Dans la nuit de dimanche à lundi, une centaine de migrants arrêtés en gare de Garavan ont été soutenus par des manifestations de sympathie plutôt festives des no borders et autres volontaires français et italiens qui apportent aide et réconfort aux réfugiés pourchassés par la police française. Trois français ont été placés en garde à vue en France et relâchés en soirée (procédure 21, c’est à dire « sans suite »). Le chef d’inculpation initial était « Entrave à la circulation », ce qui fait rire car leur but est justement la liberté de circulation… l’un d’eux, refusant d’effacer ses photos et vidéos, a été frappé à l’intérieur du fourgon de police. Les 17 italiens arrêtés ont été inculpés en Italie « d’occupation illégale du territoire » – Six d’entre eux ont été condamnés à une mesure d’éloignement, c’est-à-dire 3 ans d’interdiction de venir à Vintimille et obligation de repartir demain dans leur ville d’origine pour y pointer.
Dans le département des Alpes-Maritimes, il est interdit de manifester sa solidarité avec les réfugiés
Claire a été arrêtée ce lundi 13 juillet, en fin de matinée, pour avoir manifesté sa solidarité envers des réfugiés victimes des guerres, de persécutions et de dictateurs sanguinaires.
Nous exprimons et assumons notre solidarité sans faille avec Claire. A travers son arrestation, alors qu’elle n’a fait qu’être sensible à la situation de ces personnes en détresse, c’est la solidarité exprimée par de nombreuses associations, citoyens et citoyennes envers les réfugiés qu’ils essaient, en vain, de museler.
Placée en garde à vue au commissariat d’Auvare lundi, libérée mardi, elle devra comparaitre en correctionnelle au tribunal de Grasse vendredi 18 décembre.