Venez voir ce film, regardons le ensemble, en présence de Rosa Perez, sa réalisatrice.
Ciné-débat proposé par l’ADN, la LDH 06 et l’Observatoire des Migrations dans les Alpes Maritimes.
Pour bien attaquer la rentrée..Et aussi: Entrée libre!!
Venez voir ce film, regardons le ensemble, en présence de Rosa Perez, sa réalisatrice.
Ciné-débat proposé par l’ADN, la LDH 06 et l’Observatoire des Migrations dans les Alpes Maritimes.
Pour bien attaquer la rentrée..Et aussi: Entrée libre!!
le Ravi, le mensuel d’enquête et de satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, se pourvoit en cassation face à l’Odel Var. Cet organisme parapublic dirigé par un élu LR mène un procès-bâillon entravant la liberté d’informer du journal. Soutenez le Ravi !
Pour signer la pétition, c’est ici.
Éditer un journal libre est décidément un sport de combat. le Ravi, le mensuel pas pareil dédié à l’enquête et à la satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, poursuit sa lutte judiciaire face à l’acharnement de l’Odel Var. La direction de cet organisme parapublic en charge des centres de loisirs, dirigé par un élu LR, mène en effet un procès bâillon entravant la liberté d’informer du journal.
Un procès bâillon, quèsaco ? Refusant de répondre à des questions légitimes, qui relayent les alertes de la Chambre régionale des comptes et les plaintes de salariés devant les prud’hommes, renonçant à faire valoir un simple droit de réponse, l’Odel Var attaque, sans sommation et à plusieurs reprises, en justice.
le Ravi a gagné une manche. Mais après avoir été relaxé face à un procès en diffamation pour son enquête « De l’Odel sous les ponts », le mensuel est toujours sous le coup d’une autre procédure concernant son article « Les élus d’abord, les enfants après ». L’Odel Var et son directeur ont réclamé la somme de 32 000 euros, de quoi menacer la survie du journal. le Ravi a pris un K-O en première instance au TGI de Draguignan. Lors du match retour à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, la journaliste a été relaxée, les sommes réclamées ont été divisées par dix, mais le mensuel reste partiellement condamné.
Le prochain round aura donc lieu à Paris devant la cour de cassation afin de faire reconnaître totalement la légitimité de l’enquête, son sérieux, ainsi que le droit à la satire. Déplacer le ring dans la capitale va permettre d’instruire le dossier devant une juridiction habituée à traiter du droit de la presse. Face aux coups en dessous de la ceinture, l’endurance est de mise. Mais elle a un prix ! Déjà 10 000 euros de frais pour couvrir les deux premières années de procédure…
Dénonçant le recours abusif à la justice, détournée afin de faire obstacle au débat public, nous appelons à soutenir le mensuel le Ravi. Nous souhaitons que l’arbitrage fasse droit à la liberté d’informer. Et que, même bâillonnée, la presse libre ne baisse jamais la garde !
Génération identitaire : condamnés à six mois ferme pour avoir tenté de bloquer la frontière
Le tribunal a rendu sa décision : ce sera six mois de prison ferme pour trois prévenus du groupuscule d’ultra-droite Génération identitaire. Ils étaient poursuivis pour avoir « exercé des activités dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ». Ils écopent également de 2000 € d’amende et de privation des droits civils, civiques et familiaux pendant cinq ans. Enfin, l’association Génération identitaire est condamnée à 75 000 € d’amende.
Dans le viseur de la justice, ce procès était celui de l’opération menée le 21 avril 2018, lorsque les membre du groupuscule d’ultra-droite Génération identitaire – une centaine – avaient surveillé la frontière pour empêcher des migrants de passer. A grands coups de tweets, vidéos et le recours à un hélicoptère pour une opération baptisée « Defend Europe ».
Lors de l’audience au tribunal correctionnel haut-alpin, le 11 juillet dernier, le procureur de la République de Gap, Raphaël Balland, avait requis six mois d’emprisonnement ferme et l’interdiction d’exercer les droits civiques pendant un an pour les trois prévenus (Clément Gandelin, Romain Espino et Damien Lefèvre) ainsi que 75 000 € contre l’association Génération identitaire.
Le seul prévenu présent au procès, le président du mouvement Clément Gandelin, avait gardé le silence. L’avocat de la défense avait plaidé pour la relaxe. Le tribunal a finalement suivi les réquisitions du procureur.
Qui sont les prévenus ?
Clément Gandelin, président, et Johan Teissier, un porte-parole de Génération identitaire, étaient présents au procès Clément Gandelin (alias Clément Galant), a 24 ans. Le Lyonnais est le président de l’association Génération identitaire et se présente comme « responsable France de la mission Defend Europe »
Romain Espino, 24 ans lui aussi, est le porte-parole du groupe.
Damien Rieu, de son vrai nom Damien Lefèvre, est un ex-cadre des GI. Longtemps porte-parole, il a quitté la sphère de l’ultra-droite pour celle de l’extrême droite.
Image : L’humanité journal
Mardi 3 septembre cercle de silence avec RESF06
( Réseau Éducation Sans Frontières) dont AdN est membre actif depuis la création.
Cercle de rentrée pour le droit à l’éducation des enfants de familles sans papiers et en demande d’asile. 18h30 à 19h précises
Place Garibaldi – Nice.
Matériel scolaires et dons pour la cantine seront reçus avec reconnaissance.
(ces familles n’ont pas droit à l’allocation de rentrée scolaire).
Les décideurs qui expulsent des familles,qui les changent
d’hôtels minables en hôtels pourris sans tenir compte de la distance de l’école,qui font tout pour refuser les mineurs isolés,…
vont-ils enfin appliquer
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant
Droit à l’Education,
à la santé,
à un abri sûr,
à la vie paisible en famille
? ! ? !
(Illustration : Oeuvre de l’artiste Ai Weiwei à Düsseldorf, pour qui « Tout est art, tout est politique ».=