Le collectif droits des femmes 06 appelle à un rassemblement à 18h place Garibaldi, suivi d’une marche vers le Palais de Justice, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes le 8 mars.
Les femmes valent mieux que ça ! AGISSONS !!
PRÉCARITÉ ET INÉGALITÉS : BASTA !
Nous serons dans la rue le 8 mars
Rendez-vous place Garibaldi Nice 18h
Portez un vêtement violet !
Nous représentons, en France, 52% de la population.
Nous sommes caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domicile… Nos métiers sont indispensables à la société. Pourtant, ils sont toujours mal rémunérés et leur pénibilité n’est pas reconnue.
Nous sommes ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Nous faisons le même travail que les hommes mais avec toujours un salaire inférieur.
Nous sommes à temps partiel avec un salaire partiel souvent parce que nous n’avons pas d’autre choix.
Nous sommes chômeuses ou occupons un emploi précaire, nos faibles revenus ne nous permettent d’accéder dignement ni à un logement décent ni aux soins ni aux produits d’hygiène …. et nos enfants peuvent être placés pour cause de précarité!
Nous vivons dans la rue, nous sommes en survie et invisibles
Courses, ménage, charge parentale : nous réalisons en moyenne 20 heures de tâches ménagères par semaine : la garde des enfants et des personnes dépendantes est toujours l’apanage des femmes !
Nous vivons seules avec nos enfants et notre vie est un parcours de combattantes
Notre travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait, à partir de 15H40 nous travaillons gratuitement.
Nous sommes retraitées et notre pension est de 40% inférieure à celle des hommes.
Nous combattons de longue date la précarité remise sur le devant de la scène avec force par les gilets jaunes.
Nous sommes étrangères, victimes de racisme, handicapées, lesbiennes, et nous cumulons les discriminations.
Au travail, dans la rue ou chez nous, nous sommes confrontées à des violences sexistes et sexuelles.
Nous sommes Brésiliennes, Espagnoles, Iraniennes, Nigérianes, Fidjiennes, Polonaises, Indiennes, Etats-Uniennes et nous sommes partout dans le monde solidaires de toutes les femmes qui luttent contre les réactionnaires et conservateurs au pouvoir
PRÉCARITÉ INÉGALITÉ BASTA ! PRÉCARITÉ INÉGALITÉ BASTA !
PRÉCARITÉ INÉGALITÉ BASTA ! L
Les femmes subissent des inégalités qui les précarisent toujours davantage, et que les coups portés au service public et social renforcent encore.
Laisser perdurer les inégalités et la précarité des femmes, c’est porter une responsabilité sur le fait que les idées rétrogrades progressent, que la domination masculine continue.
- 8 mars 2019 GRÈVE MONDIALE DES FEMMES
Pour dire que nous exigeons nos droits.
Pour exiger que notre travail soit reconnu et rémunéré.
Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix.
Pour gagner l’égalité.
Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement.
→ Grève féministe le 8 mars
→ Débrayons à 15h40.
Les femmes en France sont toujours payées 26% de moins que les hommes. C’est comme si elles arrêtaient tous les jours d’être payées à 15h40.
Vous avez envie de soutenir le mouvement mais vous ne pouvez pas quitter votre lieu de travail ? Il y a d’autres façons d’afficher vos revendications et votre solidarité : coller des affiches sur vos fenêtres ou lieux de travail, porter un brassard ou foulard, se rassembler avec des collègues, créer des espaces de discussion, s’exprimer sur les réseaux sociaux, … croiser les bras, cesser les activités….
N’oublions pas quelques réalités chiffrées:
.– Une femme sur 5 est touchée par la pauvreté
– CDD contrat à durée déterminée Femmes 9.4% Hommes 5.5%
– 81,5 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes
– 30 % des femmes qui ont un emploi travaillent à temps partiel, contre 6 % des hommes
– 62 % des emplois dits non qualifiés sont occupés par des femmes
– 80 % des salarié-e-s à bas salaire sont des femmes
– 17 % des femmes touchent un très bas salaire contre 4 % des hommes.
– Les postes de direction sont occupés surtout par des hommes quand les femmes en majorité restent bloquées à des emplois peu qualifiés.
– Le taux de chômage des femmes est supérieur de 2 points à celui des hommes
– Les femmes touchent en moyenne une pension de retraite inférieure de 40% à celle des hommes, et pour la moitié d’entre elles c’est moins de 900 euros par mois.
– Les écarts salariaux moyens entre hommes et femmes sont de 23,6% dans le secteur privé et de 17 % dans la fonction publique d’État.
– Les violences faites aux femmes encore trop souvent tolérées et même minorées au travail mais aussi dans la famille, existent encore malgré le discours ambiant «politiquement correct» qui fait mine de les dénoncer
– Ségrégation dans l’orientation, dans l’emploi, dans le sport, dans les médias.
Trop de situations ordinaires relativisent ces violences. La domination masculine et le patriarcat sont toujours à l’œuvre.
– La parentalité est encore considérée prioritairement comme l’affaire des femmes.
– 80% des tâches ménagères et éducatives sont toujours assumées par les femmes, les discriminant face à la recherche et à la qualité de leur emploi alors que la charge mentale que cela leur occasionne reste invisible.
Nous exigeons :• la mise en œuvre d’une réelle volonté politique pour lutter contre la précarité
• une égalité professionnelle et salariale réelle : cela demande une volonté politique permanente, des moyens humains comme financiers importants pour y parvenir et des sanctions contre les employeurs qui ne respectent pas l’égalité professionnelle.
• la Réduction du Temps de Travail pour toutes et tous
l’accès à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes les femmes
• que les hommes assurent à égalité avec les femmes les charges familiales : ménage, repas, soins aux enfants et aux personnes âgées.
• la sauvegarde de nos maternités et nos CIVG (Centres d’Interruption Volontaire de Grossesse)
• que l’accès libre et gratuit à la contraception et à l’I.V.G. sur tout le territoire soit conforté et non réduit pour que nous puissions « travailler » sans entraves familiales
• le logement inconditionnel de toutes les femmes seules, sans-papiers et/ou migrantes
• un développement efficace du service public de la petite enfance et la création de celui des personnes dépendantes
• une éducation ni sexiste, ni homophobe mais émancipatrice
• chacun-e puisse choisir librement sa sexualité
•le droit d’asile automatique pour les femmes persécutées dans leurs pays en raison du seul fait d’être femme
•la régularisation automatique des sans-papiers
• la création d’un vrai Ministère des droits des femmes avec des pouvoirs à utiliser en toute sphère de la société pour garantir l’égalité entre les femmes et les hommes, et pour sauvegarder les associations féministes qui assurent des missions de service public.
Un vrai Ministère des droits des femmes soit crée avec des pouvoirs à utiliser en toute sphère de la société pour garantir l’égalité entre les femmes et les hommes et pour sauvegarder les associations féministes qui assurent des missions de service public.