- Cet évènement est passé
J’écris ton nom, LIBERTAIRE.
6 février 2020 @ 17:00 - 20:00
PROJECTION / DÉBAT / REPAS PARTAGE LE JEUDI 6 FÉVRIER A L’AMPHITHÉÂTRE DE CARLONE, 17H
Connaissez-vous l’écologie sociale ? Le municipalisme libertaire ? La Zad de Notre-Dame-des-landes ? Le Rojava, cette commune libre du Kurdistan syrien ? Si non, voici une occasion de le découvrir lors d’une projection publique du film documentaire « J’écris ton nom, libertaire », réalisé par les collectifs niçois Télé chez Moi et Pilule Rouge !
La projection de ce joli film passionnant, furieusement mis en musique par le groupe punk niçois YUZU, sera suivie d’un débat avec les réalisateurs et les personnes apparaissant dans le film, et, bien sûr, parce qu’apprendre des trucs ça creuse, d’un repas partagé.
Description du film :
Les anarchistes. Qui sont-ils ? Que mangent-ils, que pensent-elles ? Où vivent-ils, à quoi rêvent-elles ?
S’il est une famille politique méconnue, caricaturée, voire criminalisée, c’est bien la leur. On les imagine, comme dans les unes des journaux à sensation du XIXème siècle, en terroristes mal rasés lançant des bombes aux terrasses des cafés. On ne les perçoit qu’à travers ces images des jeunes gens encagoulés qui, vêtus de noir, au milieu des gaz lacrymogènes, lancent des pavés sur la police.
Il y a ça. Ce que l’on pense voir et savoir d’eux. Et ça fait peur ! Et il y a le reste : une galaxie de militant.e.s pacifistes et invisibles. « Y en a pas un sur cent, et pourtant, ils existent, les anarchistes ! », chantait Ferré. Les anars’, comme on les appelle, sont là, un peu partout, occupés à construire un monde libéré de toute forme d’autorité illégitime, luttant contre toutes les dominations. Sans dieu (quoique) et, surtout, sans maîtres.
Féministes, écolos, no borders, zadistes, punks, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, de la vallée de la Roya jusqu’aux montagnes du Rojava, de Notre-Dame-des-Landes aux ruelles du Vieux Nice, ils et elles s’investissent dans la vie de la cité, loin des clichés qui continuent à les poursuivre.
Les gilets jaunes, cependant, en reprenant (souvent sans le savoir) une partie de leurs théories, telles celles du municipalisme de l’écolo-libertaire Américain Murray Bookchin (qui fut aussi l’inspirateur du Kurdistan), ont donné récemment une visibilité certaine aux idées anarchistes qui demeurent encore néanmoins massivement méconnues.
Ni utopistes coupés du monde, ni idéalistes violents, ni militants fanatiques (même s’il y en a, bien sûr), oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur les anars’.
Nous leur avons donné la parole. Figures connues, comme Pinar Selek, ou activistes de l’ombre, de la frontière franco-italienne aux rangs des gilets jaunes, ils et elles nous ont dit ce qu’était, pour eux, l’anarchie ; son histoire, son devenir. Et leur attachement à ce qui est pour eux le cœur de toutes leurs luttes : la liberté.
Et peut-être même que vous allez vous rendre compte que, toutes ces années, vous étiez anarchistes sans le savoir ?