Primagaz, rien n’est réglé

 

COLLECTIF NON A PRIMAGAZ
Association 1901 déclarée à la Préf. des A.M. sous le n° w062010209
Siège social : c/o T. ALLOUCH – 77 Camin Tardiva
06710 MALAUSSENE
Courriel : non.a.primagaz-malau@orange.fr Suivez nous sur Facebook : www.facebook.com/nonaprimagaz
Communiqué de presse
Tout d’abord, réjouissons-nous ! Notre lutte au sein du Collectif Non à Primagaz a payé : les sites de l’Ablé ne seraient plus directement menacés selon la Préfecture. Mais il faut continuer la mobilisation pour que le danger d’une délocalisation de Primagaz sur la commune soit écarté définitivement. En effet, la pression sur nos Elus ne faiblit pas et les Services de la Préfecture cherchent par tous les moyens à obtenir ce blanc-seing qui lui permettrait de s’affranchir de la recherche d’autres solutions pour régler ce dossier complexe qualifié de « bâton m… » lors de la réunion plénière de vote du budget au Conseil départemental le 2 décembre 2016. Pourtant, les argumentaires avancés pour « faire passer la pilule » sont irrecevables et il faudrait vraiment être très naïf pour les prendre pour argent comptant. Le Collectif Non à Primagaz réuni en urgence dimanche 8 janvier 2017, à 15 h à la salle des fêtes de Malaussène, a confirmé à l’unanimité sa position : Non à Primagaz à Malaussène, non à l’industrialisation de la vallée !
LE COLLECTIF NON A PRIMAGAZ TIENT DONC A CONFIRMER SA POSITION ET REAFFIRMER CLAIREMENT ET UNANIMEMENT CE QUI SUIT :
 Malaussène n’a strictement aucune vocation à accepter ce « mariage forcé » contre nature avec Primagaz que nous respectons par ailleurs en qualité d’entreprise industrielle ;
 c’est à Carros que l’on doit procéder aux aménagements de sécurité ou sur le territoire de la Métropole (dont Malaussène ne fait pas partie) que doit être réglé ce problème ;
 la cuve de 49 tonnes à Malaussène, ou ailleurs dans notre vallée, ne suffira pas, puisque la cuve de Carros que l’on veut supprimer dépasse les 185 tonnes et qu’à terme le danger reste entier d’un très prochain saucissonnage du projet ;
 Malaussène n’a pas vocation à subir la délocalisation d’activités devenues indésirables ailleurs ; en clair, nous ne voulons pas être la « poubelle » du littoral et de la Métropole ;
 le développement de l’agro-pastoralisme, de l’artisanat et du tourisme doux avec accueil dans des auberges de villages, en développement dans cette zone (Massoins, Malaussène, Villars, Touêt, Thiery, Lieuche, Pierlas, Rigaud, Puget-Théniers…), activités créatrices d’emplois, est totalement incompatible avec une progressive industrialisation de la vallée.
Ce projet de délocalisation qu’on veut nous imposer de manière autoritaire n’apportera rien à notre territoire, si ce n’est un déficit d’image et un frein au développement de nos villages,
une perte de notre identité rurale dont nous sommes fiers et qui fait tout l’attrait
patrimonial et touristique de nos villages, ainsi qu’une dévaluation progressive de notre
environnement naturel, de notre patrimoine collectif et personnel et de notre qualité de vie.
ALORS, C’EST TOUJOURS « NON A PRIMAGAZ ! NON A L’INDUSTRIALISATION DE NOS
VALLEES » !
Gardons intacte notre identité rurale ! La montagne, nos villages, notre « arrière-pays », sont
aussi le terrain de ressourcement des habitants des zones urbaines du littoral. Ce sont des
ressources précieuses à préserver pour tous.
Pour demain, pour nous et pour nos enfants, pour les générations futures, nous ne
laisserons pas gâcher cet environnement exceptionnel avec des projets destructeurs
comme celui de la délocalisation de PRIMAGAZ. Nous sommes plus déterminés que jamais
à poursuivre la lutte !!!
Au total, 1.836 personnes ont signé la pétition (papier et en ligne). Rapporté à la population adulte de
notre vallée, c’est énorme !
Sur les 833 personnes qui se sont engagées en signant en ligne, 269 ont écrit en plus un commentaire. A
découvrir sur le site mes opinions. com. C’est riche d’enseignement et plein de bon sens …