« Pierre, Feuille, Pistolet » au Cinéma de Beaulieu / Séance dédiée à Teresa Maffeis

Pierre, Feuille, Pistolet
de Maciek Hamela
Dimanche 24 mars – 17h
Cinéma de Beaulieu
Séance dédiée à Teresa Maffeis

Le festival Au Cinéma pour les Droits Humains, organisé par Amnesty International, poursuit sa route en ce mois de mars. Il investira dimanche prochain le petit écrin que constitue le Cinéma de Beaulieu.

Teresa Maffeis anima une centaine de séances de ciné-débat AdN pendant plus de 10 ans, et fut également ces dernières années membre du comité de sélection de ce festival. Une séance lui est donc, comme chaque année, dédiée. Portant sur la thématique des réfugié.es, elle constituera également un Prélude au Printemps des Migrations qui y est associé et se déroulera à Nice du 6 au 24 avril.

Dans ce film documentaire de 85 minutes, un véhicule polonais sillonne les routes d’Ukraine. À son bord, des personnes sont évacuées suite à l’invasion russe. Le van devient un refuge fragile et transitoire, une zone de confidences et d’aveux d’exilés qui n’ont qu’un objectif, échapper à la guerre. Sélectionné à Cannes en 2023 à l’Acid, le film sera suivi d’un débat en présence de Jean-Marie Gigon, son producteur.

Le flyer pour la séance est ici.

Festival AU CINEMA POUR LES DROITS HUMAINS

L’édition 2024 du Festival de Cinéma d’Amnesty International se déroule tout le mois de Mars, à Nice et dans tout le Sud-Est de la France. Le programme du festival est accessible ici.

En ce qui concerne Nice et sa région, après une ouverture au Cinéma Rialto avec le film « Inchallah un fils« , les projections se poursuivent à Nice au Cinéma Belmondo, place Garibaldi. Le programme détaillé est accessible ici. Les dates à retenir sont :

  • 3 mars, à 16h, Là où Dieu n’est pas, de Mehran Tamadon (qui sera présent)
  • 10 mars à 16h, La vie devant elle, de Manon Loiseau
  • 17 mars à 16h, Tiou Dou Goun, le village du futur, de Gail Malbete
  • 23 mars à 20h, soirée de court-métrages
  • 29 mars à 20h, The old oak, de Ken Loach
  • 31 mars à 16h, Sinjar, naissance de fantômes, de Alex Liebert

Des projections auront également lieu à la Médiathèque Raoul Mille, place du Général de Gaulle.

Enfin, le 24 mars à 17h, une projection au Cinéma de Beaulieu-sur-Mer en partenariat avec l’AdN, autour du film Pierre, feuille, pistolet, de Maciek Hamela, en présence de Jean-Marie Gigon (producteur du film). Cette projection est dédiée, comme l’an passé au même endroit, à Teresa Maffeis. Elle sera également associée au festival Le Printemps des Migrations (tout le mois d’avril à Nice, programme complet à venir).

Urgence à Vintimille : nous avons toujours besoin de vos dons

De nombreuses associations françaises et italiennes se relaient à Vintimille auprès des exilé.es pour les repas, l’aide médicale, l’assistance aux enfants…. Depuis plus de 8 ans déjà, vous avez beaucoup aidé et nous devons continuer. Merci de ce que vous pourrez apporter.

Je vous adresse la liste des besoins mise à jour et j’insiste sur la nécessité de la suivre au mieux et rappelle qu’ils sont jeunes et très maigres donc pas de grandes tailles. Merci beaucoup de ce que vous pourrez faire. N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de précisions complémentaires et faites tourner.

Merci de ne donner que ce qui est indiqué sur la liste, propre et en bon état (les bénévoles qui se chargent du tri vous remercient !).

Plusieurs associations se mobilisent pour distribuer des repas tous les jours aux réfugiés sans hébergement à Vintimille, la Caritas ayant ouvert ses cuisines pour le petit déjeuner et le repas de midi.

L’AdN participe à ces opérations humanitaires, et fait appel à votre solidarité et vous remercie soit d’apporter vos dons alimentaires (téléphonez-nous avant pour connaître le lieu), soit de nous adresser un chèque à l’ordre de AdN, 1 rue de la croix, 06300 Nice, en mentionnant au dos « don pour distribution alimentaire ».

 

 

L’expo photo AdN « Europe, ouvre-toi ! » est toujours disponible

L’expo/reportage photo AdN sur la situation des réfugiés bloqués à Vintimille, depuis juin 2015 jusqu’à maintenant, continue sa route et atteindra bientôt les soixante accrochages !
Le reportage de France 3 qui lui fut consacré est accessible ici.
Si vous souhaitez l’exposer dans votre lieu, contactez nous : 06.51.00.99.68.
Vous pouvez également acheter ces clichés à prix libre (dons affectés à nos actions en faveur des réfugié+es).

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                          LIEUX D’EXPOSITIONS PASSÉS ET A VENIR.

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LIBEREZ ASSANGE !

RASSEMBLEMENT
20 FEVRIER 18h – 
Place GARIBALDI, NICE

La Haute Cour de justice de Londres jugera, les 20 et 21 février un nouveau et ultime recours de Julian Assange contre son extradition aux États-Unis où, poursuivi depuis plus de dix ans pour « espionnage », il risque 175 ans de prison.

En 2010, le fondateur de Wikileaks a diffusé des milliers de documents classés confidentiels par les Etats-Unis, informations reprises par les plus grands noms de la presse internationale. Des informations sensibles telles que les « Syria Files », celles concernant les politiques de détention aux USA « Detainee Policies » ou encore de nombreuses révélations sur les activités militaires et diplomatiques américaines en Irak et en Afghanistan.

Persécuter Julian Assange en raison de la divulgation par Wikileaks d’informations d’intérêt public constitue, de fait, une atteinte à la liberté de la presse et une menace pour les lanceurs d’alerte et les journalistes d’investigation.

Pour réclamer l’abandon des poursuites contre Julian Assange, pour défendre la liberté de la presse et le droit à l’information, nous appelons à un rassemblement à Nice mardi 20 février à 18 heures place Garibaldi.

 

ADN – Amnesty 06 – ATTAC 06 – LDH Nice & Cannes – MRAP 06

Manifestations : les guides pour connaître vos droits

Nous rappelons l’existence et remettons à disposition quelques documents utiles :

Nice : Collecte associative de fournitures scolaires

Comme chaque année, l’AdN participe à un collectif d’associations (Cent Pour Un 06, Habitat et citoyenneté, Roya citoyenne, Tous citoyens et le Réseau Education Sans Frontière 06) qui souhaitent collecter et distribuer des fournitures scolaires de base aux enfants démunis pour favoriser leur intégration et leur scolarisation.

Ces fournitures scolaires sont nécessaires pour permettre à des enfants, souvent issus de familles sans papiers, demandeurs d’asile ou très pauvres, d’avoir le matériel scolaire nécessaire pour faire une rentrée sereine.

L’année dernière, les dons avaient permis à 510 enfants démunis de recevoir un kit de fournitures de bases (cartable, trousse, cahier, stylo, crayon, feutres, gomme, règle, etc.).

Aujourd’hui encore, l’ADN rejoint de manière active l’appel à participations, de différentes manières.

1/ Vous pouvez faire un don financier en contribuant à la cagnotte inter-associative ci-dessous :

https://www.helloasso.com/associations/tous-citoyens/collectes/distribution-de-fournitures-scolaires-aux-enfants-demunis

2/ Vous pouvez consacrer un peu (ou beaucoup !) de temps à la constitution des kits de fournitures.
Cela se fera le mardi 28 aout, au local de la FSGT, 27 rue Smolett à Nice.

Merci de vous inscrire ici : https://framadate.org/h89bNOUu9pT4B7qa

Vous pouvez aussi amener du matériel de fournitures scolaires, neuves, à cette adresse le 28/08.

3/ Vous souhaitez participer à la distribution des kits de fourniture scolaire le mercredi 30 aout.

Merci de vous inscrire ici : https://framadate.org/h89bNOUu9pT4B7qa

Votre contribution est essentielle pour ces familles. MERCI !

AdN et les Diables Bleus (1991-2004) // Rewinding Internationalism

Vernissage public samedi 17 juin 2023 à partir de 17h à la Villa Arson.

Focalisé sur les mouvements dits alternatifs des années 90 dans le monde (une quarantaine d’artistes au total, sous la direction de Nick Aikens), l’évènement accueille une partie des archives de l’AdN, accompagnées de clichés de Sandra Ryvlin-Rinaudo, de videos des Diables Bleus de Xavier Vaugien, et d’autres oeuvres du Collectif des Diables Bleus (années 1999-2004). Que dire si ce n’est que cela permet, entre autres, de présenter brièvement ces archives et leur but – faire (ré)émerger ce Nice que peu connaissent – et d’interagir ainsi avec tout un panel d’artistes venu.es de plusieurs continents avec leurs œuvres très diverses. Après 6 mois passés aux Pays-Bas (Van Abbemuseum de Eindhoven), et plus de 500 personnes ayant assisté au vernissage batave (lors duquel fut prise la photo), cette expo remaniée (et augmentée pour sa partie niçoise) fait escale à Nice, à la Villa Arson, jusqu’à la fin août 2023. Plus d’infos ici : Rewinding Internationalism – villa arson nice (villa-arson.fr)

Journée de clôture du festival « Printemps des Migrations »

Journée de clôture du festival « Printemps des Migrations »
dimanche 18 juin à L’Ariane.
Une belle occasion :
– de faire la fête ENSEMBLE au-delà de toutes les formes de frontières, visibles ou invisibles,
– de témoigner de la richesse du vivre ensemble venant de toutes les bonnes volontés,
– de faire respecter le Droit de chacun.e à migrer, voyager, s’installer…
(N’en déplaise aux cracheurs de mensonges, de peurs et de haine).
Déambulation, musique live, repas partagé, jeux, ateliers de 11h30 à 17h30. Avec des musicien.nes , sono, camion-scène … et autres surprises à suivre…
On fait le lien avec La Pelle du 18 juin des Diables bleus pour se retrouver à midi, éventuellement faire des plantations à l’Ariane et terminer toustes ensemble par le baleti en bord de Paillon le soir…

Journée mondiale des réfugié.es

Chaque année depuis 2016, à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés Amnesty International 06 organise avec Amnesty International Ligurie un rassemblement à la frontière franco-italienne pour protester contre le rétablissement des frontières intérieures et les renvois systématiques vers l’Italie des migrant.e.s qui tentent de la franchir.

Voilà donc 8 ans que nous nous réunissons avec d’autres associations pour affirmer que les droits humains n’ont pas de frontières.
Année après année, les contrôles se durcissent, les lois et les politiques diabolisent les exilé.e.s et les réfugié.e.s alors que notre pays se doit de traiter avec dignité toutes les personnes, quelle que soit leur situation administrative, sans violences et dans le respect de tous leurs droits humains, sur le territoire comme à nos frontières
Année après année, la liste des morts et des blessés à notre frontière s’allonge. Aujourd’hui encore nous apprenons la mort par noyade dans la Roya d’un jeune Somalien.
Cette année encore, nous nous retrouverons dimanche 18 juin à la frontière (Pont Saint Ludovic en bord de mer) à 18 heures pour ré-affirmer que nous ne les oublions pas, pour réclamer que le Droit, français et international, s’applique pleinement à nos confins.

Communiqué de presse collectif : Non à la traque des exilé-es à Nice !

A Nice, comme chaque année avant l’été, la traque des exilé.es reprend.

L’an dernier Christian Estrosi et son 1er adjoint Anthony Borré ont fait évacuer par les forces de l’ordre les campements installés sur la digue du port et près du Centre Administratif. Cette année, ils veulent chasser les exilé-es qui trouvent refuge près de l’Eglise du Voeu et sur la coulée verte. Ces personnes dorment dans la galerie extérieure de l’église, avec autorisation du curé, des paroissiens venant chaque matin leur apporter le petit déjeuner. Elles ne causent ni troubles ni dégradations.

Les personnes qui dorment à l’église du Vœu sont en majorité des demandeur-es d’asile non hébergé-es par l’Etat. Les Alpes-Maritimes disposent de Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile mais qui sont saturés à l’année. Nous appelons l’Etat à assumer ses obligations légales et à héberger les demandeur-es d’asile.

La Ville de Nice, elle, a l’obligation de protéger les personnes vulnérables mais elle met à disposition un nombre de places en centre d’hébergement largement insuffisant. Au lieu d’augmenter les capacités d’accueil des centres d’hébergement, le maire de Nice et sa majorité préfèrent traquer les personnes vulnérables que sont les exilé-es cherchant refuge en France. Dès que les regroupements sont visibles et dès que la période touristique approche, pour faire croire aux touristes qu’il n’y a pas de misère à Nice, ils chassent les exilé-es de campements en campements. Ils ne font en réalité que déplacer le problème. Ils rajoutent une violence sociale aux violences déjà subies par ces femmes et ces hommes en exil.

Cette traque des exilé-es à Nice est honteuse et porte atteinte à la dignité humaine et aux droits de l’Homme. Ces pratiques sont indignes de la Ville de Nice qui doit retrouver et assumer sa vocation sociale.

A l’heure ou une extrême droite de plus en plus radicalisée et de plus en plus violente grandit et étend son influence, nous rappelons au maire de Nice qu’on ne combat pas l’extrême droite en adoptant ses idées et en appliquant ses méthodes.

Nice, le 13 juin 2023

La frontière de tous les dangers.

« Nous ne sommes pas à la hauteur de ce que doit être la France, dans la façon dont nous mettons en place des moyens pour accueillir les demandeurs d’asile et ceux qui, ayant obtenu l’asile, deviennent des réfugiés », avait déclaré Edouard Philippe.
Des actes, assez des paroles !

Alors que la France accueille les ukrainien+nes fuyant la guerre, les « autres » doivent risquer et perdre leur vie, souvent dissimulés sur le toit des wagons. Cette discrimination est intolérable. L’accueil des personnes cherchant refuge sur notre continent ne peut pas reposer sur des critères tels que l’ethnie ou la couleur de peau.

09/06/2023 : Mohamud Momin Said, Somalien de 29 ans, se noie à l’embouchure de la Roya à Vintimille. Son corps est retrouvé à Bordighera.

09/01/2023 : une personne non identifiée meurt électrocutée sur le toit du TER Vintimille-Nice en gare de Menton-Garavan.

07/11/2022 : un jeune migrant afghan de 19 ans est percuté par un camion sur l’autoroute et décède, alors qu’il marchait vers la France.

16/06/2022 : un exilé égyptien meurt d’une balle reçue en pleine tête. La veille, une fourgonnette frigorifique transportant des migrants aurait refuser de s’arrêter lors d’un contrôle routier à Sospel. La police ouvre le feu et une course-poursuite s’engage jusqu’à Nice, dans le quartier des Moulins. Dans la fourgonnette abandonnée par le conducteur, on retrouve 5 migrants, dont l’un grièvement blessé à la tête, et qui décède le lendemain. Il était égyptien et avait 35 ans.

02/03/2022 : Un migrant meurt entre Vintimille et Menton, voyageant sur le toit d’un train.

01/02/2022 : Un migrant a été foudroyé sur un train à Latte (quartier de Vintimille) vers 14h. A l’arrivée des secours, le corps a été retrouvé carbonisé. Il est impossible de retracer son âge ou sa nationalité. La victime se serait accrochée au pantographe (dispositif qui abrite les fils à haute tension – situé sur le toit des wagons). Il serait entré en contact avec des câbles de 25 000 volts et serait mort sur le coup.

06/11/2021 : D’autres victimes ont été retrouvées dans la région. Le corps d’un migrant africain, en état de décomposition avancée, a été découvert dans une gorge sous le pont San Luigi, non loin de Vintimille. L’homme a probablement chuté en tentant de rejoindre la France de manière illégale.

08/10/2021 : Un migrant est monté sur le toit du train sur la ligne Vintimille Nice et est mort électrocuté.

29/08/2021 : Un homme a été électrocuté  dans le train « 80046 » qui a quitté Vintimille à 13h30 et s’est dirigé vers la France. Il s’agirait d’un migrant trouvé à la gare de Menton Garavan. La nouvelle ne fuit que maintenant . Certaines sources confirment la mort de l’homme, tandis que d’autres parlent même de deux étrangers morts frappés par la forte tension qui alimente les convois.

Drame dans l’après-midi dans la ville frontière où un migrant s’est noyé dans le plan d’eau devant le restaurant Sirena, sur la promenade Oberdan. Selon une première reconstitution, le jeune étranger était dans l’eau pour se laver, ou simplement pour se rafraîchir, lorsqu’il a glissé du rivage, se retrouvant dans la partie où les fonds marins sont plus profonds. Puis, poussé par le courant de la rivière Roja, qui coule à quelques mètres du lieu du drame, il a été traîné au large. Avec lui, il y avait un autre jeune étranger, qui a peut-être essayé d’aider son ami au péril de sa vie. Les deux jeunes ont été aperçus en difficulté par le maître nageur de l’établissement balnéaire voisin, qui s’est aussitôt précipité pour les récupérer et les ramener à la plage. Mais un seul des deux jeunes a été sauvé. Pour l’autre migrant, malgré les tentatives de réanimation du maître nageur, il n’y avait rien à faire.

23/05/2021 Le jeune Moussa Blade  avait 19 ans, il était arrivé depuis peu  dans la province d’Imperia.
Le 9 mai, le jeune homme avait  été battu à mort par trois Italiens à Vintimille. A l’origine des  coups violents, selon ce qui a été reconstitué,  une  tentative de vol d’un téléphone devant  Carrefour de la via Roma.
Les 3 agresseurs défendus par un grand avocat sont en liberté et sont sortis du tribunal avec un simple avis oral de dangerosité. Immédiatement après la sortie de l’hôpital , Moussa a été transporté à l’hôpital puis  transféré à Turin dans un centre de rapatriement  car il était en situation irrégulière en Italie et faisait l’objet d’un arrêté d’expulsion.
Le 23 mai il s’est pendu dans sa cellule avec ses draps .
Moussa se raconte dans cette video.

02/10/2020 Pompiers , policiers et plongeurs mobilisés pour rechercher un migrant qui serait tombé dans la Roja.

09/09/2018 : le corps sans vie d’un migrant échoué à 3 mètres de profondeur a été repêché hier par la capitainerie du futur nouveau port de Vintimille.

20/06/2018 : Un migrant d’environ 35 ans a été trouvé, sans doute mort noyé, par des passants, sur le rivage à Vintimille.

14/01/2018, Un migrant  qui pourrait être de nationalité Gambienne,  a été retrouvé matin décédé par électrocution en gare de Menton (Alpes-Maritimes), sur le toit de la locomotive d’un train en provenance de Vintimille (Italie). Les pompiers sont intervenus vers 6h00 pour prendre en charge la victime, précise le service départemental d’incendie et de secours (SDIS), Il s’était allongé au niveau de la caténaire et a subi de ce fait un arceau électrique qui l’a brûlé par électrocution, précise la police. Trois détonations avaient été entendues par les passagers et le conducteur du train peu après le départ de Vintimille (Italie), des témoins apercevant aussi des flammes, mais l’arrêt n’a été possible qu’en gare de Menton.

27/12/2017 : un jeune homme d’une vingtaine d’années, d’origine africaine, est retrouvé mort sur un talus de l’autoroute, après avoir chuté pendant son sommeil depuis la cabane abandonnée où il dormait en surplomb de l’A8 au niveau de Roquebrune-Cap-Martin.

26/08/2017 : un homme de 25 ans est retrouvé électrocuté dans le compartiment technique du train venant de Vintimille.

16/08/2017 : un homme Irakien de 36 ans, heurté par un train dans le tunnel de Peglia.

12/07/2017 : un jeune Gambien de 23 ans, heurté par un camion sur la via Aurelia entre la frontière et Vintimille. Selon des témoins, il était seul et la police a indiqué qu’il avait été reconduit en Italie par la police française il y a quelques jours.

13/06/2017 : un jeune soudanais âgé de 16 ans meurt noyé à Vintimille, dans la mer, à l’embouchure de la Roya.

23/05/2017 : Un homme sénégalais est retrouvé électrocuté dans le compartiment technique du train venant de Vintimille.

19/05/2017 : Un homme malien de 30 ans est électrocuté dans le compartiment technique du train venant de Vintimille.

17/02/2017 : un homme est électrocuté sur le toit du train venant de Vintimille. Il est retrouvé au centre de maintenance de Cannes La Bocca.

05/02/2017 : un migrant nord-africain, entre 20 et 25 ans, a été tué à Vintimille par un train régional français, qui se dirigeait vers l’Italie. Le drame se déroule à l’intérieur de la galerie « Dogana », la dernière avant la frontière avec la France. Douze jours plus tard seulement, le 17 février, un migrant est électrocuté sur le toit d’un train régional français au départ de Vintimille : le corps est retrouvé à Cannes.

04/01/2017 : Mohammad Hani, Lybien de 26 ans, est percuté par un scooter à Vintimille.

04/01/ 2017 : origine de Lybie,  Mohamad Hani, 26 ans, saute la clôture du camp de migrants installé dans le parc de la Roja et se fait renverser par un scooter qui passait à ce moment-là, mourant sur le coup.
Double drame : après quelques jours d’agonie, le retraité italien au volant d’une moto décède également.

27/12/2016 : un jeune migrant est renversé par un train alors qu’il traversait la voie ferrée Vintimille-Cannes dans le tunnel de la Mortola à Vintimille. À l’arrivée des sauveteurs et des secouristes,  il était encore en vie .
Il 
mourra malgré les tentatives de réanimation en raison des blessures profondes subies.

23/12/2016 : Il avait 25 ans ce  jeune algérien  décédé alors qu’il était tentait de rejoindre la France à pieds sur les rails près de Latte.
Il n’avait sur lui aucun document, mais le badge avec la photo qui avait été prise de lui la veille par les opérateurs de la Croix-Rouge italienne. « Il est arrivé seul vers 17h30 », a déclaré Valter Muscatello, le chef du camp d’accueil de migrants installé dans le parc de la Roja, qui, avec ses collègues, collabore avec la police pour retracer l’identité des jeunes et ainsi pouvoir pour lui donner une sépulture digne.

23/12/2016 : un jeune algérien d’environ 25 ans est percuté par un train à Latte.

22/11/2016 : Alimonu Kingsley, Nigérian de 23 ans, se noie, emporté par la Roya.

22/10/2016 : Un migrant est écrasé et tué par une voiture alors qu’il traverse la chaussée A8 près de Menton.

21/10/2016 : un jeune homme est percuté par une voiture sur l’autoroute A8.

07/10/2016 : Milet, 17 ans et Erythréenne est percutée par un camion sur l’autoroute.

06/09/2016 : un jeune homme d’origine africaine chute depuis le viaduc de Ste Agnès en tentant d’échapper aux forces de l’ordre.

19/03/2016 : un homme africain, hébergé au camp géré par la Croix Rouge Italienne, tombe du Pas de la Mort. Son corps est retrouvé le 21 mars.

De nombreux autres migrants ont été blessés, parfois très gravement lors du passage de la frontière, et ont été accueillis dans des hôpitaux français et italiens.

« Nous devons être plus déterminés à intercéder auprès des puissants, dont tu es une autre victime, afin qu’ils se préoccupent de la vie humaine, des personnes pauvres, de la paix et de la justice globale et pas seulement des intérêts économiques et du bien être d’un petit nombre. » – Omélie du Père Don Rito lors des obsèques de Milet.

 

Fête anti-fasciste le 2 juin à Nice

A Nice, on ne veut toujours pas de Le Pen ! Voilà près de 32 ans qu’on vous le dit ! On ne va pas trop entrer dans les détails, mais le parti de la haine politique, Reconquête (& ses Zemmouroïdes), organise bientôt à Nice une manifestation avec P. Vardon et M. Marechal-Le Pen en guest-stars. Le Comité Antifasciste 06 a donc eu la bonne idée de répliquer en conviant l’ensemble des forces du progrès et de la joie afin d’organiser collectivement une fête alliant culture, ouverture et convivialité – car on le sait depuis Woodie Guthrie, ‘These Machines Kill Fascists!’. Vous trouverez donc ci-dessous le texte vous appelant à venir – car votre présence compte ! – Vendredi 2 juin à partir de 18h, place Garibaldi à Nice, ainsi qu’un visuel à faire tourner promptement autour de vous. Cliquez sur les documents pour les agrandir ! Et venez en nombre ! (spoiler : une soupe inclusive est en préparation).

Rewinding Internationalism arrive à Nice !

L’exposition qui rembobine l’activisme des années 90 va bientôt quitter le Van Abbe Museum de Eindhoven aux Pays-Bas, où elle aura été exposée du 19 novembre 2022 jusqu’au 30 avril 2023.
Elle s’installe à la Villa Arson du 17 juin au 27 août prochains.

Une partie de cette exposition documente l’AdN, les Carnavals Indépendants et le Collectif des Diables Bleus (de 1990 à décembre 2004), à partir d’archives de divers formats (tracts, affiches, photos, films). Pas simplement nostalgique, cette exposition offre une boîte à outils des possibles dans notre ville, et de nombreuses résonances avec le reste du monde.

Printemps des Migrations : Le Cabaret Migratoire

Mercredi 12 avril 2023 à partir de 18H00
Salle d’accueil de l’Entre-Pont au 109
au 89 route de Turin à Nice (3€ d’adhésion annuelle à l’Entre-Pont), organisé avec l’équipe de Ligne16, Le Hublot et le laboratoire URMIS,  dans le cadre du festival du Printemps des migrations (voir tout le programme du festival : https://printemps-des-migrations.org/programme/)
  • 18H00 / ÉMISSION DÉBAT par Ligne16 & URMIS – Entrée libre – animée par les jeunes de Ligne16, le média participatif.
    A partir de recueils de témoignages d’élèves et d’étudiants accueillis dans le système scolaire à Nice en présence ou à l’écoute (extraits sonores diffusés), avec l’Unité de Recherche Migrations et Société, des solidaires engagés, artistes, associations pour les droits humains, le public pourra débattre sur l’accueil des jeunes dans le milieu scolaire en France : comment le vivent-ils, quels sont leurs difficultés?
  • 19H30 / CABARET MUSICAL – Entrée 5€ au profit des associations qui œuvrent à la frontière franco-italienne.
    Soirée festive et musicale autour de la cause des exilés.
    Ce cabaret proposera une suite de chansons, musiques, lectures et prise de paroles afin d’éclairer le public sur la situation. Avec Philippe Cara (guitare, percussions), Paolo Lizzardo, musicien et solidaire italien, Sophie de Montgolfier (lecture en musique de témoignages d’exilés), suivi du groupe de jazz expérimental «Dada Rose» (saxophone, batterie). Avec l’exposition «Europe ouvre toi», des portraits dessinés illustrant des solidaires et des exilés, des lecture de textes «Le manège des frontières». Baleti avec «Trambaleti» (accordéon diatonique, vielle à roue, percussions, guitare et chant).

Buvette sur place & Repas partagé
(chacun amène à boire et à manger).
Réservation pour le cabaret à partir de 19H30 : https://urlz.fr/l4DV
Rens. 04.93.31.33.72

 

Projection du film « Mission Régénération » en hommage à Teresa Maffeis

Samedi 25 mars à 16h au cinéma de Beaulieu sur Mer, dans le cadre du festival Au Cinéma pour les Droits Humains d’Amnesty International. Cette projection, qui sera suivie d’un débat, est dédiée à Teresa Maffeis, qui fut membre du Comité de Sélection du Festival et animatrice de plusieurs séances. Elle rejoignit également les mobilisations contre la bétonisation de la plaine du Var et soutint les projets de l’association Terre de Liens. En outre l’AdN mena parfois des actions communes avec la Confédération Paysanne (dont une mémorable intervention pan-bagnat au MacDo du jardin Albert Premier à Nice !).

Quant au Festival, il s’agit de sa 10ème édition (déjà !), et c’est jusqu’au 31 mars dans tous les départements du Sud de la France. Le site est ici et pour le programme par département c’est là.

Enfin, on ne présente plus le cinéma de Beaulieu, indépendant, à la programmation bien fraîche faite par des amoureux du 7ème Art et de leur métier.

Soutien à Sami Ellajmi, victime d’acharnement de la part de la Préfecture des Alpes Maritimes.

(mise à jour du 05/03/2023)

Très important : la pétition en ligne est disponible en cliquant ici.

Voir aussi le reportage de BFM TV.
Nice Matin a aussi publié plusieurs articles :
(1) Une première lueur d’espoir pour Sami, ce père de famille menacé d’expulsion – Nice-Matin (nicematin.com)
(2) Menacé d’expulsion, une course contre la montre s’engage pour Sami, ce père de famille qui vit en France depuis l’âge d’un an – Nice-Matin (nicematin.com)
(3) https://www.nicematin.com/justice/expulsion-de-sami-en-tunisie-larrete-du-prefet-des-alpes-maritimes-annule-pour-la-deuxieme-fois-829942
Voir enfin les articles parus sur L’Humanité et 15-38 Méditerranée.

Note : la Préfecture ne répond pas aux journalistes sur cette affaire.

Sami est passé devant le Juge des Libertés et de la Détention. Le verdict est que Sami peut sortir du centre de rétention et rentrer libre chez lui. Il reste cependant une audience cruciale pour lui à Aix le 6 mars, afin de statuer sur son interdiction de territoire national. Il est donc important qu’il y ait encore du monde pour le soutenir, mais aussi signer et faire circuler la pétition mentionné ci-dessus.

Le récit ci-dessous relatant le cauchemar que vit Sami depuis trois ans est bien réel. Votre simple signature au bas de cette pétition sera un soutien tout aussi réel dans sa quête de justice et de liberté.

Sami Ellajmi est arrivé de Tunisie en France en 1990 par regroupement familial, son père travaillait dans le bâtiment à Nice. Sa mère arrive alors en France avec la grande sœur et Sami, qui a alors 1 an environ. Un petit frère naitra ensuite en France, qui est aujourd’hui pâtissier.

La scolarité de Sami est continue : Ecole Nikaïa / Ecole Risso / Collège Risso / Collège Port Lympia / IFA et au lycée Don Bosco. A l’époque où il est à Risso, il est suivi en aide aux devoirs dans une association de quartier (N.O.U.S.).

Après sa scolarité, Sami a toujours travaillé. Il a aujourd’hui une entreprise familiale d’étanchéité au nom de son épouse, Sophie, et de nombreux chantiers. Sami vit sous carte de séjour depuis son arrivée en France, c’est là sa seule erreur. Son frère et sa sœur sont de nationalité française. Il est désormais marié depuis plus de 2 ans avec Sophie, sa compagne depuis 17 ans. Ils ont trois enfants adorables qui ont respectivement 13, 5 et 1 an.

En 2019, Sami et Sophie sont été appelés par un ami alors qu’ils étaient en Italie, afin de ramener en France deux personnes, présentées comme Kurdes et avec des demandes d’asile en règle. Sami est au volant et sa compagne à côté. Ils se font arrêter au péage de La Turbie, près de Monaco. Ils sont tous placés en garde à vue mais Sami dit ne voir « aucune trace des réfugiés dans le commissariat ». Une personne kurde est alors venue prendre des nouvelles de son frère et a été placée en garde à vue comme instigateur, selon Sami. Plus tard, son avocat soulignera que rien dans le dossier ne prouve que les personnes transportées n’avaient pas droit au séjour en France. A l’issue de cette garde à vue, Sami part à la Maison d’arrêt de Nice sous mandat de dépôt le temps de l’enquête. Il y reste un mois et 14 jours. Il est accusé d’avoir touché de l’argent pour le passage, alors qu’aucun transfert de fond (ni argent liquide dans le camion, ni virement sur le compte) n’est versé au dossier. Sa femme n’est pas poursuivie et rentre chez elle après la garde à vue avec ses enfants dans une grande angoisse.

Puis Sami sort et reprend sa vie. Son dossier est suivi par Me Zia Oloumi. Quand il est libéré, Sami, via son avocat, fait appel de la décision de justice mais la Cour d’Appel lui rajoute 2 mois de prison en plus et 5 ans d’interdiction de territoire français. La justice mentionne en outre que cela ne ferait que 13 ans que Sami habite en France, alors que son séjour dans notre pays depuis sa plus tendre enfance est parfaitement documenté.

En novembre 2021, son épouse Sophie est victime d’un très grave accident de la route devant son domicile. Le frein à main de sa voiture lâche avec son bébé à l’intérieur ; elle court pour en détourner les roues, sauve l’enfant, mais se mutile gravement. Elle manque de mourir et passe plusieurs mois pour une chirurgie de reconstruction à l’hôpital Pasteur de Nice. Sami est dévasté et s’occupe des trois enfants, le petit dernier a un mois environ au moment de l’accident – il passe une batterie d’examens à l’hôpital Lenval à Nice avant de rentrer. Sophie est toujours handicapée à ce jour par cet accident. Bien entendu, Sami est la seule personne du foyer pouvant assurer sa survie économique. Encore très récemment, les médecins considéraient comme indispensable sa présence à la maison pour s’occuper de sa famille.

Début décembre 2022 – Sami reçoit une convocation à la gendarmerie. Il appelle son avocat qui lui conseille d’y aller, en sachant qu’il allait partir en Maison d’arrêt à Grasse. Sami se présente de son plein gré. Son avocat est confiant sur le fait de le faire sortir vite. Il dit à Sophie qu’il n’est pas nécessaire de faire une demande de parloir. Mais finalement il est maintenu en détention, y passe son anniversaire (le 23 décembre) et Noël loin des enfants. Son moral est très bas.

Le jeudi 9 février 2023, on lui mentionne qu’il va sortir avec un rendez-vous au Service Pénitentiaire d’Insertion et Probation. On lui dit que sa libération a été acceptée car il a un domicile, un travail, une femme handicapée et 3 enfants, et qu’il est propriétaire en France.

Sophie annonce son retour aux enfants qui sont gardés par les oncles et tantes car elle est ré-hospitalisée à Pasteur pour une greffe dans le cadre de sa reconstruction.

Le lundi 13 février, Sami laisse ses empreintes pour sortir au greffe. La Police de l’Air et des Frontières l’y rejoint et lui passe les menottes, devant le bureau du greffe. Direction le Centre de Rétention Administrative. Sa voisine lui rend visite et le trouve désemparé, en pleurs, il ne comprend pas ce qu’il fait là. D’autant que son avocat lui a mentionné qu’il a une audience prévue le 6 mars pour la levée de l’interdiction de territoire national devant la Cour d’Appel d’Aix en Provence. La préfecture a donc préféré ne pas tenir compte du calendrier judiciaire en cours, alors que Sami présente toutes les garanties de quelqu’un qui ne tentera pas de s’échapper.

Il passe devant le Juge des Libertés et de la Détention le 16 février, à Nice. Sa demande de libération a été rejetée. Selon son avocat, Sami pourrait tout à fait être assigné à résidence chez lui en attendant le 6 mars.

Le 17 février, Sami passe devant la juge au Tribunal Administratif de Nice. Concernant le retrait de son permis de séjour par la Préfecture des Alpes Maritimes, la Juge remettra son délibéré après un examen collégial (la décision n’a toujours pas été rendue). Quant au pays de renvoi décidé par le Préfet (la Tunisie), le Tribunal Administratif annule cette décision. Son avocat argue en effet que Sami n’a strictement aucune attache en Tunisie, et que l’envoyer (éventuellement) en Italie lui permettrait de voir régulièrement sa famille (Vintimille n’est qu’à 40km de là).

A la suite de ces pas positifs, le préfet a préféré la précipitation et n’a pas attendu la publication des motivations du Tribunal Administratif (qui ne seront publiées que le lundi 20). Toujours le 17 février, moins de 30 minutes après l’énoncé du jugement, on apprend que la préfecture réitère sa décision d’envoyer Sami en Tunisie.

Le 20 février, Sami continue son parcours du combattant et passe en audience à la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence afin de contester son maintien en rétention. La Cour a rejeté sa demande et confirmé les motifs émis par la Préfecture, une décision qui laisse son avocat interloqué au vu de tous les éléments transmis par lui et la situation particulièrement vulnérable de la famille. De façon surprenante, la préfecture met en doute le lieu de résidence réel de Sami, alors qu’il y vit avec sa famille, que sa voisine l’y croise chaque jour et qu’il y reçoit toutes ses convocations.

Le 22 février, retour devant le Tribunal Administratif de Nice afin de contester à nouveau le pays de renvoi (la Tunisie) fixé avec insistance par la préfecture. Outre une plaidoirie forcément similaire à celle du 17 février, il est fait état par l’avocat que la préfecture n’a pas tenu compte de tous les document fournis par Sami, que ce dernier vit en France de manière régulière depuis 1990, que sa femme et ses enfants sont français, et que l’intérêt supérieur des enfants (tel que décrit dans l’Article 3 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant – cf. plus bas) n’est pas pris en compte par la préfecture des Alpes Maritimes. Fort logiquement, le Tribunal Administratif annule cette décision du Préfet.

Le 23 février, le Préfet prend à nouveau très rapidement la décision d’envoyer Sami en Tunisie.

Le 24 février, Sami passe à nouveau devant le Juge des Libertés et de la Détention à Nice, afin de réclamer sa sortie du centre de rétention. Le juge le lui accorde. Il peut enfin rentrer chez lui, mais n’est pas sorti de cette galère pour autant.

27 février : nouveau coup de théâtre, le Préfet décide de faire appel de la décision du Juge des Libertés et de la Détention, et réitère sa volonté de renvoyer Sami au centre de rétention. Entre-temps, le Préfet a également repris une troisième fois (!) son arrêté demandant une expulsion en Tunisie. Sami doit alors comparaître le lendemain à Aix-en-Provence devant la Cour d’Appel. Chose faite, et la Cour d’Appel donne tort au Préfet et rejette son appel pour la rétention. Sami peut donc rester libre, mais va devoir toutefois retourner devant le Tribunal Administratif de Nice afin de faire annuler à nouveau le renvoi en Tunisie.

L’étape suivante sera donc le 6 mars 2023, pour une audience cruciale devant la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, lors de laquelle sera examinée la levée de son interdiction de territoire national.

Il est grand temps que cet acharnement contre Sami Ellajmi cesse, et que celui-ci puisse désormais vivre en liberté et toute quiétude auprès de sa femme, de ses enfants, et qu’il puisse reprendre son activité professionnelle de manière normale. Tout ceci est la raison pour laquelle nous demandons de signer cette pétition et de la faire suivre de la manière la plus large possible. Il est temps que le cauchemar cesse.

 

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Note : Article 3 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant

  • Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.
  • Les Etats parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées.
  • Les Etats parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l’existence d’un contrôle approprié.

 

Mandat d’arrêt international et nouvelle audience pour Pinar Selek

Voir également le site pinarselek.fr sous la rubrique « Agir ». Un comité de soutien s’est créé à Nice, et une délégation se rendra à Istanbul le 31 mars pour assister au procès. Vous pouvez apporter votre soutien financier en envoyant votre soutien par chèque à l’AdN, mentionnant ‘Comité Pinar Selak’ au dos. Le 25 mars aura lieu une soirée de soutien à Nice, avant la représentation d’une pièce de théâtre en avril. Ci-dessous, le communiqué de presse initial.

Communiqué de presse de la Coordination européenne des collectifs de solidarité avec Pinar Selek – 16 janvier 2023.
Le 21 juin 2022, l’agence de presse publique turque a annoncé l’annulation par la Cour Suprême de Turquie du quatrième acquittement de Pinar Selek, prononcé le 19 décembre 2014 par le Tribunal criminel d’Istanbul. Auparavant, Pinar Selek avait effectivement comparu au cours de trois procédures criminelles, qui ont toutes constaté son innocence, au long des 25 années de persécution politico-judiciaire qu’elle continue à subir. Après l’avoir emprisonnée et torturée pour ses recherches sociologiques sur les Kurdes, le pouvoir turc a décidé de faire d’elle une « terroriste » en fabriquant de toutes pièces les éléments voulus pour démontrer contre toute évidence la survenance d’un attentat, alors que tout a établi que l’explosion du Marché aux épices d’Istanbul de 1998 a été provoquée accidentellement.

Six mois après l’annonce par voie de presse de l’annulation de l’acquittement, la décision de la Cour Suprême a été enfin notifiée aux avocat.es de Pinar Selek, ce 6 janvier 2023, par la Cour d’Assise d’Istanbul. Ces six mois d’attente insupportable et de nouvelle torture psychologique pour Pinar Selek se soldent par une parodie de justice. Pinar Selek fait l’objet d’une mesure de mandat d’arrêt international demandant son emprisonnement immédiat. Cette décision est prise par le Tribunal Criminel d’Istanbul avant même que les juges de cette juridiction ne se soient prononcés lors d’une première audience, fixée au 31 mars 2023.

De telles mesures, ubuesques du point de vue du droit et particulièrement graves par leurs portées et leurs conséquences sur Pinar Selek, sont prises dans un contexte de restriction des libertés et de multiplication des violences par le pouvoir turc contre l’ensemble des minorités et des opposants politiques, en particulier contre les Kurdes, que ce soit en Turquie ou dans d’autres pays. Les élections prochaines en Turquie sont propices à toutes les diversions politiques et à toutes les manipulations.

Les collectifs de solidarité avec Pinar Selek refusent que l’écrivaine et sociologue soit une fois de plus l’otage d’une politique inique qui se traduit par une véritable farce judiciaire. Ils refusent également qu’elle soit la victime collatérale de la politique de complaisance des pays européens à l’égard du régime autoritaire et liberticide qui sévit en Turquie. Ils demandent à tout.es les parlementaires et responsables politiques qui ont témoigné ces derniers mois leur soutien à Pinar Selek, d’agir énergiquement auprès du gouvernement afin qu’il lui apporte concrètement toute la sécurité et la protection que l’État français doit à l’une de ses compatriotes. La nationalité française de Pinar Selek ne suffit pas à la protéger. Forts du soutien de très nombreuses personnalités de la recherche et du monde intellectuel et de la culture, les collectifs de solidarité avec Pinar Selek renouvellent au Président de la République leur demande de soutien ferme et inconditionnel ainsi qu’une protestation officielle auprès du pouvoir turc.

Ils appellent enfin les ami·es de Pinar Selek, les artistes, les universitaires et les militant.es à redoubler d’efforts, à étendre leurs mobilisations en soutien à toutes les victimes du pouvoir turc et à préparer des délégations nombreuses pour se rendre à Istanbul le 31 mars prochain pour exiger la vérité et la justice pour Pinar Selek !

Votre contact pour les Alpes-Maritimes : collectif.nice.pinarselek@gmail.com

Pour participer au financement de la délégation de militant.e.s et de sympathisant.e.s qui doit se rendre à Istanbul : https://www.helloasso.com/associations/karinca/formulaires/1

Retrouvez ce communiqué en cliquant [ ICI ]

Chères amies et chers amis,

Je viens de lire la décision de la Cour suprême qui me condamne non seulement à la prison à vie mais aussi à une persécution sans fin. C’est une fausse décision qui s’appuie sur de faux arguments et des preuves falsifiées.

Ce procès continue depuis 25 ans. La moitié de ma vie. Et je sais qu’il est un des indicateurs du mal organisé qui est enraciné en Turquie depuis bien plus longtemps. Il reflète à la fois la continuité du régime autoritaire en Turquie et les configurations des dispositifs répressifs. Ce jugement inique fondé sur des documents falsifiés n’est qu’une pièce des sombres dispositifs mis en place avant les élections. Quelques jours avant les assassinats des Kurdes à Paris, j’ai écrit ceci sur Mediapart : « L’année 2023 est prévisible. A l’occasion des échéances électorales, on verra de nouvelles explosions ou des attentats organisés par les « invisibles ». Les enquêtes n’aboutiront jamais, comme le complot dont je suis victime ». J’y ai expliqué comment en Turquie le gouvernement en difficulté déchaîne sa violence par une stratégie de chaos et de tension qui se nourrit au sombre répertoire politique du pays. Je suis un petit point dans le grand tableau de la résistance, qui se paye au prix fort.

Jusqu’à aujourd’hui, j’ai résisté pour ne pas me soumettre à la domination, mais aussi, face à la répression, pour continuer à créer, à travailler sur des questions de recherche, à réfléchir profondément, de façon structurée et aussi à agir et à vivre comme une fourmi zinzine. Je vous le promets, je ne lâcherai rien.

Je vous embrasse,

Pinar

Le printemps des Migrations

Printemps des migrations, Nice, avril 2023.
Quand les murs tombent.

Cagnotte pour l’événement : cliquez ici !

Page facebook : c’est ici !

Nice, Niça, Nizza, Nissa, Nikaia… tantôt du nord, tantôt du sud, ligure, sarde ou savoyarde,  lieu de départ ou d’arrivée : Nice par-delà les frontières.

Pendant tout le mois d’avril 2023, de Nice Nord aux Moulins en passant par l’Ariane, Pasteur, Riquier, Saint Roch, le vieux Nice, Nice centre : du nord au sud, d’est en ouest, le printemps des migrations nous invite à migrer, de quartier en quartier, de dedans en dehors, d’art en d’art, de lieu en lieu, sans frontières.

Edouard Glissant disait « les murs menacent tout le monde de l’un et l’autre côté de leur obscurité. Ils achèvent de tarir ce qui s’est desséché sur ce versant du dénuement, ils achèvent d’aigrir ce qui s’est angoissé sur l’autre versant de l’abondance » ».

Et parce que le droit est piétiné, cette obscurité continue de gronder et tuer ici et ailleurs. Migrer? Oui, partout, tout le temps, les hommes et femmes du monde sont en mouvement.

Rdv donc au printemps pour célébrer ces beaux mouvements, pour une ville de Nice migrante et accueillante.

Ouvrez tous vos sens dans tous les sens: le programme se construit et sera dédié pendant 1 mois aux migrations : rencontres, performances artistiques, danses, théâtres,musiques,fêtes et manifestations dans différents quartiers de la ville.

« il n’est frontière qu’on n’outrepasse »

Premier.es membres du collectif «Printemps des Migrations»: Association ADAM, AdN, Les amis de la Liberté, Le Bookclub féministe, CIDFF06, la Cimade, Emmaüs Roya, Mouais le Mensuel, MRAP06, Les Diables Bleus, Planning familial 06, Pays de Fayence solidaire, Resf06, Sciences Po Menton Refugee Help, Sud-Solidaires 06, La Trésorerie, La Zonmé….

« Les Sentinelles » – la revue de presse

Il était plus que temps de rassembler divers articles publiés à propos du livre « Les Sentinelles – Chroniques de la fraternité à Vintimille » (Teresa Maffeis & Aurélie Selvi). Voilà qui est fait, et ce pressbook est disponible en cliquant ici ou sur l’image ci-contre. Des articles de presse dans toutes les langues, montrant son intérêt et son impact par-delà nos frontières. Le livre est toujours disponible en librairie et auprès de l’AdN.

Collection d’analyses et de témoignages concernant la situation des exilé.es que l’état français maintient bloqué.es à Vintimille, il donne la parole aux personnes ayant dû migrer, mais aussi très largement à tous ceux et toutes celles qui, à l’échelle de leurs moyens, leur apportent une aide concrète, régulièrement ou non. Plus qu’un récit déjà très riche et quasi-exhaustif de ce qui se trame depuis juin 2015, cet ouvrage (illustré par Baudoin, Pignon-Ernest et Ferrandez) constitue une véritable boîte à outils où chacun.e peut trouver la façon d’agir qui lui convient le mieux.

Contrôles aux frontières, co-constructions et partages des savoirs. L’expérience des Alpes-Maritimes.

Contrôles aux frontières, co-constructions et partages des savoirs. L’expérience des Alpes-Maritimes.

Vendredi 9 décembre 17h-19h

MSHS Nice, salle 031
25 avenue François Mitterrand 06300 Nice

 Rencontre organisée par l’Observatoire des migrations dans les Alpes Maritimes, le master Migration Studies, avec les interventions de plusieurs associations.

La question migratoire, qu’elle soit abordée sous l’angle de l’expérience des migrants, des politiques publiques ou des mobilisations solidaires est aujourd’hui au cœur de nombreux débats de société. Dans un contexte ou l’instrumentalisation politique et l’émotion spontanée prennent souvent le pas sur la réflexion, cette rencontre propose de mettre en perspective différentes modalités de construction des savoirs et de diffusion de la connaissance sur ce sujet.

Dans l’esprit qui a présidé à la création de l’Observatoire des migrations dans les Alpes-Maritimes, nous proposons de faire dialoguer des acteurs de terrain avec des universitaires et, à travers leur production artistique, des réfugiés, dans une démarche de décloisonnement des savoirs. On interrogera la façon dont ces diverses formes de connaissances peuvent s’alimenter pour une meilleure appréhension des enjeux de la migration par un large public.

Programme :

– Présentation de l’approche et des travaux de l’Observatoire, Pinar Selek

– Thèse en cours : Militarisation de l’espace, rapports spatiaux de race et de classe à la frontière franco-italienne : une géohistoire du contrôle des « indésirables » dans les Alpes du Sud, Sarah Bachellier, doctorante à l’Université de Grenoble.

– Variété des écritures autour de la frontière : Le manège des frontières (ObsMigAM, 2020) et Les Sentinelles : Chroniques de la fraternité à Vintimille (Teresa Maffeis et Aurélie Selvi, 2020)

– Rencontre avec des acteurs de terrain :
– Rendre compte des actions à la frontière (Agnès Lerolle CAFFI, Emilie Pesselier ANAFE)
– Les publications de la Cimade
– Le réseau éducation sans frontière

– Vernissage de l’exposition créée par les usagers d’un espace d’accueil pour réfugiés, Marilou Sarrut, doctorante à l’Université de Paris Cité.

Les échanges entre étudiants, acteurs de terrain et universitaires pourront être poursuivis autour d’un apéritif offert par l’Université Côte d’Azur

Ouvert au public sur inscription :
https://framaforms.org/inscription-controles-aux-frontieres-co-constructions-et-partages-des-savoirs-msh-nice-1668435304

Commémoration pour Ahmed Safi, mort à la frontière.

La crise de l’accueil des exilés montre toute son horreur sur mer, mais aussi le long des voies terrestres.

Il y a quelques jours, lundi 7 novembre, Ahmed Safi, un jeune homme afghan de 19 ans, est mort sur l’autoroute A10 près de Vintimille, percuté par un véhicule alors qu’il tentait de rejoindre la France.

Des solidaires souhaitent organiser une commémoration pour lui, afin que cette mort ne soit pas passée sous silence.

Nous nous retrouverons ce dimanche 13 novembre à 11h au rond-point de Ponte San Ludovico, à la frontière sur le bord de mer, pour lui dire adieu et lui rendre hommage. Il y aura par la suite un pique-nique collectif au même endroit.

Apportez des fleurs, des bougies et tout ce que vous voudriez lui dédier.

23èmes Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice

Du 24 au 26 Novembre 2022, se déroulera à Nice la nouvelle édition de ce festival dédié à la création. Le programme complet sera bientôt disponible, mais nous pouvons déjà annoncer que la soirée d’ouverture vous proposera le film « La Sentinelle », filmé en super 8 par l’équipe de Regard Indépendant, en hommage à Teresa Maffeis – qui était également membre de l’association. Texte et musique accompagneront le film en direct (performances de Sophie Perrone et Paolo Lizzadro).

Les Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice est un festival annuel qui a fêté ses 20 ans en 2018.

Rendez-vous des cinéphiles et cinéastes émergents, les Rencontres proposent des séances de projection de films argentiques, expérimentaux, régionaux et la diffusion des collections Super8 produites par Regard Indépendant et ses adhérents.

Les Rencontres portent bien leur nom puisque chaque année, des partenaires et des invités sont conviés au festival pour créer de nouveaux liens et proposer des programmations venant de tous horizons.

L’AdN s’expose : Rewinding Internationalism – Scenes from the 1990s

Les archives de l’AdN vont alimenter une partie de l’exposition Rewinding Internationalism: Scenes from the 1990s, qui se tiendra du 19 novembre 2022 au 31 mai 2023 au Van Abbemuseum de Eindhoven, aux Pays-Bas.

Réunissant plus de 35 artistes et collectifs, cinq nouvelles commandes et un certain nombre de projets de recherche collaboratifs, l’exposition explore l’internationalisme – en tant qu’idée et pratique – à partir de diverses perspectives. Revisiter ou « rembobiner » les années 1990 montre aujourd’hui un présent hanté par des questions, des événements et des chiffres qui remontent à trente ans auparavant.

Le programme du 19 novembre: 11.00 – 13.00 : Table ronde avec des artistes et chercheurs contributeurs dont Rouzbeh Akhbari, Aimar Arriola, Cecilia Barriga, Sara Buraya Boned, Sebastian Cichocki, Betsy Damon, Nancy Garin, Lubaina Himid, Felix Kalmenson, susan pui san lok / lok pui san, Didem Pekün, Guy Ouillon, Norbert van Onna, Bojana Piškur, Grace Samboh, Magda Stawarska, Linda Valdés et Paulina E. Varas. Modéré par : Nick Aikens

14h30 – 15h15 : Mots de bienvenue : Charles Esche (directeur Van Abbemusuem), Nick Aikens (commissaire, ‘Rewinding Internationalism’) et Sara Buraya Boned (Project Leader, Our Many Europes, L’Internationale).

17h30 – 17h45 : À l’écoute de l’eau. Performance conçue par Betsy Damon

18h00 : fermeture du musée

Appel à contributions – lieu de soutien à Vintimille Upupa

Depuis le printemps de cette année, un étrange oiseau vole dans le ciel de Vintimille… l’Upupa de notre bel infopoint!

L’Infopoint Upupa est un espace de soutien, de solidarité, de connexion et d’entraide pour toutes et tous les habitant∙e∙s de Vintimille et celles et ceux de passage.

Pour que ce lieu reste ouvert, accueillant et résilient, nous avons besoin de soutien, y compris économique, afin de garantir non seulement sa survie, mais surtout son épanouissement, en tant que point de rencontre des communautés, des individus et des réalités de la région!

Avec votre contribution, vous nous aiderez à :

  • Maintenir l’espace ouvert et couvrir les coûts de loyer et des frais courants.
  • Acheter quelques outils de base, nécessaires au fonctionnement de l’Infopoint : PC, articles de bureau, crédit téléphonique, chargeurs, téléphones portables, etc.
  • Imprimer du matériel d’information dans plusieurs langues.
  • Disposer d’un fonds pour couvrir des frais de procédures judiciaires et de déplacement.
  • Disposer d’un fonds pour la rédaction, la publication et la promotion de rapports de plaidoyer, pour l’organisation d’événements publics de sensibilisation à la situation frontalière, et pour la promotion d’activités de sensibilisation au sein de l’espace Infopoint.
  • Organiser des événements culturels et d’information pour faciliter la bonne coexistence entre les habitant∙e∙s et les personnes en transit.

Amour et lutte!

Soutien au Planning Familial !

L’AdN soutient bien évidemment le Planning Familial face au déferlement de haine qu’a suscité une de leurs récentes affiches. Nous reproduisons ci-dessous leur communiqué de presse daté du 19 août, ainsi que l’affiche concernée.

Le Planning familial, organisation féministe et d’éducation populaire, ses militant·es et ses responsables font depuis le 18 août 2022 l’objet d’une attaque extrêmement violente sur Twitter et sur d’autres réseaux sociaux, de la part de personnalités d’extrême-droite et de leurs sympathisant·es. Ces attaques prennent prétexte d’une affiche présentant une personne trans pour appeler à notre désubventionnement, pour questionner notre légitimité en tant qu’association de défense des droits des femmes et de lutte pour le droit à l’avortement.

Association agissant depuis plus de 65 ans, le Planning familial pratique un accueil inconditionnel des personnes, quelle que soit leur identité de genre. Parmi les plus de 300.000 personnes que nous rencontrons tous les ans lors de nos accueils, de nos animations et de nos actions, des personnes trans nous demandent conseil pour la contraception, l’avortement, le suivi médical de leur transition. Il nous appartient de les accueillir. Il nous appartient de faire en sorte qu’elles se sentent les bienvenues. Nous, féministes, n’accepterons pas de voir le Planning familial faire l’objet d’une campagne de dénigrement sur le dos des minorités de genre. Oui, notre accueil est inconditionnel. Oui, les personnes trans ont leur place dans notre mouvement. Rien ne peut justifier la violence des propos tenus depuis plusieurs jours à l’encontre de notre organisation et des personnes concernées.

Rien sauf la haine. Et cette haine, nous la combattrons sans faillir. Nous consultons nos conseils juridiques pour poursuivre ces instigateurs de haine, qui sont parfois des élu·es de la République. Les droits sexuels et reproductifs sont un tout : au Planning nous ne les hiérarchisons pas, nous nous battons tout autant pour l’avortement que pour la santé sexuelle des personnes trans ou encore pour l’accès des jeunes à l’éducation à la sexualité. Seule cette cohérence est efficace contre les antichoix. Nous appelons l’ensemble des organisations féministes, organisations politiques, syndicats, associations progressistes, allié·es à affirmer publiquement leur soutien au Planning familial, à ses militant·es, à ses valeurs, à ses combats, à ses actions quotidiennes auprès des publics.

Collecte et distribution solidaires de fournitures scolaires 2022

ADN – Cent Pour Un 06 – Habitat et citoyenneté – PCF 06
RESF 06 – Roya citoyenne – Tous citoyens !

 Collecte et distribution solidaires de fournitures scolaires 2022

Chaque année des enfants démunis vont à l’école mais n’ont pas les fournitures scolaires demandées. Leurs parents, souvent sans papiers ou demandeurs d’asile, ne perçoivent pas l’allocation de rentrée scolaire et ne peuvent acheter le matériel scolaire nécessaire pour la rentrée des classes.

L’an dernier vos dons et notre collecte ont permis à 315 enfants démunis de recevoir un kit de base de fournitures (cartable, trousse, cahier, stylo, crayon, feutres, gomme, règle, etc.).

Vous pouvez soit apporter des fournitures neuves ou en bon état soit faire un don qui permettra d’acheter des fournitures neuves et de les distribuer aux enfants.

Liste du matériel le plus recherché :

  • Cartables et sacs à dos
  • Calculatrices collège et lycée
  • Dictionnaires
  • Cahiers 24×32, protège-cahiers
  • Grands classeurs et intercalaires
  • Papier canson, chemises à élastiques, porte-vues
  • Feutres et surligneurs
  • Compas, matériel de géométrie, ciseaux, colle en stick
  • Feuilles simples et doubles
  • Stylos billes de toutes les couleurs
  • Crayons à papier

Dépôt des fournitures dans les locaux du PCF :

  • A Nice (6 rue Balatchano) les 23, 24, 25, 26 et 30 août de 10h à 17h
  • A La Trinité (82 Bd Général de Gaulle) les 23, 24, 25, 26 et 30 août de 10h à 12h

 Dons financiers :

 Distribution des fournitures aux familles :

  • A Nice (6 rue Balatchano) le mercredi 31 août de 14h à 18h et le samedi 3 septembre de 10h à 12h
  • A Cannes (40 rue Jean Gras, bat. Le Cézanne C, Cannes La Bocca) le mercredi 31 août de 14h à 18h

Solidairement,

ADN – Cent pour Un 06 – Habitat et citoyenneté – PCF 06 – RESF 06 – Roya citoyenne – Tous citoyens !

Procès de solidaires : Raphaël définitivement relaxé

Communiqué de son avocat, Zia Oloumi :

« Une nouvelle victoire du droit : Raphaël est définitivement relaxé après 5 ans de bataille judiciaire !
Le 26 juin 2017 sur la ville de Breil-sur-Roya à 23h05 Raphaël FAYE-PRIO, 19 ans, est contrôlé par des gendarmes au volant de son véhicule conduit par quatre passagers « ne disposant d’aucun papier d’identité », qu’il avait récupéré à la gare de la ville voisine pour les déposer chez Cédric Herrou.
Le parquet a poursuivi Raphaël, membre de l’association Roya Citoyenne, pour aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d’un étranger en France, en transportant, dans son véhicule deux ressortissants maliens et deux ressortissants libyens. Il risquait 5 ans d’emprisonnement.
En octobre 2017, après avoir constaté que l’un des passagers pouvait avoir la nationalité française, le tribunal correctionnel de Nice déclare le Raphaël coupable concernant les trois passagers et le condamne à 3 mois de prison avec sursis. Le tribunal estime que l’immunité humanitaire dont il se prévaut pour s’exonérer de sa responsabilité ne s’appliquerait pas dès lors que son action n’aurait pas été « accomplie dans un but exclusivement humanitaire ».
En janvier 2019, la Cour d’Apple d’Aix-en-Provence, bien connu pour sa sévérité à l’égard des solidaires, confirme la condamnation en la réduisant à deux mois avec sursis. La Cour estime que les actes de Raphaël n’avaient pas un but exclusivement humanitaire en ce qu’ils seraient « dépourvus de toute spontanéité et constituent une intervention sur commande sans connaissance de l’éventuelle situation de détresse des migrants qu’il savait avoir pénétré illégalement en France » et se sont inscrits, « dans le cadre d’une démarche d’action militante en vue de soustraire sciemment des personnes étrangères aux contrôles mis en œuvre par les autorités pour appliquer les dispositions légales relatives à l’immigration »
Le 26 fév. 2020, la Cour de cassation casse l’arrêt de la Cour d’appel et renvoi devant la Cour d’appel de Lyon précisant les contours de l’immunité humanitaire qui :
– ne vise pas la « situation de détresse des migrants » comme un élément constitutif;
– ne limite pas la protection « aux actions purement individuelles et personnelles » en excluant « une action non spontanée et militante exercée au sein d’une association » ;
– prévoit que la protection soit écartée si l’aide apportée était de soustraire sciemment des personnes étrangères aux contrôles mis en œuvre par les autorités pour appliquer les dispositions légales relatives à l’immigration. Dans ce cas, le mobile doit être caractérisé et les juges ne peuvent se contenter de procéder par voie d’affirmation. »
Et voila que 5 ans après les faits, la Cour d’appel de Lyon relaxe totalement Raphaël.
Belle victoire encore de la fraternité !
Heureux d’avoir mené cette nouvelle bataille pour le droit. »

L’expo photo « Europe, ouvre-toi » tout le mois de juin chez Amnesty International

La Journée Mondiale des réfugiés, c’est tout le mois de juin !

Amnesty International, 36 rue Gioffredo à Nice, vous accueille tous les jours (sauf lundi, mercredi et dimanche) du 3 au 30 juin – 14h30-17h30 pour visiter cette expo/reportage de l’AdN qui a déjà beaucoup voyagé !

Vernissage le vendredi 3 juin à partir de 18h30, avec la participation de Aurélie Selvi, journaliste, qui dédicacera le livre qu’elle a co-écrit avec Teresa Maffeis, « Les Sentinelles – Chroniques de la Fraternité à Vintimille« .

Vendredi 10 juin à 18h30, projection du très bon film documentaire sur les enfants migrants « Shadow Game » (réservation conseillée).

Appel : L’art, la politique et les carnavals indépendants à Nice dans les années 1990

Merci de faire circuler autour de vous !

Dans le cadre d’un projet de recherche et d’une exposition intitulés ‘Rewinding Internationalism’ nous recherchons des documents d’archives liés à un certain nombre d’activités artistiques, politiques et sociales qui se sont déroulées à Nice pendant les années 1990 et le début des années 2000.

Ces années ont été marquées à Nice par un grand nombre d’activités militantes et culturelles qui semble sans précédent dans l’histoire récente de la ville : Association pour la démocratie à Nice (AdN) en 1991 suite à la candidature de Jean-Marie Le Pen au conseil régional et leurs nombreuses collaborations avec des artistes et des producteurs culturels ; la pratique collective de Zou Mai et Nux Vomica et les Carnavals indépendants qui ont suivi, en partie en réaction à l’image touristique de Nice ; l’occupation d’une caserne abandonnée par le Collectif des Diables Bleus en 1999 et les six années d’activité collective qui ont suivi. Tous ces événements témoignent d’un mélange unique de pratiques politiques et artistiques, fondées sur un travail collectif et auto-organisé. Dans l’histoire de Nice – et même de l’Europe – il s’agit d’une micro-histoire inspirante d’artistes et de militant.e.s se réunissant pour imaginer et mettre en scène différentes manières de travailler et de vivre ensemble à une époque de mondialisation galopante d’une part, et de montée des nationalismes d’autre part.

Pourtant, cette histoire reste largement méconnue. Dans le cadre d’une exposition de grande envergure qui aura lieu au Van Abbemuseum aux Pays-Bas en novembre 2022 et à la Villa Arson en 2023, le commissaire et chercheur Nick Aikens a mené des recherches sur cette période à Nice. Après avoir parlé à plusieurs protagonistes de cette histoire, il cherche maintenant à rassembler des photos, des documents et des enregistrements liés à l’AdN, aux collectifs, aux carnavals et aux manifestations politiques de 1991 à 2004. L’espoir est qu’une sélection de ce matériel soit présentée lors des expositions aux Pays-Bas et à Nice. Ils seront présentés aux côtés d’autres études de cas et projets artistiques qui s’intéressent aux années 1990 et à la manière dont les artistes, les activistes et les intellectuels ont proposé différentes approches de l’internationalisme – que ce soit par le biais de la solidarité transnationale ou de projets ancrés localement qui ont insisté pour rester ouverts au monde, comme ce fut le cas à Nice.

Tout le matériel utilisé dans le cadre du projet d’exposition sera crédité et tous les coûts associés à la reproduction / mise en forme du matériel seront couverts. Le matériel peut être envoyé par courriel à n.aikens@vanabbemuseum.nl.

Veillez bien à laisser des informations claires, détaillant le type de document, les crédits d’un(e) photographe si nécessaire et vos coordonnées. Merci !

Nick Aikens (Curator, Van Abbemuseum)

Procès de solidaires à Imperia

L’AdN est toujours allée soutenir les militant.es italien.nes devant les tribunaux – et elle continuera encore. Ci-dessous, leur communiqué au sujet du prochain procès – ce sera le 23 mai à Imperia.

Bonjour à tous.tes !

En mai, les procès contre plus de 30 activistes solidaires se poursuivent à Imperia. En 2015/2016, elles avaient soutenu les personnes exilées en lutte contre la violence et l’injustice à la frontière française.
Les accusations vont de l’occupation à la résistance, en passant par la complicité.
Une présence solidaire, créative et bruyante devant le tribunal est la bienvenue: non seulement pour soutenir les personnes accusées, mais surtout pour se rappeler qu’après sept ans, la saleté de frontière continue de tuer, d’exploiter, de violer et d’opprimer des personnes qui veulent simplement continuer leur vie en Europe mais n’ont pas le bon papier pour le faire.

Dates des comparutions pour le mois de mai, Tribunal d’Imperia :
-le 5 mai à 10h30
-le 23 mai à 9h00.

L’objectif de l’État est bien sûr d’affaiblir la solidarité, de faire oublier ce qui se passe à la frontière de Vintimille (et pas seulement), de briser les expériences d’autogestion et d’empêcher l’autodétermination des personnes en voyage.

Nous ne voulons ni oublier ni détourner le regard, c’est pourquoi chaque rendez-vous au tribunal sera une nouvelle occasion de le répéter haut et fort :

A bas la frontière, à bas la prison !!!

Migrants : Ouverture d’un Infopoint à Vintimille

Journée d’ouverture Infopoint « UPUPA »

OUVERTURE DE L’INFO POINT « UPUPA » / 8 mai / Ventimiglia, Via Tenda 52

Le 8 mai, nous célébrons l’ouverture de l’Infopoint « Upupa » – un espace de soutien, de connexion et d’entraide pour toutes les personnes qui vivent et passent par Vintimille. Nous invitons les organisations, les collectifs et les individus toustes à se joindre à nous ce jour-là et à envisager comment on pourrait rendre Vintimille un lieu plus accueillant et solidaire. L’infopoint sera ouvert toute la journée de 10h00 à 18h00 – passez nous voir et discuter !

Au cours de la journée, il y aura également un programme, tel que :
Open Lunch – tout le monde apporte quelque chose ; tout est partagé.
Espace créatif
Musique live en soirée

Si vous avez d’autres idées, des souhaits ou si vous voulez nous soutenir pour la journée d’ouverture, contactez-nous sur progetto20k@gmail.com.

Violences d’extrême-droite à Nice – encore et toujours.

Dès la création de l’AdN au début des années 90, nombreuses furent les agressions physiques subies par les militant.es – mais aussi par ceux et celles des autres associations s’opposant à l’extrême-droite. Bombe lacrymogène, barres de fer, voire parfois menace avec arme à feu. L’extrême-droite ne changera jamais, comme en témoigne le récit du Collectif Antifasciste 06 ci-dessous, relatant les faits s’étant produits après la manifestation du 1er mai.

« Dimanche dernier, des personnes présentes au traditionnel défilé du premier mai ont subi une attaque violente au moment de quitter le cortège niçois arrivé place Garibaldi.
A peine ont-ils pénétré dans la vieille ville que les 5 victimes sont prises en étau par une dizaine de supposés membres des «  »Zoulous Nice », un groupe fasciste local ultraviolent.  »c’est vous qui avez crié antifascistes?!’. Sans attendre de réponse, les néo-nazis arrachent les journaux militants des mains des agressés sur qui ils font pleuvoir les coups.
Dans ce déchainement de violence, les étals des magasins alentours sont saccagés. Les cogneurs disparaissent dans la foule. L’attaque est furtive et planifiée. Personne n’a vraiment le temps de réagir. Les commerçants et nombreux touristes présents restent médusés.
Une nouvelle fois, les membres de ce groupe d’extrême-droite entrainés pour ce genre d’attaque avait bien préparé leur action. Certains de leur bande suivaient le cortège depuis un moment pour repérer des visages ; se coordonnant avec le reste de leur équipe par téléphone, anticipant ainsi les déplacements et leur stratégie offensive.
De nombreuses plaintes sont en cours et il semblerait que la police s’intéresse sérieusement à cette énième attaque. Samedi 7 Mai, un des membres du collectif antifasciste donnera une interview à Nice Matin pour parler des néo-nazis et de leurs nombreuses agressions politiques. Article qui sera probablement diffusé rapidement.
Alors que dimanche 8 mai sera commémorée la reddition de l’Allemagne nazie, il serait opportun que les policiers initient un gros coup de filet dans ce groupe de néo-nazis. Nous espérons que les multiples plaintes que nous avons déposées, accompagnées d’images vidéo de l’attaque, signent la fin de ce groupuscule de combat. »
 
Voir la publication du collectif antifasciste : https://www.facebook.com/ActionAAM/posts/304557711856616

Solidarité avec la population ukrainienne, les Russes et Bélarusses engagé.es contre la guerre et toutes les personnes exilées

Rassemblement jeudi 17 mars, à 18 heures
Place Masséna à Nice

Les associations signataires se joignent à l’appel national* à manifester le jeudi 17 mars, dans toutes les villes de France, en solidarité avec la population d’Ukraine victime du crime d’agression commis par le gouvernement russe contre leur pays.

Ensemble, demandons à tous les responsables politiques européens de se mobiliser pour :
– obtenir un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes,
– obtenir la fin immédiate des attaques ciblées et indiscriminées contre les civils et infrastructures civiles,
– fournir aux victimes de la guerre toute l’assistance humanitaire possible, et assurer un passage sûr à tous les civils pris dans le conflit,
accueillir toutes les personnes fuyant l’Ukraine à la recherche d’un refuge,
– s’assurer qu’aucune personne, quelle que soit sa nationalité, ne soit bloquée aux frontières ukrainienne ou européenne (externes ou internes de l’UE), et que toutes puissent trouver une protection dans des conditions dignes et respectueuses de leurs droits, dans l’Union européenne,
– mobiliser des moyens pour que les activistes ukrainien·nes pour la démocratie et les droits humains soient protégé·es, accueilli·es, et soutenu·es,
– assurer par tous les moyens possibles soutien et protection aux acteurs de la société civile russe et bélarusse opposés à la guerre,
– préserver les canaux d’information permettant aux populations ukrainienne, russe et bélarusse de recevoir des informations fiables,
– lutter contre l’impunité des responsables de crime d’agression et de crimes de guerre.

Jeudi  17 mars, soyons nombreuses et nombreux à exprimer notre solidarité et notre soutien aux citoyen·ne·s et organisations ukrainien·nes, russes et belarusses engagé·es pour les droits humains et contre la guerre et à toutes les victimes de ce conflit.

Signataires de l’appel local : ADN (Association pour la démocratie à Nice),  Amnesty International 06, Cimade 06, CCCFD Terre Solidaire, Habitat et Citoyenneté, Pays de Fayence Solidaire, Pax Christi, Réseau Education Sans Frontière (RESF) 06, Syndicat des Avocats de France(SAF) 06, ainsi que Somico 06 – SOutien MIgrants COllectif 06 : Artisans du monde 06 – ATTAC 06 – Citoyens solidaires 06 – CLAJ 06 – Collectif citoyen Bevera / FSU 06 / LDH PACA / LDH Nice / LDH Cannes-Grasse / Mouvement de la paix 06 / MRAP 06 / Réseau décolonial 06 / RESF 06 / Roya citoyenne / SUD-Solidaires 06 / Vallées solidaires.

* Signataires de l’appel national : Alliance Sciences société, Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés, Amnesty International France, Anafé, le Barreau de Paris, la Chaîne de l’Espoir, CCFD-Terre Solidaire, CEDETIM, Centre Primo Lévi, Cimade, Coopératives européennes Longo Maï, Coordination SUD, Elena, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, European Prison Litigation Network, Euro Créative, Forum Civique Européen France, Gisti, les Nouveaux Dissidents, Russie-Libertés, Secours Islamique France, Solidarités Internationales.

 

Soirée courts-métrages / Hommage à Teresa Maffeis

Dans le cadre du festival Au Cinéma pour les droits humains d’Amnesty International et de la Fête Nationale du Court en partenariat avec Héliotrope,  une soirée de projections de court-métrages aura lieu au Cinéma Belmondo/Mercury à Nice, le samedi 19 mars à 20h30 – la séance est gratuite.

Initialement, Teresa Maffeis aurait dû co-animer cette séance avec Jean-Luc Levénès (coorganisateur du festival d’Amnesty), puisqu’elle faisait partie du Comité de sélection du Festival. Afin de lui rendre hommage, cette séance inclura un film hors-compétition, « The End », co-réalisé par Teresa au sein du collectif le Radis Calciné, qui remporta le Prix du Jury et le Prix du Public en 2015 aux Rencontres de Cinéma et Vidéo de Nice organisées par Regard Indépendant.

Deux réalisateurs seront présents lors de cette soirée : Marc Hericher pour le film « Absence », et Guy (le compagnon de Teresa pour le Radis Calciné) pour le film « The End ». Avec, sous réserve, la présence de Laurent Trémeau, Directeur artistique d’Héliotrope. Le programme complet des 9 films présentés est ici.

Pour réserver votre place : reserveacdh@gmail.com

Image extraite du film The End.

Fête des Sentinelles / Journée de l’engagement à Nice

Le 4 février dernier, Teresa Maffeis, co-fondatrice de l’AdN en 1991, s’est éteinte brutalement après plus de 50 ans de luttes. Située au carrefour de la politique, du social et du culturel, elle aura marqué de son empreinte indélébile le tissu associatif local. Réfugié.es, sans-papiers, roms, mal-logé.es – elle a sans doute sauvé la vie de quelques personnes, et l’existence de très nombreuses autres. Femme d’engagement, Teresa ne s’interrompait jamais en chemin. Toujours terminer ce qu’elle avait entamé. Quelle que soit la grandeur ou la modestie de la tâche, médiatique ou non.

L’AdN et ses proches vous proposent de lui rendre un hommage qui lui ressemble le 20 mars prochain. Bien sûr, Teresa était aussi une femme de fête et de créativité. Cette journée sera aussi cela. Mais cette journée ne peut faire l’impasse sur ses actions dont nous devrions tous et toutes prendre une part, si petite soit-elle. Baptisée « Fête des Sentinelles » (du livre « Les sentinelles – Chroniques de la fraternité à Vintimille » qu’elle co-écrivit avec la journaliste Aurélie Selvi), cette journée s’appuiera sur une action d’engagement concrète proposée (de longue date) par Resf06 sur la Place Garibaldi – Teresa et l’AdN faisant partie de ce réseau depuis le début. Elle se poursuivra par une balade festive et en musique qui nous fera converger vers la plage des Ponchettes pour un repas partagé et un bain de l’engagement, en clin d’oeil au bain de la démocratie organisé par l’AdN à ses débuts en 1991. Un concert pour les droits des femmes (également prévu de longue date) aura lieu Rue de la Buffa sous l’égide de Habitat & Citoyenneté et du Planning Familial 06, deux associations auxquelles Teresa était très liée, alors qu’un projet concret de scolarisation des enfants roms sera présenté aux Ponchettes, où A. Selvi dédicacera également le livre mentionné plus haut. Enfin, la soirée se prolongera si votre cœur y est, sous une forme qui n’est pas encore définie.

En ces temps de campagne électorale, nous comptons également sur la discrétion des visuels d’organisations (banderoles, tracts, etc…) aussi sympathiques nous soient-elles. Bien évidemment, on ne fera pas la chasse aux simples badges. Des pancartes d’associations dont Teresa était  membre nous semblent toutefois appropriées.

Vous êtes donc cordialement invité.es à venir le 20 mars Place Garibaldi à Nice, à partir de 10h30, avec votre sourire, votre créativité, votre maillot & serviette de bain, votre picnic… et du vert, beaucoup de vert !!!

Au cinéma pour les droits humains

Le festival « Au cinéma pour les droits humains » d’Amnesty International se déroule du 1er au 31 mars 2022, il s’agit de la neuvième édition. Se déroulant sur plusieurs sites (Paca, Corse, Languedoc, Auvergne – Rhône Alpes et sur toute la côte méditerranéenne), il offre un large panel de courts et longs métrages, documentaires ou fictionnels.

Vous pouvez retrouver la programmation sur le site officiel.

Pour Nice, quelques liens utiles :
La programmation à la médiathèque Raoul Mille.
Cinéma Belmondo/Mercury : séance du 19/03, séance du 27/03, séance du 30/03, tout le programme dans cette salle.
Cinéma Megarama Saint Jean d’Angély, avec le film Fritzi (tarifs réduits).

Le Festival, c’est aussi à l’excellent Cinéma de Beaulieu, avec le film L’Empire du Silence.

 

 

Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Beaucoup d’initiatives à Nice les 8, 9 et 12 mars !

Le Collectif Droits des Femmes 06
(Cliquez sur le flyer pour l’agrandir)
Partout les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes. Nous sommes debout ! Nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité !
ENSEMBLE, EN GRÈVE FÉMINISTE LE 8 MARS !
Place Masséna
: à partir de 10h30 ateliers pancartes, banderoles et barricades.
12H30 : Rassemblement 13h départ de la Marche pour l’égalité femmes/hommes.
15h40 : Heure à partir de laquelle chaque jour les femmes travaillent gratuitement. Action symbolique.

Planning Familial 06

Terre Bleue
Une manifestation conciliant mobilité et droits des femmes, quoi de plus normal ? Et pourtant…
En présence de la marraine, Sara DANIEL 🌍 grand reporter à L’Obs spécialiste du Proche-Orient.
NICE 8 MARS – Place MASSENA – 12h30
Faire du VELO reste encore aujourd’hui une pratique condamnable et condamnée dans certains pays, notamment pour les FEMMES. Métaphore de LIBERTE pour des êtres auxquels on en CONFISQUE un peu plus chaque jour, nous avons choisi d’en faire le symbole solidaire en cette Journée Internationale des Droits de la Femme. Nombre d’états répriment et punissent ce sport jusqu’à infliger des sanctions mortelles. Par solidarité et pour rappeler à toutes ces femmes (et ces hommes) que nous pensons à elles·eux, nous organisons dans les villes et communes volontaires, en partenariat avec des associations, ce rassemblement. Cette année est placée sous le signe des femmes afghanes qui paient un lourd tribut depuis le retour des talibans.

Festival Festives #2
Le 27 novembre 2021 se tenait à Nice la 1ère édition de FESTIVES ! lors de la “Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes”. À cette occasion, un collectif d’associations,
d’artistes et autres actrices et acteurs culturels, appelait à se retrouver pour donner une visibilité à cette mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles. 
Les membres du collectif proposent FESTIVES ! #2, les 8-9 et 12 mars 2022, en écho à la « Journée internationale des droits des femmes ».  Cette seconde édition du festival relance le pari d’ouvrir des espaces de réflexion et de création sur les inégalités de genre façonnant nos représentations du monde et notre rapport aux autres. La manifestation FESTIVES ! #2 espère déconstruire et dépasser ces normes, afin d’ouvrir les possibles pour que chaque personne, quel que soit son sexe ou son genre, puisse vivre libre de toute violence.
A L’Entre-Pont, 89 route de Turin, Nice :
* Mardi 8 mars : 19h-21h
* Mercredi 9 mars : 10h30-21h (cliquez le programme ci-contre)
A la Trésorerie, 13 rue Trachel, Nice :

* Samedi 12 mars : 10h30-21h
Soyez les bienvenu·es, entrée libre !
UNE MANIFESTATION CONÇUE ET RÉALISÉE PAR : Association DEL’ART • CIDFF 06 • Book Club Féministe • Planning Familial 06 • thankyouforcoming • Nomada • CRIPS Sud • L’Entre-Pont • Grenades Rouges • MAMAC
Le programme complet du festival (cliquez pour agrandir) :

 

Hommages à Teresa Maffeis

Teresa, co-fondatrice de l’AdN en 1991 s’est éteinte brutalement vendredi 4 février, laissant près de 50 ans de luttes derrière elle, et un tissu associatif local auquel elle aura largement contribué.
Son cercueil (fermé) sera exposé à Nice, dans un salon de l’Athanée, 42 boulevard Saint Augustin à Nice (arrêt Ferber en tram ou bus). La plage horaire afin de venir vous recueillir est de 8h à 18h, tous les jours du lundi 7 février au vendredi 11 février. Il n’y aura pas de cérémonie, mais vous pourrez laisser un mot sur les cahiers de doléances. Pour ceux et celles qui voudraient amener des fleurs, Teresa adorait les bouquets simples, sans fioritures ni emballage – sa fleur préférée étant les anémones. Teresa était aussi persuadée que le changement politique dont elle rêvait passait par la culture, l’art, la créativité et la joie. Aussi, nous (la famille) vous demandons de lui faire une dernière visite comme si vous partiez la voir en manifestation. Trouvez un piquet ou une baguette, et fixez-y votre panneau – exprimant votre monde meilleur : revendicatif, artistique, poétique… comme bon vous semblera. La création comptait vraiment pour elle, impossible d’aller en manif avec la même pancarte que les autres ! Et bien sûr, vous laisserez la vôtre sur place.
Teresa considérait l’engagement en son sens premier : celui de faire la promesse de tenter de changer concrètement et sincèrement le monde à son niveau. Bien évidemment, les frictions furent donc nombreuses, et souvent très blessantes, voire humiliantes pour elle, avec certaines formations ou « personnalités » politiques. Elle n’aurait donc pas souhaité de couronnes ou affichage de partis dans cet espace, ni la présence de ceux et celles qui l’ont ainsi offensée.
Nous discuterons cette semaine avec sa famille et ses amis proches afin de définir les contours d’une cérémonie festive et populaire – bien plus à son image – dans les semaines à venir. Une fois ceci décidé, bien évidemment toutes les bonnes volontés pourront (devront !) venir nous aider. Vos pancartes serviront de matière première !

 

Nice : l’écueil des étranger.e.s

La situation de l’accueil et de l’hébergement à Nice et dans le département des Alpes Maritimes est devenue catastrophique.

La majorité des personnes exilées, une fois la frontière franchie à Vintimille, ne se maintiennent pas à Menton, où la proximité géographique avec la frontière est dangereuse pour elles avec le risque de se voir « raccompagnées » en Italie.

Elles rejoignent Nice pour y demander l’asile ou dans l’espoir de régulariser leur situation.

Or à Nice, l’hébergement, tout comme le logement, est un problème général et, particulièrement, en ce qui concerne les Centre d’Accueil pour Demandeur d’Asile (aussi rares qu’en région parisienne), le 115 totalement saturé, les Accueils de nuit qui n’accueillent pas les familles avec enfants et exigent une régularité de séjour, ce qui est totalement hors la loi.

A ce jour, de nombreuses familles qui arrivent et demandent l’asile dorment dehors. Certaines trouvent une place au sein d’hébergements solidaires, chez des particuliers, ou à l’hôtel via quelques associations qui œuvrent sans subventions d’état et grâce à des dons militants.

Aujourd’hui, la situation est devenue intenable, d’autant que les nuits d’hiver sont froides aussi dans le Sud, que la Covid y est très active et que ni l’OFII ni la préfecture ne font l’effort nécessaire à remplir les engagements signés par l’Etat en matière d’accueil des exilés.

Nice n’est pas vue sous cet angle.

Nice, c’est la promenade des Anglais, la mer, le tourisme.

Pourtant, Nice, 5ème ville de France est aussi la 4ème en termes de pauvreté. 78 000personnes y vivent avec moins de 900€ par mois.

Récemment, Emmanuel Macron y est venu poser la 1ère pierre de l’hôtel des polices, dans l’hôpital Saint Roch fermé depuis 2015, qui comptait pourtant des lits, des sanitaires, etc. Cet ancien hôpital aurait pu servir de centre d’accueil… Et des personnes, des familles continuent à dormir, à survivre à la rue.

Nice n’est pas « nice » !!!

Cliquez pour lire la lettre envoyée au Préfet du 06.

Nice : aides aux personnes en difficulté.

CETTE PAGE EST  MISE A JOUR  RÉGULIÈREMENT.
Faites nous  de vos initiatives Contact : 06 03 51 28 32

Soliguide  Un guide très complet

 

 

 

 

 

Téléchargez la plaquette du 115-06 2020-2021

Il existe un site national vous permettant de connaître et simuler toutes les prestations sociales auxquelles vous avez droit en quelques clics. C’est ici.

Vous cherchez une Maison des Solidarités Départementale près de chez vous ? C’est ici.

Retour de l’aide administrative à la mairie de Nice. Permanence d’écrivain public au 5 rue de l’Hôtel de Ville, tous les lundis – sur rendez-vous au 04.97.13.20.00

Croix rouge: ruelle Saint François (VIEUX NICE) : Reprise des petits déjeuners à compter du 8 juin, le mardi et le vendredi de 9H à 12H .

Information importante : Délais allongés, services engorgés : la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 cause « des situations problématiques » à de nombreux étrangers qui peinent à renouveler leur titre de séjour dans les Alpes-Maritimes ; selon la préfecture qui doit aussi traiter 5.000 demandes liées au Brexit.

Lundi1er mars, le préfet a publiquement appelé les « employeurs qui pourraient être tentés de mettre fin à des contrats avec des personnels en attente d’un document » à « patienter et nous contacter ».

Les demandeurs d’asile peuvent se faire vacciner au centre de vaccination 10 rue Hancy à Nice, sans rendez vous, sur présentation de leur ATDA (même les primo-arrivants sans CSS) ; Le mardi de 13h à 16h ; Le jeudi de 8h30 à 11h30.

VACCINATIONS possibles par l’équipe médicale du CHU Pasteur si la personne s’inscrit auprès d’une association en indiquant  son nom, prénom, date de naissance, téléphone.

Accueil de jour du secours catholique Nice.
Accueil-café,Accueil-écoute, Soutien psychologique,Accès aux droits, démarches numériques,Hygiène solidaire, Domiciliation, Apprentissage Français-Langues étrangères.
Téléchargez la plaquette.

MESURES COVID-19
Consultez le document sur la campagne de vaccination FTM06.

ALIMENTATION
Secours Populaire :
– Appel à associations et bénévoles pour participer à une nouvelle organisation d’un service rendu tous les matins à une population SDF – 100 personnes en bénéficiaient chaque matin.
– Courrier au préfet
– Adresses des établissements
Télécharger le document
Une majorité des épiceries sociales sont ouvertes. La liste est téléchargeable ici.
Habitat et citoyenneté : reste ouvert aux jours et horaires habituels. Démarches juridico-administratives (uniquement sur rendez-vous), demandes d’hébergement, épicerie, aide à la scolarisation et aux cantines. L’association dispose d’un terminal de paiement pour les cartes bancaires et ADA.
Tel : 09 53 14 66 86
Mail : habitat.citoyennete@gmail.com
Restos du coeur à Nice Les usagers peuvent prendre rdv par téléphone aux jours et heures d’ouverture des sites. Numéro de téléphone ci-dessous.
Tel 06 60 49 22 76 ou le 06 08 91 56 66.
50 Boulevard Jean-Baptiste Vérany
Tel.:  04.93.89.21.06 /
06 85 97 36 25.
– 22 boulevard de Falicon :
Tel.: 04 93 51 94 93.
– 18 Avenue Paul Montel.
Tel.: 09 81 65 23 11.
– 155 Route de Turin :
Tel.: 04 93 56 73 94.
– 21 rue Dabray :
Tel.: 04 93 80 03 67
Le Fourneau économique: situé 2 rue Badat à Nice, donne des repas à emporter pour 1€ (ou gratuit avec un bon délivré par une association caritative), ou un repas sur place  — lundi, mardi, jeudi et samedi – Fermeture mercredi, vendredi, dimanche et jours fériés.
L’entraide protestante, 19 rue Maccarani à Nice : le jeudi de 14H à 17H, don possible d’un ticket pour un repas au fourneau économique ou d’un colis alimentaire adapté. Contact: 07 83 24 53 11.
Points d’eau : Ici, consultez la liste des fontaines en fonctionnement.
 

Continuer la lecture de Nice : aides aux personnes en difficulté.

DAL06 : nouvelles permanences

Le DAL06 reçoit désormais le mardi de 14h à 16h30, uniquement sur rendez-vous.

Nous cherchons également un local pouvant nous accueillir dans le quartier Nice-Est où nous avons beaucoup de demandes – Teresa & Zohra.

Hubert Jourdan nous a quittés / Hommage samedi 20 novembre

Hubert Jourdan, figure emblématique de la défense des droits humains, qui avait fait de sa maison un lieu de répit pour des centaines de personnes en exil, nous a quittés. Il est l’une de nos sentinelles et nous ne l’oublierons jamais. Nous vous partageons ici un portrait de lui, signé de la dessinatrice Marie Khaldi, ainsi que les pages du livre « Les Sentinelles – Chroniques de la fraternité à Vintimille » qui lui sont consacrées.

Nous lui rendrons hommage au cours de notre rassemblement pour les droits des jeunes qu’il aimait tant.
Ce samedi 20 novembre, à 14h30, devant la bibliothèque Raoul Mille (Libération – ancienne gare du Sud).

 

Feminist Asylum : Communiqué de presse

Communiqué de presse – 11.11.2021

Feminist Asylum : pour la reconnaissance effective des motifs d’asile spécifiques aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQI+

Pétition à signer sur www.feministasylum.org

Les violences sexuelles et sexistes -notamment les violences domestiques, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé, les mutilations génitales, la traite humaine, les législations discriminatoires, la répudiation, la privation de leurs enfants- sont autant de motifs spécifiques aux femmes, filles et personnes LGBTIQA+ qui les poussent à fuir leur pays et à demander l’asile en Europe.

Fuir, prendre la route c’est être ensuite presque systématiquement exposée à la violence et à l’exploitation au long du parcours migratoire : violences sexuelles exercées par les passeurs ou dans les camps de réfugié·e·s, exploitation sexuelle ou par le travail forcé, enfermement dans des réseaux de traite des pays de transit, y compris dans les pays européens, menaces, traumatismes et dangers subis par leurs enfants. A l’arrivée en Europe, les procédures d’asile sont inadaptées et l’accueil indigne !

Pourtant depuis 2008, la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains a établi  l’obligation d’accueil en Europe des personnes victimes de traite et les conditions nécessaires à celui-ci. Puis en 2011, la Convention d’Istanbul signée par touslespays européens, a élargi les motifs d’asile énoncés dans la Convention de Genève de 1951 aux persécutions et violences faites aux femmes fondées sur le genre: dans ces cas, la protection internationale est un droit !

Mais force est de constater que dans la pratique, les pays d’Europe respectent rarement leurs engagements : les motifs de demande d’asile liés aux violences fondées sur le genrene sont pas pris en considération soit parce que les conditions d’audition et d’analyse ne sont pas propices à la mise en évidence de ces violences spécifiques, soit parce que ces obligations d’accueil sont ignorées par les représentants des autorités nationales.

Nous militantes qui vivons en Europe, nous voulons que les choses changent. Nous refusons que les personnes victimes de violences fondées sur le genre, au lieu d’être protégées, continuent à être traitées comme des indésirables. Nous voulons faire entendre nos voix jusqu’aux dirigeants européens pour que les motifs d’asile spécifiques aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQI+ soient effectivement reconnus. Aujourd’hui 11 novembre 2021, nous appelons les peuples d’Europe à soutenir notre démarche citoyenne en signant la pétition européenne qui se trouve dans plusieurs langues sur le site www.feministasylum.org.

Cette pétition est adressée à la Commission européenne, au Parlement européen, au Conseil européen et à tous les gouvernements nationaux de l’espace Schengen. Elle demande la mise en place de mesures concrètes pour que toutes les Conventions internationales signées en Europe et dans l’espace Schengen ne restent pas lettres mortes.

Nous demandons :

  • le déploiement par la Commission européenne et les gouvernements nationaux des moyens nécessaires à la mise en place de procédures et de structures adéquates pour la reconnaissance effective des motifs d’asile spécifiques aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTIQA+
  • l’application effective de la Convention d’Istanbul et de la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains – garantie par la mise en place d’une structure de surveillance européenne- afin que les victimes de violences fondées sur le genre soient reconnues, soutenues et bénéficient d’une protection internationale ;
  • des voies légales facilitées permettant aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTIQA+ de déposer une demande d’asile en Europe.

Cette pétition est lancée par la coalition Feminist Asylum, qui regroupe d’ores et déjà des mouvements, collectifs, associations, partis et syndicats engagés dans la défense des droits des migrant-e-s et  des droits des femmes et des personnes LGBTIQA+.

La campagne de récolte de signatures se poursuivra durant 6 mois permettant à d’autres collectifs citoyens, mais aussi à toute personne individuelle de faire entendre sa voix et de manifester son appui pour mettre fin aux politiques de fermeture des pays européens.

Les pays d’Europe ont les moyens de mettre en place une terre d’asile digne de ce nom. Toute personne qui a subi des violences sexistes et sexuelles dans son pays ou sur la route de l’exil doit obtenir l’asile et bénéficier de conditions d’accueil et de soins qui lui permettent de reconstruire sa vie en toute sécurité. Nous refusons d’être complices des politiques d’exclusion et de mort qui touchent des personnes parmi les plus précaires de notre monde. Nous n’abandonnerons pas ce combat qui vise le respect du droit fondamental des femmes et personnes LGBTIQA+ du monde entier à vivre dignement et en sécurité.

Coalition Feminist Asylum – Pétition féministe européenne

Lancement de la pétition féministe européenne !

Invitation à la conférence de presse Feminist Asylum:
Conférence de presse le jeudi 11 novembre 2021 à 10h30, au Centre Culturel de l’ACLP, 18 rue François Guisol NICE, pour la reconnaissance effective et systématique des motifs d’asile spécifiques aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQI+

Dans le prolongement de la manifestation féministe « Toutes aux frontières », qui a eu lieu à Nice le 5 juin 2021, notre mouvement s’est élargi et a préparé la deuxième étape de cette mobilisation : une pétition féministe européenne, pour la reconnaissance effective et systématique des motifs d’asile spécifiques aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQI+. Nous avons constitué une large coalition autour de cette pétition !

La récolte de signatures se déroulera sur 6 mois et le dépôt auprès des instances européennes aura lieu à Bruxelles le 11 mai 2021, date symbolique qui renvoie au 11 mai 2011, jour de la conclusion et de l’ouverture à la signature de la Convention d’Istanbul.

Nous lançons cette aventure le 11 novembre avec des conférences de presse qui se dérouleront en même temps dans toute l’Europe !

Venez !

Venez pour entendre et faire entendre nos revendications.

Venez pour renforcer nos voix.

Ouvrez les frontières !

Europe meurtrière .
« Vintimille. Un homme a été électrocuté hier après-midi dans le train « 80046 » qui a quitté Vintimille à 13h30 et s’est dirigé vers la France. Il s’agirait d’un migrant trouvé à la gare de Menton Garavan. La nouvelle ne fuit que maintenant et la dynamique de ce qui s’est passé n’est pas encore complètement certaine. Certaines sources confirment la mort de l’homme, tandis que d’autres parlent même de deux étrangers morts frappés par la forte tension qui alimente les convois.
Pour le moment, il est certain que le trafic ferroviaire a été interrompu pendant environ cinq heures: les trains n’ont repris la circulation que vers 18h15.
Selon ce qui a été reconstruit jusqu’à présent, le migrant aurait été électrocuté à la première station Français après la frontière, celle de Garavan, en fait, peut-être accroché aux câbles électriques pour tenter de descendre du toit du wagon sur lequel il s’était réfugié. »
                     Police et vigilants

« Vintimille, demain soir la première patrouille nocturne de policiers
et de vigilants
« Le maire Scullino a déclaré: « L’administration municipale a l’intention de faire sa part avec la police, nous agirons à leurs côtés. Je profite de cette occasion pour remercier en particulier, mais pas seulement, le nouveau préfet et questeur pour les dernières initiatives et les dernières arrestations effectuées ces jours-ci.
L’activité d’un exercice public a été suspendue pendant 17 jours, nous sommes tous d’accord au sein de ma majorité sur la tolérance zéro et en même temps nous avons des contacts avec le Préfet et le Ministère de l’Intérieur pour donner également une réponse humanitaire à ce qui en a vraiment besoin avec la mise en place d’un centre de transit temporaire. Bientôt, pour la sécurité, seront installées 131 caméras de ville et 20 colonnes SOS surveillées. Nous voulons une Vintimille accueillante, mais sûre et bien rangée »

Raoul Peck « Exterminate all the brutes » au festival CANNESERIES

Le cinéaste oscarisé pour I’m Not Your Negro, Raoul PECK était à Cannes le mercredi 13 octobre à 14h pour une master class et présenter en avant-première sa nouvelle série documentaire choc Exterminate All the Brutes, diffusée sur Arte fin 2021/début 2022.
L’équipe cinéma de l’AdN a pu assister à cette avant-première.
Salué par la critique américaine après sa diffusion sur HBO début avril, cette série documentaire choc s’attaque sans détour aux fondements racistes du suprémacisme blanc en Europe et aux États-Unis. Lors de cette rencontre le cinéaste haïtien dévoile en avant-première la genèse de cette œuvre personnelle et universelle. La série mêle des images d’archives, de l’animation ainsi que des scènes de fiction. Mettant en relation l’esclavage, le génocide amérindien et la Shoah, le cinéaste haïtien (Je ne suis pas votre nègre, Lumumba) s’attaque aux mythes raciaux nés sur le Vieux Continent. L’une des œuvres les plus ambitieuses de Raoul Peck.

Expulsion d’une famille aux Chênes : communiqué de presse du DAL06

UN TOIT C’EST UN DROIT!

Nice, le 17 septembre 2021
Communiqué de presse – DAL 06

https://www.facebook.com/DALNice06

HLM de Nice : la chasse aux pauvres est rouverte !
Depuis quelques jours, la mairie de Nice, à travers son représentant Mr Borré Anthony, président de Côte d’Azur Habitat, 1er adjoint à la mairie de Nice et vice-président de la métropole Nice-Côte d’Azur, se vante d’expulser une mère de famille pauvre pour punir un individu ; l’association Droit Au Logement Alpes Maritimes y voit plutôt un aveu d’abandon des familles précaires et une mesure de répression injuste et supplémentaire de ces populations.
La République, dont se revendique l’élu, est promue avant tout par ses représentants qui doivent s’efforcer de rechercher de manière constante le bien commun. Or, nous en sommes bien loin avec ce dispositif répressif.
DAL 06 s’interroge sur la légalité de la convention établie entre Côte d’Azur Habitat, le Parquet et la Préfecture. Le Parquet mettrait à disposition de CAH (et donc de la mairie par le biais de son 1er adjoint) toute information judiciaire concernant les citoyens locataires de logements sociaux, bafouant ainsi leurs droits fondamentaux dont le droit à l’oubli lorsqu’une peine est purgée.
Ces informations selon la convention, seraient utilisées pour expulser des familles entières, en représailles de délits, y compris des délits mineurs, commis par un des membres de la famille…
« A l’initiative du bailleur social ou à l’initiative des forces de sécurité intérieure, les services de Police nationale ou de Gendarmerie nationale peuvent transmettre un rapport administratif permettant au bailleur social de caractériser les troubles de jouissance dans le cadre d’une procédure civile d’expulsion, sous réserve de validation par le Procureur de la République. » Ainsi, toute occupation des parties communes, tout PV, toute accusation même – sans fondement judiciaire – entrainerait une expulsion et une mise à la rue, dont on connaît la brutalité et les dangers.
DAL 06 s’interroge également sur la régularité du règlement intérieur, qui prévoit d’expulser tout locataire condamné pénalement y compris lorsque les faits n’ont pas à voire avec le domicile.
DAL 06 constate également que la ville de Nice laisse le quartier de l’Ariane et d’autres quartiers se délabrer. Les logements sociaux vides sont légions dans son parc HLM. L’exemple le plus édifiant
se trouvant en haut de l’Avenue Louis Braille, avec cette barre HLM immense dont de très nombreux logements sont vides faute d’entretien de la part du bailleur/élu.
Ne laisse-t-on pas ainsi délibérément se dégrader le bâti et la vie de quartier pour préparer une opération ANRU, de démolition, de gentrification, laissant la place à la spéculation ?
DAL 06, en collaboration avec les associations et militants des droits humains de Nice et les instances nationales de Droit Au Logement, se mobilise pour faire barrage à cette procédure discriminatoire et liberticide, qui introduit arbitrairement et certainement illégalement une double peine vis-à-vis des habitants précaires des quartiers populaires :

  • Retrait de ce dispositif répressif,
  • Arrêt de l’expulsion de tous les locataires en difficulté,
  • Réalisation massive de logements sociaux pour les familles précaires,
  • Entretien de ce bien commun qu’est le logement social et attribution des nombreux logements vacants à des familles en difficulté.

Procès : Soutien aux militant.e.s – Pour la liberté d’expression et contre l’extrême droite.

LE 11 OCTOBRE, TOU.TE.S DEVANT LA COUR D’APPEL D’AIX EN PROVENCE
POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
CONTRE l’extrême DROITE ET LES VIOLENCES POLICIÈRES !
Jeudi 9 mai 2019 à Nice, à la fin d’une manifestation syndicale contre la casse des services publics qui s’était déroulée de manière très calme, Alec, Dany (Solidaires étudiant.e.s), Delphine et Olivier (professeur d’histoire géographie au lycée Calmette – FSU) ont été violemment interpellé.e.s et mis.es en garde à vue pendant 24h.
Pourquoi ? Parce que des policier.e.s du syndicat Alliance, proche de l’extrême droite, n’ont pas apprécié de se voir signifier qu’elle.il.s n’étaient pas les bienvenu.e.s dans la manifestation.
Ces policier.e.s, qui n’étaient pas en service, sont donc venu.e.s provoquer à l’intérieur du cortège, sans succès. Iels ont alors sollicité leurs collègues en service pour procéder à ces arrestations brutales et injustifiées, en fin de manifestation. Cette pratique a été observée dans d’autres villes où le syndicat Alliance, en infiltrant les cortèges, a provoqué le désordre et guidé des interpellations.
Nos camarades ne sont pas sorti.e.s indemnes de ce séjour injustifiable en geôle ni de la violence de leur arrestation : elle.ils portent des séquelles physiques et psychologiques importantes.
En première instance au Tribunal de Nice, iels ont été lourdement condamné.e.s pour outrage, violence et rébellion : peines de prison allant de 2 à 6 mois avec sursis et dommages et intérêts conséquents à verser aux policier.e.s les poursuivant.
Les témoignages concordants ainsi que les images et vidéos prises ce jour là montrent pourtant à quel point les accusions des policier.e.s sont sans fondements. Mais la défense n’a pas été entendue…
L’outrage ? Le slogan « ils tirent au LBD à bas les condés, ils tuent ils blessent à bas les CRS » s’inscrivait dans le climat des violences policières qui ont émaillé de nombreuses manifestations syndicales et de gilets jaunes, en particulier de façon dramatique à NICE, avec l’affaire Geneviève LEGAY et faisait suite aux violences du 1er mai 8 jours avant à Paris.
C’est la liberté d’expression qui est bafouée !
Olivier, condamné pour violences et rébellion alors qu’étouffant sous le poids de plusieurs policiers, il a fait l’objet d’un plaquage et d’un étranglement qui lui ont valu 10 jours d’ITT ! Alors qui sont les agresseurs?
Delphine enfin, condamnée pour violences pour avoir essayé de dégager Olivier en tirant, sans aucune brutalité, une personne par les épaules. Son intervention courageuse a peut-être permis d’éviter un drame. Condamnée donc pour assistance à personne en danger!
Ces violences s’inscrivent dans le cadre d’une politique délibérée des autorités d’atteinte au droit de manifester, droit pourtant garanti par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen mais qui, depuis quelques temps, est régulièrement bafoué par le gouvernement, qui cautionne l’usage de la force illégitime, afin de décourager le peuple d’occuper la rue pour protester contre une politique anti-sociale et de dynamitage des services publics.
La CGT Educ’Action 06, la FSU 06, la Ligue des Droits de l’Hommes PACA, SUD-Solidaires 06 et l’UNL 06 :
– condamnent avec la plus grande fermeté ces dérives autoritaires et politiques d’intimidation permanente, portant atteinte au droit de manifester et la volonté de museler l’expression syndicale et la liberté d’opinion,
– dénoncent les pratiques provocatrices et les positions d’extrême droite du syndicat Alliance,
– s’insurgent contre les violences policières, les arrestations arbitraires, les conditions de détentions innommables de nos camarades ainsi que leur convocation totalement injustifiée devant le tribunal,
– appellent à participer massivement au rassemblement de soutien devant la Cour d’Appel d’Aix en Provence (Palais Monclar) le lundi 11 octobre 2021 à partir de 13h -20 Place de Verdun.
Ce gouvernement incarne plus que jamais le slogan « police partout, justice nulle part ».
CETTE RÉPRESSION NE NOUS FERA PAS TAIRE !
Une cagnotte est ouverte pour les aider à financer les frais de justice : https://paypal.me/pools/campaign/114595525666209334
ou par chèque à l’ordre de la Ligue des Droits de l’Homme 06, mention « pour le droit à manifester », 12 place Garibaldi, 06300 Nice

Évènement de FSU Alpes-Maritimes, Solidaires en action et 4 autres personnes

 

L’ouvrage « Les Sentinelles » au Festival du Livre de Mouans-Sartoux

Aurélie Selvi et Teresa Maffeis seront présentes au Festival du Livre de Mouans-Sartoux, tout le week-end sur le stand de la librairie Dernier Rempart afin de dédicacer leur ouvrage, au stand A019 de l’Espace A.

Une rencontre-débat aura lieu le vendredi 1er octobre à 17h30, au Café Beaux-Livres du Festival, situé dans l’Espace B.

La page dédiée au livre est ici et la chronique du livre par Maryline Desbiolles et Augustin Trapenard est ici ou bien là si vous n’avez pas de compte facebook.

Pour un plan du Festival, consultez cette page. Pour vous y rendre, n’oubliez pas que les bus dans le 06 sont à 1,50€ et que, pendant la durée du Festival, le billet aller-retour en train est à 50% du prix habituel, depuis toutes les gares de la région PACA. A très bientôt !

Nissa la vergonha !

La  loi proposée par  Mme Estrosi- Sassone sénatrice (Les republicains) n’a pas été acceptée,  mais Anthony Borré,  premier adjoint au maire de Nice à la sécurité, au logement et à la rénovation urbaine,  « reprend » l’idée et l’applique à Nice.
La mère  d’un jeune condamné à 20 mois de prison pour trafic de stupéfiants  s’est vu signifier une amende de 500 euros et   un avis d’expulsion du bailleur social. La décision de justice a été rendue le 13 juillet dernier.

L’adjoint  se justifie dans les médias et, sur Europe 1, il explique vouloir la tranquillité et la sécurité pour ses autres locataires aux conditions de vie modestes ; « je souhaite dans le même temps dire au 22 000 personnes qui sont en attente d’un logement et attendent  parfois des années, que je prends en compte la détresse sociale mais aussi la question du comportement de MES  locataires. Quant on a un logement social, on doit se montrer digne ».

Actuellement, 70 procédures similaires seraient en cours.

La mairie a en outre fait voter une convention avec la parquet de Nice et la préfecture des Alpes Maritimes, qui permet à l’office HLM d’être informé de la condamnation pénale d’un locataire ou d’une personne vivant à son adresse et d’enclencher une procédure.

Pour l’accueil des réfugié.e.s afghan.e.s.

Ce rassemblement se fera derrière une banderole unique, donc pas de banderoles d’organisations individuelles.
Nous exigeons l’ouverture de voies légales et effectives d’accès à la France pour la protection des Afghanes et Afghans victimes de persécutions.
Les propos d’Emmanuel Macron appelant à « anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » après la chute de Kaboul entre les mains des Talibans sont indignes de la tradition française de l’accueil et de l’asile.
Indignes comme l’abandon des Afghanes et Afghans qui ont servi comme personnel civil de l’armée française de 2001 à 2014, accueillis au compte-gouttes par la France malgré les déclarations et promesses de François Hollande et d’Emmanuel Macron et à qui la France refusait encore il y a quelques semaines la délivrance de visas malgré leurs cris d’alerte.
Indignes comme les atermoiements pendant des années pour accorder des visas aux milliers de membres de familles des Afghanes et Afghans à qui la France a accordé la protection.
Indignes comme le harcèlement par la police dont sont victimes les exilé·es afghan·es dans les rues de nos villes.
Indignes comme les campements de la honte, régulièrement détruits par les forces de l’ordre.
Indignes comme les renvois forcés de plus de 6 000 Afghans par la France entre 2004 et 2020.
Christian Estrosi, quant à lui, déclare ne pas être « prêt à recevoir des réfugiés » en associant l’accueil de réfugié·es à un risque terroriste. Cet amalgame est non seulement honteux mais erroné.
Deux avions militaires sont la seule mesure annoncée par la France. Cette insuffisance de moyens est insupportable, tout comme l’annonce de la fermeture des frontières européennes aux exilé·es afghan·es et la sous-traitance de l’asile aux pays limitrophes.
Nous, signataires, rappelons l’obligation du respect absolu et inconditionnel de la Convention de Genève sur l’asile et des textes de l’Union européenne pour la protection des populations persécutées.
Nous exigeons l’ouverture de voies légales afin que tou·tes les Afghanes et Afghans persécuté·es qui le sollicitent, ainsi que les familles de ceux qui sont déjà bénéficiaires de la protection internationale accordée par la France, puissent rejoindre rapidement le sol français directement depuis Kaboul.
Nous exigeons l’arrêt des procédures issues du règlement Dublin, le retrait de toute mesure d’éloignement à l’encontre de demandeurs d’asile afghans et l’accord accéléré de la protection qu’ils doivent recevoir en France afin de leur permettre d’accéder à l’emploi et à un hébergement dignes.
Sixième puissance économique mondiale, la France a les moyens d’accueillir les exilé·es d’Afghanistan. Elle en a aussi le devoir historique !
N’en déplaise à Estrosi et consort !
Signataires :
ADN, Amnesty 06, ATTAC 06, CGT-Educ’Action 06, CIMADE 06,  Collectif droits des femmes 06,collectif  féministe du PCF 06, Collectif UNI.E.S Nice,antifasciste06,Collectif droit des femmes 06, COVIAM, DAL, EELV, ENSEMBLE ! 06, FRANCE INSOUMISE 06, Habitat et citoyenneté, Jeunesses communistes 06, LDH 06, Mouvement de la Paix 06, MRAP, NPA, Nice au cœur ,Parti de gauche 06, PCF 06, RESF 06, Roya Citoyenne, Snuipp-FSU, Solidaires 06, SOMICO 06, Snuipp-fsu,Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la magistrature, Tous citoyens, UNL, Volt-Nice …

Association pour la Démocratie à Nice et dans les Alpes-Maritimes