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Ouverture du festival « Vive la Commune ! »

Pour le 150ème anniversaire de la Commune de Paris et de Province, un collectif d’associations et mouvements, héritières et héritiers de cette tentative d’émancipation sociale et politique, organise à Nice et ses environs un festival du 18 mars au 28 mai 2021, à destination d’un large public. S’appuyant sur l’affirmation du rôle des femmes et la dimension internationaliste de cet épisode révolutionnaire, mais aussi sur les luttes solidaires actuelles, les festivités proposeront criées publiques, concerts, films, débats, lectures, expositions, conférences, mais aussi banquets et manifestations.
Dans le cadre de ces dernières, une déambulation ouvrira le festival le 20 mars à 11h à Nice. Au départ de l’arrêt de tram « Gare Thiers », elle parcourra l’avenue du même nom afin de protester contre le maintien d’une telle dénomination de rue dans cette ville – Adolphe Thiers ayant été à l’origine du massacre de 15000 utopistes dans la Capitale, quelques centaines en Province, et de l’envoi au bagne de 5000 autres.
Cette manifestation se déroulera dans le respect des consignes sanitaires en vigueur. L’attestation dérogatoire pour cause de couvre-feu sera téléchargeable par les participant.es sur la page Facebook « Vive la Commune Nice 2021 » et sur les sites des diverses organisations impliquées.
La Commune n’est pas morte ! Vive la Commune !

 

MANIFESTATION POUR LE RETRAIT DE LA LOI « SÉCURITÉ GLOBALE » ET DES AUTRES LOIS LIBERTICIDES

Samedi 20 mars 2021 à Nice à 14h place Garibaldi

MOBILISONS-NOUS POUR LES DROITS ET LES LIBERTÉS

A l’appel de la coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale, 28 associations, syndicats et forces politiques des Alpes-Maritimes appellent samedi 20 mars à se rassembler contre les lois liberticides en lien avec les mobilisations des collectifs de victimes et de familles de victimes des violences policières.

  • Nous exigeons le retrait de la loi « Sécurité globale », du Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) et de la loi « confortant le respect des principes républicains » précédemment nommée « contre le séparatisme ».

  • Nous refusons la multiplication de mesures faisant reculer le droit à l’information. En particulier celui d’informer sur les violences policières avec la sélection des journalistes instaurée par le SNMO.

  • Nous rejetons la généralisation sans fin des dispositifs de surveillance comme les drones et les caméras piétons. Mais aussi l’extension du fichage des opinions politiques ou syndicales, des convictions philosophiques ou religieuses, des données de santé, des habitudes de vie ou de l’activité sur les réseaux sociaux des personnes en raison d’activités prétendument susceptibles d’atteinte à la sécurité publique.

  • Nous condamnons la logique de la loi « confortant le respect des principes républicains » qui stigmatise les populations musulmanes et remet en cause les principes de la liberté d’association et de la loi de 1905 instaurant la laïcité.

  • Nous exigeons vérité et justice pour Maïcol et pour toutes les victimes des violences policières.

  • Nous nous opposons à la volonté des autorités locales de faire de Nice une « ville modèle » de la surveillance globale et du délire sécuritaire qui en résulte à coup de « smart city », de « Reporty », de drones et de caméras de reconnaissance faciale ou d’émotions !

  • Nous affirmons aussi notre refus de voir cette mobilisation instrumentalisée par des mouvements et individus « anti-masque », « anti-vaccin » et/ou cherchant à diffuser des théories complotistes au sujet de la pandémie actuelle.

Malgré la mobilisation de très grande ampleur déployée dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, de confinement et de couvre-feu depuis le mois de novembre 2020 (500 000 manifestant·e·s en France, le 28 novembre), le gouvernement et les parlementaires de la majorité et de l’opposition de droite se sont contenté·es d’effets d’annonce sans aucune conséquence concrète.

Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos droits et nos libertés.

Premiers signataires : ADN – AFPS 06 – Alternatiba 06 – ANV-COP21 Nice – ATTAC 06 – Collectif Gilets Jaunes contre les violences policières en région PACA – DAL 06 – Fakir 06 – Greenpeace 06 – LDH 06 – Libre pensée 06 – Mouvement de la PAIX 06 – MRAP 06 – Tous Citoyens – Uni.e.s Nice – CGT Educ’Action 06 – FSU 06 – SAF 06 – SNJ-CGT 06 – Solidaires 06 – UD-CGT 06 – EELV 06 – ENSEMBLE! 06 – France Insoumise 06 – Génération.s 06 – NPA 06 – PCF 06 – Rassemblement ViVA!

Occupation du Théâtre National de Nice.

Rendez-vous , mardi 16 mars 2021 à 14 h sur le parvis du Théâtre de Nice pour une agora ouverte à toutes et tous.

Communiqué de presse :  Nice, lundi 15 mars 2021

Nous, intermittent.e.s, de l’emploi, du spectacle, artistes, technicien.ne.s, agents territoriaux de la culture, étudiant.e.s, chômeurs et chômeuses, occupons depuis ce lundi 15 Mars 2021 le Théâtre National de Nice. Nous nous inscrivons dans la continuité des occupations de théâtres et de salles de spectacle partout en France insufflées par celle du Théâtre de l’Odéon à Paris le 4 Mars 2021.

Depuis un an, la crise sanitaire a laissé des pans entiers de notre société basculer dans une urgence sociale à laquelle les pouvoirs publics n’ont pas souhaité répondre. Nous sommes loin des promesses d’Emmanuel Macron qui disait qu’il ne laisserait personne au bord de la route.

Les étudiant.e.s laissé.e.s à leur détresse économique et à leur isolement social, le monde de la culture désigné comme non essentiel et qui n’a toujours pas été déconfiné, les deux millions d’intermittent.e.s de l’emploi (CDDU), saisonniers et saisonnières, maîtres d’hôtel, guides-conférencier.e.s… ont été condamné.e.s à une mort sociale par le gouvernement. Les emplois permanents sont fragilisés dans les structures culturelles entraînant la dégradation des conditions de travail des salarié.e.s et des agents publics. La mission de service public de la culture est de moins en moins assurée.

Cynique, le gouvernement a l’indécence de ressortir sa réforme de l’assurance chômage qui fragilise encore les plus précaires en leur promettant ainsi qu’aux autres privé.e.s d’emploi de baisser drastiquement leurs indemnités chômage.

C’est pourquoi nous exigeons :

– Le retrait pur et simple de la réforme d’assurance chômage et l’ouverture de la protection sociale à toutes et tous.

– La prolongation de l’année blanche, son élargissement à tous les travailleurs et travailleuses précaires, intermittent.e.s de l’emploi. Une baisse du seuil d’heures minimum d’accès à l’allocation chômage pour les primo-entrant.e.s ou intermittent.e.s en rupture de droits.

– Des mesures d’urgence pour garantir l’accès aux indemnités journalières de congés maternité, paternité et maladie, à toutes les travailleuses et travailleurs à l’emploi discontinu, autrices, auteurs et indépendant.e.s.

– Le maintien des emplois permanents dans les structures culturelles.

– La création d’une filière spectacle vivant dans la fonction publique.

– Des mesures d’urgence pour les jeunes et les étudiant.e.s face à la précarité financière et psychologique. Un plan d’accompagnement d’accès à l’emploi.

– Abrogation de l’arrêté préfectoral interdisant la pratique du spectacle vivant dans les espaces publics.

– Des états généraux pour accompagner la réouverture des lieux : pas de réouverture sans droits sociaux.

Coordination des intermittents et des précaires de la Côte d’Azur (CIP-CA) / CGT Spectacle 06 / Syndicat Français des Artistes Interprètes (SFA-CGT) / SYNPTAC-CGT / CGT-NMCA / SAMNAM-CGT /Étudiants Théâtre Conservatoire de Nice / Élèves de l’ERACM / Mouais / Télé chez moi / Pilule rouge / Rue libre Nice / Collectif associatif libertaire /FMITECT fédération des métiers intermittents du tourisme, Evenementiel et culture //CPHRE

Une victoire par abandon

Avec 19 amis italiens, nous étions inculpés pour avoir participé et pris la parole dans une réunion non autorisée sur la une place publique de Vintimille le 7 août 2016, et avoir participé à une manifestation non autorisée qui suivit. J’ai un autre procès en attente. En première audience le juge a renvoyé l’audience au 20 septembre prochain et confirmé que le procès n’aurait pas lieu pour cause de prescription – Teresa.
Le jour de mon interpellation en gare d’Imperia (photo AC).