Mercredi 30 septembre 2015 Frontiere franco italienne du du bord de mer
Mercredi matin à 5h, la police italienne investit en force le campement solidaire des no borders. Des réfugiés ont été emmenés dans un bus pour Gênes, et ensuite en avion pour Bari. Un jeune mineur est emmené également. D’autres, avec nos amis les no borders, se réfugient sur les rochers. La police leur fait face. Pendant ce temps, des bennes arrivent et tout est arraché et jeté, le campement est totalement détruit.
L’évêque de XXMille/San Remo Antonio Suetta est resté sur les lieux toute la journée. Lorsque j’ai demandé au chef de la police d’apporter à boire aux personnes sur le rocher, il a refusé. L’évêque a fait porter des bouteilles d’eau et est intervenu pour faire reculer la rangée de policiers qui avaient avancé sur les rochers et mettaient en péril les occupants. Je me suis mise sous sa protection lorsqu’un policier un peu violent a voulu me prendre mon appareil photo pour tout effacer. Vers 15h, des élèves de Science Po Menton sont venus du coté français manifester, la police italienne a fait barrage. Plus personne ne pouvait franchir la frontière. L’évêque est allé sur les rochers pour entendre les revendications des no borders qui ont accepté de quitter les lieux à condition que l’on garantisse aux réfugiés de rester dans le centre d’hébergement de la gare de XXMille, que l’on ne les identifie pas, et qu’il n’y ait pas d’assignations à résidence pour les no Borders. Conditions acceptées par les autorités. Tout le monde a quitté les rochers, les réfugiés ont regagné la gare de XXMille en bus, et les no borders ont été conduit au commissariat pour occupation illégale. Ils sont ressortis accueillis par nombreux soutiens. La journée s’est terminée par une réunion publique sur le thème de l’émigration, organisée bien avant par l’évêque dans l ‘Eglise San Nicola, en présence de l’avocate Maitre Allessandra Ballerini où il a été question de solidarité, d’humanité, d’accueil, de libre choix du pays de destination pour les réfugiés, d’un rappel de la Constitution italienne en ces domaines… grazie Monsignore ! Teresa Maffeis
L’évêque de XXMille/San Remo Antonio Suetta est resté sur les lieux toute la journée. Lorsque j’ai demandé au chef de la police d’apporter à boire aux personnes sur le rocher, il a refusé. L’évêque a fait porter des bouteilles d’eau et est intervenu pour faire reculer la rangée de policiers qui avaient avancé sur les rochers et mettaient en péril les occupants. Je me suis mise sous sa protection lorsqu’un policier un peu violent a voulu me prendre mon appareil photo pour tout effacer. Vers 15h, des élèves de Science Po Menton sont venus du coté français manifester, la police italienne a fait barrage. Plus personne ne pouvait franchir la frontière. L’évêque est allé sur les rochers pour entendre les revendications des no borders qui ont accepté de quitter les lieux à condition que l’on garantisse aux réfugiés de rester dans le centre d’hébergement de la gare de XXMille, que l’on ne les identifie pas, et qu’il n’y ait pas d’assignations à résidence pour les no Borders. Conditions acceptées par les autorités. Tout le monde a quitté les rochers, les réfugiés ont regagné la gare de XXMille en bus, et les no borders ont été conduit au commissariat pour occupation illégale. Ils sont ressortis accueillis par nombreux soutiens. La journée s’est terminée par une réunion publique sur le thème de l’émigration, organisée bien avant par l’évêque dans l ‘Eglise San Nicola, en présence de l’avocate Maitre Allessandra Ballerini où il a été question de solidarité, d’humanité, d’accueil, de libre choix du pays de destination pour les réfugiés, d’un rappel de la Constitution italienne en ces domaines… grazie Monsignore ! Teresa Maffeis