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Nissa la vergonha !

La  loi proposée par  Mme Estrosi- Sassone sénatrice (Les republicains) n’a pas été acceptée,  mais Anthony Borré,  premier adjoint au maire de Nice à la sécurité, au logement et à la rénovation urbaine,  « reprend » l’idée et l’applique à Nice.
La mère  d’un jeune condamné à 20 mois de prison pour trafic de stupéfiants  s’est vu signifier une amende de 500 euros et   un avis d’expulsion du bailleur social. La décision de justice a été rendue le 13 juillet dernier.

L’adjoint  se justifie dans les médias et, sur Europe 1, il explique vouloir la tranquillité et la sécurité pour ses autres locataires aux conditions de vie modestes ; « je souhaite dans le même temps dire au 22 000 personnes qui sont en attente d’un logement et attendent  parfois des années, que je prends en compte la détresse sociale mais aussi la question du comportement de MES  locataires. Quant on a un logement social, on doit se montrer digne ».

Actuellement, 70 procédures similaires seraient en cours.

La mairie a en outre fait voter une convention avec la parquet de Nice et la préfecture des Alpes Maritimes, qui permet à l’office HLM d’être informé de la condamnation pénale d’un locataire ou d’une personne vivant à son adresse et d’enclencher une procédure.

Pour l’accueil des réfugié.e.s afghan.e.s.

Ce rassemblement se fera derrière une banderole unique, donc pas de banderoles d’organisations individuelles.
Nous exigeons l’ouverture de voies légales et effectives d’accès à la France pour la protection des Afghanes et Afghans victimes de persécutions.
Les propos d’Emmanuel Macron appelant à « anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » après la chute de Kaboul entre les mains des Talibans sont indignes de la tradition française de l’accueil et de l’asile.
Indignes comme l’abandon des Afghanes et Afghans qui ont servi comme personnel civil de l’armée française de 2001 à 2014, accueillis au compte-gouttes par la France malgré les déclarations et promesses de François Hollande et d’Emmanuel Macron et à qui la France refusait encore il y a quelques semaines la délivrance de visas malgré leurs cris d’alerte.
Indignes comme les atermoiements pendant des années pour accorder des visas aux milliers de membres de familles des Afghanes et Afghans à qui la France a accordé la protection.
Indignes comme le harcèlement par la police dont sont victimes les exilé·es afghan·es dans les rues de nos villes.
Indignes comme les campements de la honte, régulièrement détruits par les forces de l’ordre.
Indignes comme les renvois forcés de plus de 6 000 Afghans par la France entre 2004 et 2020.
Christian Estrosi, quant à lui, déclare ne pas être « prêt à recevoir des réfugiés » en associant l’accueil de réfugié·es à un risque terroriste. Cet amalgame est non seulement honteux mais erroné.
Deux avions militaires sont la seule mesure annoncée par la France. Cette insuffisance de moyens est insupportable, tout comme l’annonce de la fermeture des frontières européennes aux exilé·es afghan·es et la sous-traitance de l’asile aux pays limitrophes.
Nous, signataires, rappelons l’obligation du respect absolu et inconditionnel de la Convention de Genève sur l’asile et des textes de l’Union européenne pour la protection des populations persécutées.
Nous exigeons l’ouverture de voies légales afin que tou·tes les Afghanes et Afghans persécuté·es qui le sollicitent, ainsi que les familles de ceux qui sont déjà bénéficiaires de la protection internationale accordée par la France, puissent rejoindre rapidement le sol français directement depuis Kaboul.
Nous exigeons l’arrêt des procédures issues du règlement Dublin, le retrait de toute mesure d’éloignement à l’encontre de demandeurs d’asile afghans et l’accord accéléré de la protection qu’ils doivent recevoir en France afin de leur permettre d’accéder à l’emploi et à un hébergement dignes.
Sixième puissance économique mondiale, la France a les moyens d’accueillir les exilé·es d’Afghanistan. Elle en a aussi le devoir historique !
N’en déplaise à Estrosi et consort !
Signataires :
ADN, Amnesty 06, ATTAC 06, CGT-Educ’Action 06, CIMADE 06,  Collectif droits des femmes 06,collectif  féministe du PCF 06, Collectif UNI.E.S Nice,antifasciste06,Collectif droit des femmes 06, COVIAM, DAL, EELV, ENSEMBLE ! 06, FRANCE INSOUMISE 06, Habitat et citoyenneté, Jeunesses communistes 06, LDH 06, Mouvement de la Paix 06, MRAP, NPA, Nice au cœur ,Parti de gauche 06, PCF 06, RESF 06, Roya Citoyenne, Snuipp-FSU, Solidaires 06, SOMICO 06, Snuipp-fsu,Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la magistrature, Tous citoyens, UNL, Volt-Nice …

Les Repairs cafés

Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous.
Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.
Pourquoi un Repair Café

Nous autres, Européens, jetons énormément, également ce qui est à peine abîmé et serait parfaitement utilisable après une simple réparation. Mais pour nombre d’entre-nous, réparer n’est plus chose normale. Nous ne savons plus comment faire. Le savoir-faire en la matière est en voie de disparaître. Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, et en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit.

Le Repair Café change la donne ! Ceux qui peut-être seraient autrement laissés pour compte retrouvent leur place. Un précieux savoir-faire se transmet. Les objets remis en état sont plus longtemps utilisables et ne sont plus jetés, réduisant la consommation de matières premières et de l’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits. Ce qui réduit aussi les émissions de CO2. Car fabriquer de nouveaux produits – et leur recyclage – produit du CO2.

Le Repair Café apprend aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur. Le Repair Café favorise un changement de mentalité, condition première à une société durable construite par tous.
Le Repair Café veut surtout être une expérience ludique, et gratifiante, pour des réparations qui s’avèrent souvent très simples. Venez et essayez !

Les réparateurs professionnels n’ont-ils pas à craindre une concurrence ?

On pose parfois à la Fondation Repair Café la question de savoir si ces rencontres de réparation gratuite ne font pas concurrence aux réparateurs professionnels. La réponse est la suivante : bien au contraire! Les Repair Cafés organisés dans tout le pays visent à porter l’attention du public sur le fait que les choses sont réparables. Les visiteurs sont régulièrement réorientés vers les (rares) réparateurs (encore) en exercice.

La plupart des clients du Repair Café ne sont pas ceux qui généralement vont chez les professionnels de réparation. Ils disent jeter généralement les choses cassées immédiatement, car les faire réparer coûte trop cher. Au Repair Café, ils découvrent qu’il y a des alternatives au tout-jetable.

Retrouvez les repairs cafés

Présentation du livre Les Sentinelles à Marseille puis à Lyon.

Invitées par l’association Osiris à La Friche Belle de Mai à Marseille, nous participerons à la journée des réfugié.e.s le 22 juin. Présentation publique du livre à 15h30, et interview sur Radio Grenouille de 12h30 à 13h.

Le 26 juin, direction Lyon et la Maison des Passages, dans le cadre du cycle « Perspectives anti-racistes et postcoloniales ». Rencontre-lecture autour des ouvrages Trouver refuge (Glénat, 2020, par Stéphanie Besson) et Les sentinelles, chronique de la fraternité à Vintimille (Max Milo, 2020), suivie d’une discussion pour mettre en perspective la situation des migrant.e.s à la frontière franco-italienne, modérée par Philippe Hanus, historien et coordinateur de l’ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » (Cpa Valence).

 

 

 

 

 

 

Lecture : Les Sentinelles – chroniques de la fraternité à Vintimille.

 

Flashmob pour la journée mondiale des réfugié.e.s

Le 27 juin manifestation pour la Journée mondiale des réfugiés.
Nous vous attendons à partir de 14h à Vintimille près du pont Saint-Ludovic (frontière bord de mer).
Traduction du communiqué italien :

Manifestation à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés.
Le rendez-vous est à Ponte San Ludovico, Piazzale de Gasperi, Vintimille, à partir de 14 h 00. Pendant l’événement, certains témoignages de réfugiés qui ont traversé les frontières italo-françaises seront lus.
Depuis 2016, Amnesty France et Amnesty Italia s’engagent chaque année à rendre hommage aux migrants décédés en mer ou blessés en tentant de franchir la frontière franco-italienne à Menton.
La PAF, Police de l’Air et des Frontières, n’applique pas les procédures relatives au droit d’asile et refuse d’accepter les mineurs non accompagnés qui sont donc rapatriés illégalement et systématiquement en Italie.

Cela n’empêche pas les « refoulés », sûrs de leurs droits, de tenter à leurs risques et périls de rentrer en France.
Il a été constaté qu’au cours des années 2016 et 2017, des mineurs ont tenté à plusieurs reprises (jusqu’à 20 fois) de traverser la frontière entre l’Italie et la France, et probablement encore aujourd’hui.
Chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, un événement italo-français rassemble les groupes d’Amnesty des Alpes Maritimes et de la Ligurie en territoire italien à Vintimille, dans le grand parterre de fleurs à la frontière italo-française.
Annulé l’année dernière en raison de la pandémie, l’événement est reconduit le dimanche 27 juin 2021.
Cette année, Médecins du Monde rendra publics les témoignages de migrants suivis par cette ONG, rejetée en Italie par la France.

Pour exiger le respect des droits aux frontières, cinq ONG sont coordonnées depuis juin 2017 : la CAFI (Coordination d’actions inter-acteurs aux frontières intérieures). La coordination rassemble Amnesty International, la Cimade, Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, Secours Catholique, Caritas.
Comme d’habitude, les organisateurs pourront compter sur la participation d’ADN (Association pour la démocratie à Nice), de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), de ReSF (Réseau Education Sans Frontières).

Les associations suivantes se joignent à l’événement avec Amnesty International Ligurie :
A.I.F.O; ANPI PROVINCIALE IMPERIA; ASSEFA ODV; CARITAS VENTIMIGLIA SANREMO CASA AFRICA; CHIESE VALDESI PONENTE LIGURE; C.I.D. Centro Iniziativa Donna; CLUB per l’UNESCO Sanremo; GENOVA con L’ AFRICA onlus; MAPPAMONDO ODV; P.E.N.E.L.O.P.E. ODV Donne del Ponente per le Pari Opportunità; PIGNA MON AMOUR Sanremo; POPOLI IN ARTE ODV; RSS Rete Sanremo Solidale;
SCUOLA DI PACE Ventimiglia; SEZIONE SOCI COOP di VENTIMIGLIA; SPES AUSER Ventimiglia.
Nous demandons aux personnes souhaitant rejoindre l’événement, à titre individuel ou en association, de nous contacter afin de nous organiser afin de garantir les bonnes distances de sécurité. Écrivez-nous sur facebook ou contactez le numéro +39 3495011700.