Archives de catégorie : ACTUALITE

Député.e 06, je te vois !

Mise à jour du 17 janvier 2025. Dans cette rubrique seront rapportés les divers votes, prises de paroles, propositions de lois, rapports parlementaires, par les neuf député.es des Alpes Maritimes. Les votes sont en couleur pourpre. La vigilance s’impose dans ce département situé très à droite de l’échiquier politique. La mise à jour sera hebdomadaire (environ). N’hésitez pas à nous signaler nos oublis !

Liste des député.es du 06 et leur groupe parlementaire (dans l’ordre des circonscriptions) : Eric Ciotti (Union des Droites pour la République), Lionel Tivoli (Rassemblement National), Bernard Chaix (Union des Droites pour la République), Alexandra Masson (Rassemblement National), Christelle d’Intorni (Union des Droites pour la République), Bryan Masson (Rassemblement National), Eric Pauget (Droite Républicaine), Alexandra Martin (Droite Républicaine), Michèle Tabarot (Droite Républicaine).

AVERTISSEMENT : du fait du trop grand nombre d’amendements à lister (des centaines par semaine), ils ne sont plus mentionnés individuellement, contrairement à tous les autres travaux et interventions. Par contre, vous pouvez accéder à la liste des amendements proposés par chaque député.e grâce aux liens ci-dessous – chaque amendement est également lié à un dossier où vous pouvez retrouver tous les autres amendements de la loi afférente.
Amendements de Eric Ciotti
Amendements de Lionel Tivoli
Amendements de Bernard Chaix
Amendements de Alexandra Masson
Amendements de Christelle d’Intorni
Amendements de Bryan Masson
Amendements de Eric Pauget
Amendements de Alexandra Martin
Amendements de Michèle Tabarot

16 janvier 2025

  • Alexandra Martin dépose une Proposition de résolution, tendant à la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs.
  • Michèle Tabarot intervient lors de le deuxième séance du jour.
    Extrait :
    Mme Michèle Tabarot : Autant le dire immédiatement : nous ne trahirons pas nos valeurs, nous ne trahirons pas nos électeurs et nous ne voterons donc jamais une motion de censure déposée par La France insoumise. (Applaudissements sur les bancs des groupes DR et Dem.) Votre agenda politique n’est pas le nôtre. Votre choix du conflit permanent n’est pas le nôtre. Votre projet destructeur n’est pas le nôtre. À quoi servirait le vote de cette motion, alors qu’aucune élection législative ne peut se tenir avant l’été ? Les mêmes qui réclament des mesures pour les agriculteurs, le logement, l’éducation, la santé et les services publics ne veulent même pas attendre que le gouvernement puisse se mettre au travail et nous proposer des textes concrets. Les mêmes qui réclament le respect du Parlement ne veulent plus que nous puissions débattre du fond et porter, nous aussi, nos amendements et nos réformes. Voilà pourquoi nous ne voterons pas cette motion de censure qui empêcherait tout progrès pour la France, comme vous l’avez fait en censurant le gouvernement de Michel Barnier, auquel je veux rendre hommage. (Applaudissements sur les bancs du groupe DR.) Il a eu le courage de s’engager dans un moment difficile pour le pays. Il est parvenu, en quinze jours, à proposer un budget. Celui-ci était sans doute perfectible, mais il aurait évité à la France de se retrouver dans une impasse dont nul ne sait, aujourd’hui, comment nous allons sortir. Nous vous avions pourtant mis en garde : voter une motion de censure privant notre pays de budget, c’est mettre la France en péril. Vous nous avez traités de menteurs mais aujourd’hui les faits sont là, et vous ne pouvez les nier. L’absence de budget, c’est la dégradation immédiate de la note de la France. C’est la hausse des taux d’intérêt, alors que notre pays s’endette déjà à des taux supérieurs à ceux de l’Espagne, du Portugal et parfois même de la Grèce. Chaque point de taux d’intérêt supplémentaire représente, à terme, 30 milliards d’euros d’intérêt à verser en plus, chaque année, à nos créanciers. Cela représente trois fois le budget de la justice. L’absence de budget, c’est aussi la croissance révisée à la baisse, en raison du poison de l’incertitude pour nos entreprises, nos PME, nos artisans, nos commerçants. Nous avons subi 65 000 défaillances d’entreprises l’an dernier. Ce sont également des moyens en moins pour l’armée, l’intérieur, la justice, l’hôpital. C’est le renoncement aux mesures pour les agriculteurs, pour les maisons de retraite en difficulté, pour le bâtiment, qui attend l’extension du prêt à taux zéro, tout comme pour les ménages qui cherchent à se loger. C’est aussi le renoncement au recrutement de 2 000 AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap). C’est le blocage de nouvelles aides pour la Nouvelle-Calédonie. C’est enfin le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui soumettra 380 000 nouveaux foyers à l’impôt et risque d’en faire payer davantage à près de 18 millions de familles. J’arrête là ce triste inventaire, qui se résume en quelques mots : moins de croissance, plus de taxes, plus de dépenses et plus de dettes. Voilà le cocktail explosif auquel vous condamnez la France en la privant de gouvernement et de budget. L’intérêt de la France ne saurait être dans la stratégie du chaos. L’intérêt de la France ne saurait être dans l’instabilité, alors que notre pays n’avait jamais connu, depuis plus d’un siècle, une telle succession de premiers ministres. Les Français nous demandent d’apporter au pays une stabilité  minimale. (Applaudissements sur les bancs du groupe DR.) Ils nous demandent de trouver les moyens d’avancer dans les mois qui viennent, dans une configuration politique inédite pour notre Ve République. Voilà pourquoi nous avons fait le choix de participer à ce gouvernement et de poursuivre ainsi le travail engagé avec Michel Barnier. Nous serons toujours force de proposition. Nos priorités sont connues : elles se trouvent dans le pacte législatif que nous avons présenté, avec nos 178 députés et sénateurs, dès le mois de juillet dernier. Nous avons avancé des propositions fortes, à même de rassembler les Français, dans l’intérêt de notre pays. Nous voulons valoriser le travail pour que l’on puisse en vivre dignement, en sortant notamment les heures supplémentaires du revenu fiscal de référence. Nous voulons une allocation sociale unique plafonnée à 70 % du Smic, pour que le travail paye toujours plus que l’assistanat. Nous voulons des sanctions effectives contre le crime organisé, contre le narcotrafic et contre la délinquance des mineurs. Nous voulons une stricte maîtrise de l’immigration, en restreignant l’accès des étrangers aux prestations sociales, en réformant l’AME (aide médicale de l’État) ou en limitant le regroupement familial. Ces mesures, je le rappelle, sont plébiscitées par les trois quarts des Français. Nous voulons que les promesses faites aux agriculteurs, chers amis, soient traduites en actes. Nous voulons mettre fin à cette inflation normative qui empêche les Français de vivre et dont le coût est exorbitant pour notre compétitivité. Monsieur le premier ministre, voilà ce que nous sommes prêts à bâtir avec vous et avec votre gouvernement. Comme vous l’a dit  Laurent Wauquiez, nous sommes des partenaires de confiance, mais nous sommes aussi des partenaires exigeants. Nous voulons moins de dépenses, pas plus d’impôts. Vous nous avez entendus sur la réduction des budgets des opérateurs d’État, à laquelle nous serons très attentifs. Nous porterons d’autres propositions d’économies dans le débat budgétaire qui s’ouvrira prochainement. Ce n’est pas en ponctionnant toujours plus les familles et les entreprises que notre pays redressera ses comptes. Voilà pourquoi nous devons mettre un coup d’arrêt à la dérive des dépenses administratives et sociales. Nous refusons toute fuite en avant dans l’irresponsabilité budgétaire et je vous remercie d’avoir rappelé les difficultés de financement de notre système de retraite. La réforme des retraites peut être améliorée, nous l’avons toujours dit, mais certainement pas au prix d’une hausse des charges ou d’une baisse des pensions. Des illusionnistes promettent qu’on peut travailler toujours moins et dépenser toujours plus ; mais, à la fin, ce sont toujours les Français qui travaillent qui finissent par payer l’addition. Nous attendons une grande ambition pour l’autonomie stratégique de la France et de l’Union européenne, afin de garantir notre défense, de réduire nos dépendances et de relancer nos productions. Nous attendons aussi une grande ambition pour l’éducation. Je vous sais sensible, monsieur le premier ministre, à l’objectif d’enrayer la chute des performances. Si nous avons des points de convergence, nous avons aussi des points de divergence, comme la proportionnelle, qui aurait pour seule conséquence de pérenniser le désordre et l’instabilité politique actuels. Elle ferait perdre définitivement à notre pays ce qui a été son atout principal depuis près de soixante-dix ans : la solidité de ses institutions, qui nous a protégés, y compris dans les crises les plus graves. Aussi tourmenté et divisé qu’il puisse être, notre pays demeurait pourtant gouvernable. Dans cette période périlleuse, il convient que nous fassions, tous, preuve de responsabilité, d’exigence et même de dignité, pour la France et les Français. La France a besoin de stabilité. La France a besoin de visibilité. La France a besoin d’apaisement. Voilà pourquoi nous rejetons cette motion de censure, en cohérence avec nos valeurs et avec nos engagements. Je déplore d’ailleurs que les députés du Rassemblement national n’aient pas eu le même sens des responsabilités le 4 décembre dernier, quand ils ont décidé d’unir leurs voix à celles de La France insoumise. (Applaudissements sur les bancs du groupe DR.) Vous avez voté une motion de censure qui vous attaquait directement et qui stigmatisait, je cite, « vos plus viles obsessions ». Laurent Wauquiez a parlé très justement de cette coalition d’irresponsables. Nous ne voterons pas avec ceux qui s’affichent avec des prêcheurs de haine appelant à l’intifada en France, avec ceux qui normalisent l’antisémitisme (Applaudissements sur les bancs des groupes DR et HOR. – Mme Constance Le Grip applaudit également), avec ceux qui suggèrent de légaliser la drogue et de rémunérer les dealers, avec ceux qui vont jusqu’à proposer d’abroger le délit d’apologie du terrorisme. Nous, nous resterons fidèles : à nos convictions, à nos valeurs, à nos idéaux. Nous ne serons pas les complices du déclin de la France, nous ne serons pas les alliés des artisans du chaos, uniquement guidés par des arrière-pensées politiciennes. Notre seul guide est, et restera, l’intérêt de la France et de tous les Français. (Applaudissements sur les bancs des groupes DR, EPR, HOR et Dem.)

14 janvier 2025

  • Alexandra Martin pose une question écrite sur la Modification du règlement européen sur les indications géographiques agricoles, sur la Sécurité des personnels et des structures pénitentiaires, et sur l’Organisation de la permanence des soins ambulatoires.
  • Eric Ciotti intervient lors de la première séance du jour.
    Extrait :

    M. Éric Ciotti (UDR) : Monsieur le premier ministre, nous nous connaissons depuis longtemps. Des moments politiques nous ont réunis, comme votre soutien à Édouard Balladur, votre combat contre l’erreur historique de la création de l’UMP, mais peut-être plus encore vos alertes sur la dette, votre attachement à l’histoire de France et aux territoires de notre nation. D’autres moments, hélas beaucoup plus nombreux, nous séparent, notamment votre contribution déterminante à la victoire de François Hollande en 2012 et surtout d’Emmanuel Macron en 2017, à chaque fois contre la droite, et surtout contre la France. Par là même, vous portez une responsabilité écrasante et lourde dans le bilan de leur échec et dans le déclin accéléré de notre nation. Après treize ans de hollandisme et de son fils spirituel macroniste, le bilan est en effet terrifiant : la dette publique atteint 3 300 milliards d’euros – 118 % du PIB –, les taux d’intérêt s’envolent et la signature de la France se dégrade de façon affolante. Les déficits dépassent allègrement les 6 %, l’économie française entre en récession, les faillites et les plans sociaux explosent et le chômage repart à la hausse. La France aura emprunté cette année 340 milliards d’euros et elle emprunte plus cher que la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne, naturellement – avec presque 1 point d’écart. Vous l’avez dit vous-même et les Français le vivent chaque jour : l’ensauvagement gangrène notre société. (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes LFI-NFP et EcoS.) L’insécurité est devenue le quotidien de millions de Français. Chaque jour, on compte 3 homicides, 1 000 agressions violentes, 600 cambriolages, 330 vols avec armes : une France « Orange mécanique » nourrie par le flux grandissant d’une immigration de masse de plus en plus incontrôlée. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDR et RN.) Pas moins de 3,5 millions d’étrangers sont entrés légalement sur notre territoire depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Un million de clandestins sont présents en France – l’équivalent de la population de la ville de Marseille. Pendant ce temps, l’Algérie, selon les mots mêmes du ministre de l’intérieur, nous humilie en emprisonnant Boualem Sansal, à qui nous devons penser aujourd’hui (Mêmes mouvements), et en refusant de reprendre ses ressortissants délinquants, comme cet influenceur qu’elle nous a renvoyé. Notre voix s’éteint en Afrique et se discrédite en Europe. C’est dans ce contexte délétère que vous prononcez votre déclaration de politique générale. Oui, la tâche qui vous attend est difficile. L’Everest que vous évoquez est bien réel et doit être attaqué par son versant droit, car son versant gauche est jonché des cadavres du socialisme. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UDR.) Dans cette ascension, deux écueils vous guettent. Le premier est votre penchant naturel à l’immobilisme. En écoutant votre discours, je n’ai pu m’empêcher de penser à deux grandes figures du centrisme ou du radicalisme : Edgar Faure d’abord, qui, avec ses formules toujours aiguisées, soulignait que l’immobilisme est en marche et que rien ne pourra l’arrêter ; Henri Queuille ensuite, qui affirmait qu’« il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout ». En effet, l’immobilisme en marche nous menace. J’ai entendu beaucoup de constats, mais peu de réponses ou de solutions. Vous avez même évoqué, à juste titre, le nombre totalement insupportable des agences et des comités Théodule, comme les appelait le général de Gaulle, mais une des seules dispositions concrètes de votre discours a été l’annonce de trois comités supplémentaires qui vont s’ajouter à la longue liste de ces pesanteurs. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDR et RN.) Le deuxième écueil qui vous guette est la dérive à gauche, dans l’objectif de durer dans une forme de négociation ou plutôt de compromission. Nous vous invitons à éviter et à contourner ces écueils. Vous avez le choix : vous pouvez être un artisan du redressement, mais vous pouvez aussi être l’accélérateur du déclin français. Nous vous mettons en garde. Ne reproduisez pas les erreurs de votre prédécesseur : taxer et imposer pour dépenser plus et s’endetter davantage. Renoncer à couper dans les 1 600 milliards de dépenses publiques fut une erreur tragique du précédent budget. C’est pour cette raison que nous l’avons censuré. Or nous redoutons que vous choisissiez de tremper le « en même temps » dans l’acide du socialisme. Ce compromis malheureux et ces alliances contre-nature ne feront qu’aggraver le mal. Cotiser à nouveau aux erreurs historiques de la gauche ne pourra qu’accélérer le naufrage français. Dans cette coalition des contraires, vos alliés issus de la droite ne pourront décemment pas – je l’espère, mes chers collègues du groupe DR – être les complices et les otages de cette situation. À l’UDR, nous avons toujours été clairs : il est impossible de guérir le mal français en adhérant aux vieilles lunes de la gauche ou en communiant aux valeurs du macronisme agonisant. Renoncez aux pistes budgétaires les plus délétères : n’augmentez pas les impôts sur les sociétés alors que les défaillances d’entreprise augmentent de façon préoccupante ; renoncez à taxer le patrimoine et la réussite ; renoncez à augmenter les prélèvements obligatoires, qui sont déjà les plus élevés au monde ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UDR et RN.) Le courage appellerait au contraire la réforme de l’État, la baisse des impôts et des dépenses publiques, la suppression des normes – une suppression concrète, pas simplement verbale ou théorique. Vous avez rouvert le chantier des retraites, gage de l’accord caché conclu avec le Parti socialiste pour le dissocier de ses alliés Insoumis. Si vous avez de l’audace, osez la capitalisation, qui s’adosserait à une retraite de base par répartition. C’est la seule solution pour sauver le système ! L’UDR se veut le parti des propositions, notamment de la capitalisation. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDR.) Soutenez l’entrepreneuriat, ceux qui travaillent et ceux qui cherchent ! Allégez la fiscalité, simplifiez les normes ! Il vous faut aussi ouvrir un immense chantier pour restaurer l’autorité de l’État, l’ordre, la justice, la sécurité dans nos rues. Mettez fin à l’immigration de masse ! Rendez la justice rapide et efficace ! Et lavez l’humiliation algérienne, en abrogeant les accords de 1968 et de 2013 ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UDR et RN.) Je vois que le ministre de l’intérieur approuve ; nous lui faisons confiance pour aller dans ce sens. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDR et sur quelques bancs du groupe RN. – Exclamations sur les bancs du groupe LFI-NFP.) Ces combats doivent être prioritaires, libérés des compromis du « en même temps ». Le gouvernement ne peut plus compter des ministres souhaitant restreindre l’AME – aide médicale de l’État – et d’autres, militants d’une AME sans limite ; des ministres soutenant la fin du droit du sol à Mayotte et d’autres, zélateurs de ce droit ; des ministres favorables à l’interdiction du voile à l’université et lors des sorties scolaires et d’autres, promoteurs du voile. Ne voyez-vous pas que les Français sont à bout et que ce grand écart idéologique est le premier carburant du chaos ? Faites le choix de la clarté et du courage ! La France a besoin d’un sursaut. Pas de renoncements ! (Les députés du groupe UDR se lèvent et applaudissent. Applaudissements sur les bancs du groupe RN, dont quelques députés se lèvent aussi.)

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Municipales Nice 2026 : les réponses à notre courrier

Suite à notre courrier du 12 janvier aux instances départementales de trois des composantes locales du NFP, nous vous informons de leurs réponses. Celle du Parti Socialiste manque encore, gageons qu’elle ne saurait tarder et sera alors publiée ici-même.

Europe Ecologie Les Verts (réponse du 13 janvier) : « [Nous] les 2 co-secrétaires d’EELV06 n’étions pas au courant de cette réunion et de cette position d’écologistes , qui ne sont que des élus municipaux de Nice. Cette participation au rassemblement de la gauche pour les municipales de 2026 doit être débattue et votée lors de notre réunion départementale lundi prochain 20 janvier. Avec nos salutations écologistes et amicales. »

Parti Communiste Français (réponse du 13 janvier) : « Bonjour, 
Nous vous remercions pour votre courrier du 12 janvier. Vous le savez, nous partageons avec vous le combat contre l’extrême droite et ses idées nauséabondes. Les organisations de gauche et écologiste ont la responsabilité de créer une véritable alternative à Estrosi et Ciotti, de gagner ces élections et ainsi de transformer le quotidien des Niçois. C’est pourquoi nous avons la volonté de rassembler le plus largement possible tous ceux qui veulent une politique municipale de progrès à Nice. Toutes les forces seront les bienvenues pour mener ce combat et transformer le quotidien des Niçois. Avec une précaution : cette démarche de rassemblement doit être structurée pour éviter la cacophonie de 2020 qui a abouti à trois listes de gauche différentes. Certains se souviennent encore du climat des « assemblées générales » qui ont conduit à cette division. Forts de cette mauvaise expérience, nous avons souhaité que les organisations politiques qui ont fondé le Nouveau Front Populaire organisent la démarche ensemble et posent les fondements du projet avant d’élargir. Rappelons-nous que c’est parce que les quatre partis fondateurs du NFP ont ainsi procédé que la campagne des législatives a été victorieuse. Nous avons donc invité les représentants de ces quatre partis à tenir une première réunion dans nos locaux samedi dernier. Tous ont accepté cette invitation. Le collectif Viva, qui n’était pas invité, a tenté de s’imposer et de forcer l’entrée. Partisans d’un dialogue apaisé et non de telles méthodes, nous ne nous sommes pas laissé forcer la main. Face à la volonté unanime des communistes, des écologistes et des socialistes de s’en tenir à l’invitation et à la démarche prévue, LFI, du fait de sa proximité avec Viva, a choisi de quitter la réunion. Nous l’avons tous regretté, mais la porte reste ouverte pour les prochaines réunions et nous n’économiserons pas nos efforts pour rassembler. La suite des échanges de samedi a permis d’avancer sur la démarche. Les communistes, les socialistes et les écologistes, qui étaient pourtant sur trois listes différentes en 2020, ont défini ensemble une méthodologie et un calendrier. Ces échanges se sont déroulés dans le respect et dans l’écoute. Nous refusons de reproduire à Nice les tensions ou pressions qui peuvent exister au niveau national dans les rapports au sein de la gauche. Nous regrettons d’ailleurs le ton des positions de quelques militants sur les réseaux sociaux depuis samedi, sur la base d’une version erronée des faits. Nous considérons que l’insulte et le ciblage nominatif des responsables politiques n’ont pas leur place dans le débat démocratique, a fortiori entre organisations progressistes. Nous en appelons désormais au calme, au respect mutuel et à l’écoute. Dans un premier temps, les partis de gauche et écologiste tiendront des séances de travail hebdomadaires pour poser les bases d’un projet de transformation pour notre ville. Dans un second temps, l’ensemble des forces citoyennes progressistes, Viva bien sûr, mais aussi toutes les autres qui ne comprendraient pas à juste titre une quelconque préférence, seront associées à cette réflexion. Souhaitant vous avoir rassuré sur nos intentions en rétablissant la réalité des faits, nous vous adressons également nos vœux pour 2025.« 

Municipales Nice 2026 : courrier de l’AdN au PS, PCF et Europe Ecologie-Les Verts

[Mise à jour du 13 janvier : les réponses à ce courrier sont consignées dans un autre article de notre site].

Aux responsables 06 du :
Parti Socialiste – 
fede06@parti-socialiste.fr
Parti Communiste Français – 
federation@alpesmaritimes.pcf.fr
Europe Ecologie-Les Verts – pr-alpes-maritimes-coordination@listes.eelv.fr

Nice, le 12 janvier 2025

Cher concitoyen, chère concitoyenne,

Nous avons constaté avec une réelle satisfaction que plusieurs formations de gauche ont entamé, dès ce mois de janvier, les préparatifs actifs pour la campagne des élections municipales de 2026 à Nice.

Notre association, fondée en septembre 1991 en réaction à la candidature annoncée de Jean-Marie Le Pen à la présidence régionale, devait initialement se dissoudre dès le 22 mars suivant, une fois le leader frontiste écarté de cette fonction. Pourtant, près de 34 ans plus tard, nous existons toujours, la menace représentée par l’extrême-droite ne s’étant jamais dissipée. Elle s’est, bien au contraire, dramatiquement renforcée au fil des années, par des mutations et croisements avec une bonne partie de la droite locale. Fidèles à notre engagement initial, nous continuons d’informer sur le danger que constitue l’extrême-droite (voir notamment notre site et sa rubrique « Député.e 06, je te vois ! »), les masques qu’elle peut adopter, mais aussi sur les alternatives démocratiques et progressistes qu’il est possible d’offrir aux électeurs et électrices pour gérer notre ville avec équité, justice sociale et transparence. Nice mérite cela. Continuer la lecture de Municipales Nice 2026 : courrier de l’AdN au PS, PCF et Europe Ecologie-Les Verts

Assemblée Générale de l’AdN – 10 janvier 2025

Mise à jour du 5 janvier : nous avons oublié de le préciser dans notre annonce, mais l’AG de l’AdN sera suivie d’un pot amical. Comme d’habitude, notre association se refusant à dépenser votre argent
en mondanités, nous demandons aux participant.es de contribuer à ce moment convivial en apportant un petit peu de quoi boire ou manger, dans un esprit de partage.

Cher adhérent, chère adhérente, cher donateur, chère donatrice, ainsi que ceux et celles à venir,

Nous profitons de ce billet pour vous souhaiter le meilleur en cette fin d’année et pour celle qui s’annonce, mais surtout pour vous remercier pour le soutien que vous nous apportez afin que nous puissions continuer nos actions. Nous vous rappelons que notre association ne demande aucune subvention publique afin de préserver sa totale indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, et que seule la participation financière de ses adhérent.es et donateurs/donatrices permet d’assurer sa pérennité depuis maintenant plus de trente-trois ans.

Notre Assemblée Générale se tiendra le VENDREDI 10 JANVIER 2025 à 19H, dans le local de nos amis d’Amnesty International, au 36 rue Gioffredo à Nice. Vous trouverez ici le bulletin d’adhésion ou de renouvellement de cotisation pour l’année 2025, ainsi que l’acte de candidature au Conseil d’Administration à remplir le cas échéant.

Vous noterez que le montant de la cotisation de base n’a pas évolué depuis 2002, et nous le maintenons une nouvelle fois à ce niveau. Rappelons que votre contribution ouvre droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66 % du montant versé, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Par exemple, une contribution de 20 euros ouvre droit à une réduction d’impôt de 13 euros, un don de 50 euros à une réduction de 33 euros, etc.

En ce qui concerne les élections du CA, ne pourront voter que les adhérent.es à jour de leur cotisation. Les personnes qui ne pourront pas assister à l’AG peuvent nous envoyer leur pouvoir rempli et signé afin de déléguer leur vote. Un maximum de 3 pouvoirs par personne présente le jour de l’AG est autorisé. Les candidatures au CA sont vivement souhaitées, et doivent nous parvenir avant le 5 janvier 2025. Toujours dans un souci d’indépendance et d’éthique, le règlement de l’association impose à toute personne se présentant à une élection politique (scrutin uninominal ou par liste) de démissionner du CA si elle en fait alors partie – tout en gardant sa qualité de membre, cela va de soi. Merci de nous rejoindre avec votre énergie !

Lors de cette Assemblée Générale, nous aborderons l’ordre du jour suivant :

  • Rapport d’activité.
  • Rapport financier.
  • Election des membres du nouveau CA.
  • Questions diverses. Toutes vos remarques constructives et créatives seront les bienvenues !

Afin de vous donner un avant-goût de cette soirée, et à l’attention des personnes qui ne pourront se déplacer, mentionnons les principaux chantiers qui occupent actuellement l’AdN (liste non-exhaustive) :

  • nous poursuivons les collectes (vêtements et nourriture) en faveur des exilés bloqués à Vintimille. Ces dons sont ensuite acheminés à la Caritas qui s’occupe de leur distribution. Le nombre d’exilés sur place varie entre une cinquantaine et plusieurs centaines suivant la saison. Les dons en argent permettent d’acheter des produits frais cuisinés par la Caritas, en compagnie d’un membre de l’AdN qui s’y rend chaque semaine.
  • l’association fait toujours partie du Réseau Education Sans Frontières (Resf06) qui s’occupe d’accompagner des familles de sans-papiers ayant des enfants scolarisés. Nous participons ainsi à l’achat de fournitures scolaires et épaulons également des étudiant.es devant résoudre leurs problèmes de titre de séjour.
  • nous effectuons un suivi parlementaire des député.es élu.es dans le département des Alpes Maritimes en juillet dernier. Ce suivi exhaustif est public et consultable sur notre site internet, rubrique « Député.e 06, je te vois ! ». Vous pouvez y consulter tous les textes de lois proposés par ces élu.es, ainsi que toutes leurs interventions au sein de l’hémicycle.
  • nous faisons également partie du Comité de soutien à Pinar Selek, chercheuse sociologue à l’Université de Nice, harcelée judiciairement par le gouvernement Turc. Nous aidons à financer les voyages des délégations envoyées à Istanbul lors de ses procès, et co-organisons une série de tables rondes qui se tiendront à Nice en février prochain, le jour de son nouveau procès. Accessoirement, nous gérons également la comptabilité de ce Comité.
  • un traitement des archives de l’association est en cours. Plus de 10 000 pages de matériau divers (tracts, affiches, bulletins, presse écrite…) ont été numérisées et nous en cherchons toujours de nouvelles. Le but est de constituer un fonds d’archives sur les luttes citoyennes à Nice qui sera mis à disposition des Universités. Une partie sera publique et consultable en ligne.

Ces diverses activités seront poursuivies en 2025, ainsi que de nouvelles en fonction de vos propositions et de votre participation, car l’AdN est avant tout une aventure humaine. Alors, comme nous l’a suggéré René Char, « Hâte-toi. Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux, de  rébellion, de bienfaisance ».

Avec toutes nos amitiés démocratiques et citoyennes,

Le CA de l’AdN

Distribution de fournitures scolaires pour les enfants démunis

Chaque année des enfants démunis vont à l’école mais n’ont pas les fournitures scolaires demandées. Leurs parents, souvent sans papiers ou demandeurs d’asile, ne perçoivent pas l’allocation de rentrée scolaire et ne peuvent acheter le matériel scolaire nécessaire pour la rentrée. Dès le premier jour de classe, ils se sentent déclassés.
Les associations ADN, Cent Pour Un 06, Habitat et citoyenneté, Réseau Education Sans Frontière 06, Roya citoyenne, Tous citoyens et Vallées solidaires 06 organisent pour eux une collecte et distribution solidaires de fournitures scolaires.
L’an dernier vos dons ont permis à 700 enfants de recevoir un kit de base de fournitures (cartable, trousse, cahier, stylo, crayon, feutres, gomme, règle, etc.).
Vous pouvez faire un don en ligne ici qui permettra d’acheter des fournitures neuves et de les distribuer aux enfants :
Par virement sur le compte de « Cent pour Un 06 » en mentionnant « fournitures scolaires » en commentaire : IBAN : FR76 1831 5100 0008 0085 9776 156 – BIC : CEPAFRPP831
Par chèque, en mentionnant au dos du chèque « fournitures scolaires », à l’adresse suivante : Cent pour Un 06, 11 avenue Fragonard, 06100 Nice
Les fournitures scolaires seront distribuées aux enfants au local de la FSGT, 27 rue Smolett à Nice :
– le samedi 31 août de 10h à 17H
– le mercredi 4 septembre de 10h à 17h
Solidairement,
AdN, Cent Pour Un 06, Habitat et Citoyenneté, Réseau Education Sans Frontière 06, Roya citoyenne, Tous citoyens et Vallées Solidaires