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Mettre un genou à terre contre les violences policières.
6 juin 2020 @ 19:00 - 21:00
« Mettre un genou à terre contre les violences policières. »
Rassemblement Place Garibaldi à 19h, samedi 6 juin.
Nous refusons la séquence sécuritaire et discriminatoire qui agite le monde d’aujourd’hui.
Dans les Alpes Maritimes, avec en tête de proue Eric Ciotti et son projet de Loi interdisant de filmer les forces de police, en banlieue parisienne avec ce jeune Rrom de 14 ans tabassé par la police, aux Etats-Unis avec la mort de George Floyd.
Nous proposons d’organiser un rassemblement « I can’t breath » à Nice, samedi prochain, Place Garibaldi.
Aucune rhétorique sécuritaire ne peut justifier de tels actes. Ces violences doivent être condamnées, leur caractère systématique ne peut plus être ignoré.
Citoyens, militants, acteurs associatifs, nous devons appeler un chat un chat. Dans les Alpes maritimes nous n’acceptons d’être spectateurs face au racisme, ni en France, ni aux USA :
– Solidarité avec les victimes de violences policières, notamment envers George Floyd, Gabriel Djordjevic, Adama Traoré.
– Dénoncer les abus (contrôles) et les bavures (violences) liées au faciès.
-Demander l’arrêt des pratiques d’obstruction respiratoire et l’impunité des forces de l’ordre.
– S’insurger de la montée et de la tolérance d’opinions racistes, antisémites, xénophobes, homophobes et nationalistes parmi les forces de l’ordre et rappeler leur code de déontologie.
– Faire un rappel à la loi : la mission de la police est soumise à des règles juridiques strictes.
Les modalités sont simples, en respectant les distances sanitaires :
– Faire un seat-in « genou à terre » silencieux ou tout autre modalité pacifique exprimant le rejet des violences policières et discriminatoires.
– S’afficher avec des pancartes : I can’t breathe, le racisme nous étouffe, BlackLivesMatter, RomaniLivesMatter.
En cette période de déconfinement, l’objectif n’est pas de réunir une foule nombreuse place Garibaldi. Il s’agit de marquer les esprits en posant un genou à terre, d’exprimer notre solidarité et notre refus du racisme alors que les libertés individuelles sont si facilement bafouées dans les démocraties occidentales.
Enfin – séquence période pré-électorale oblige, les affichages politiques ne sont pas les bienvenus.