RDV : Mardi 2 février à 11 h devant la Gare Tiers à Nice
Que les suppressions soient saisonnières comme à Tende ou définitives comme à La Trinité Victor.
Gares impactées:
Villefranche sur Mer et Tende ne seraient ouvertes que de juin à fin septembre!
Cros de Cagnes, Boulouris sur Mer et La Trinité Victor seraient définitivement fermées.
Ceci est inadmissible! Salariés et usagers dans le même bateau ensembles contre le démantèlement de la SNCF!
Contre l’état d’urgence permanent en France, nous appelons tous les citoyens à une manifestation
samedi 30 janvier à 14h30- Place Garibaldi à Nice.
Réuni à Nice le 20 janvier 2016, un collectif d’organisations, provisoirement composé des organisations suivantes : ADN, Amis de la liberté, Ensemble, FMS, FSU, Habitat&Citoyenneté ,NPA, LDH, MRAP (1)
S’est déclaré opposé :
-à la prolongation de l’état d’urgence, dont il exige la levée immédiate
– à la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité
Le collectif dénonce également les opérations de répression à l’égard des militants et des mouvements sociaux tels que Notre-Dame-des-Landes ou Goodyear, ainsi que le projet de loi de modification du Code de procédure pénale renforçant les pouvoirs de police au détriment du pouvoir judiciaire, dont l’objectif est de transférer dans le droit commun des mesures qui relèvent à ce jour d’un droit d’exception.
Ces mesures sont la porte ouverte à de possibles dérives législatives et policières, ainsi qu’aux stigmatisations ; ceux qui sont aujourd’hui aux responsabilités ouvrent la boite de Pandore. Que feront les prochains gouvernements ?
La discussion sur le projet de loi constitutionnelle dit de « protection de la Nation » va débuter le 3 février au Parlement. Plus que jamais, nous devons nous mobiliser contre.
Si nous ne réagissons pas, nous pourrions glisser dangereusement vers un Etat de surveillance généralisée, autoritaire et répressif, parce que diminuer nos libertés n’empêcherait pas de nouveaux attentats.
La lutte contre le terrorisme ne peut pas servir de prétexte aux restrictions de nos libertés.
Tout comme d’autres associations (CIMADE, COVIAM, LDH, Habitat & Citoyenneté), l’AdN a fait parvenir ce courrier au maire de Nice.
Monsieur le Maire,
Les associations avec lesquelles nous sommes régulièrement en contact reçoivent dans leurs permanences, depuis quelques semaines, des hommes célibataires, mais également des femmes, en pleine détresse sociale, sans aucune possibilité d’être hébergés ou logés.
Ces personnes se présentent tous les soirs à « l’Accueil de nuit » où elles ne sont malheureusement pas prises en charge faute de place, ou parce qu’elles ont épuisé leurs droits à y être hébergées, selon le règlement appliqué par cette structure municipale. Pour cet hiver, il semblerait que vous ayez décidé de ne pas ouvrir le gymnase de Nice Nord/Saint Barthélémy qui était, les années précédentes, ouvert aux SDF ; de sorte qu’une grande partie de cette population n’est pas hébergée et dort dans la rue depuis plusieurs semaines.
Sans hygiène, exposées au froid, aux intempéries et à toutes sortes sorte de dangers, ces personnes sont menacées dans leur intégrité physique. Elles perdent également peu à peu leur dignité.
Devant l’urgence de la situation, nous vous demandons de procéder sans délai à la réouverture d’un gymnase afin de les accueillir durant la période hivernale.
Dans l’attente, nous vous prions d’agréer, monsieur le maire, l’expression de nos sentiments distingués. Pour AdN – Teresa Maffeis – administratrice
Claire, militante associative à Nice, était jugée cet après-midi au Tribunal de Grande Instance de Grasse pour avoir transporté deux personnes réfugiées érythréennes (un mineur isolé et une jeune femme seule) dans sa voiture, de la gare de Nice à celle d’Antibes, où elle fut dénoncée à la police par un agent de la SNCF.
Plus de cent personnes étaient venues la soutenir dans cette épreuve, dont plusieurs No Borders venus d’Italie. Claire restera très digne et répondra en toute honnêteté et franchise à toutes les questions.
A plusieurs reprises, le Président du Tribunal, M. Alexandre Julien, montrera sa méconnaissance du traitement des réfugiés dans notre département, bien qu’il lui fut pourtant détaillé par les témoins (issus d’associations humanitaires), et la défense. Le Procureur lui laissera l’appréciation de la nature de l’aide fournie par Claire, sachant qu’une personne ne peut être condamnée si l’aide émane « de toute personne physique ou morale, lorsque l’acte reproché n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci ». (Art. 622-4 du code CESEDA).
Menaçant à plusieurs reprises d’évacuer la salle (pourtant digne et silencieuse), le Président du Tribunal ira même au-delà de la requête du Procureur qui prônait une amende de 2000€ avec sursis. Le Tribunal inflige ainsi une amende ferme de 1500€ (avec possibilité d’une remise de 20% si payée d’ici un mois…), immédiatement suivi d’un « au revoir madame » claquant et fort glacial.
Nous passerons sur la posture physique du Président du Tribunal, dont tout le monde dans la salle a cru qu’il s’était endormi, pendant la plaidoirie de la Défense, mais en retiendrons l’expression d’un certain mépris. Après le verdict, à la sortie de la salle d’audience, un policier tout sourire nargue l’avocate d’un « et ouais… ».
L’avocate Me Sarah Benkemoun annonce dans la foulée que sa cliente ira en appel. Et nous y serons nous aussi. Car cette condamnation est inacceptable.
D’ici là, vous pouvez toujours signer la pétition ici et la faire suivre le plus possible .
Association pour la Démocratie à Nice et dans les Alpes-Maritimes