Mis à jour le 22 juin.
Les initiatives
Dans son delirium tremens, Macron emploie contre l’extrême-droite la tactique de la campagne Blitzkrieg. Usant de leur vieux stock de slogans, RN et consorts ont la partie trop belle dans ces conditions. Alors pendant ces quinze jours, il est nécessaire de se mobiliser, rencontrer et motiver les forces vives de la démocratie. Voilà où et quand (et bien sûr, faites-nous parvenir vos initiatives) :
- Vendredi 14 juin, 19h, place Garibaldi à Nice : rassemblement festif et unitaire à l’appel de la Coopérative des Luttes.
- Samedi 15 juin, 11h, place Masséna, à Nice : manifestation à l’appel de l’intersyndicale (CGT / FSU / Solidaires).
- Dimanche 23 juin, 14h, Espace Jean Ferrat à Drap : marche contre l’extrême-droite.
- Dimanche 23 juin, 15h, Place Garibaldi à Nice : manifestation contre tous les racismes et l’antisémitisme.
- Dimanche 23 juin, 16h, Place Île de Beauté à Nice : pink parade.
Comment voter / donner procuration
Le gouvernement a malheureusement annoncé très vite que l’inscription sur les listes électorales ne serait pas réouverte avant ce scrutin majeur. Si vous n’êtes pas inscrit.e, aucune chance de participer – si ce n’est en filant un coup de main aux candidat.es que vous appréciez. Si vous constatez avoir été radié.e, vous pouvez toujours formuler un recours. Les divers cas sont clairement expliqués ici, alors dépêchez-vous !
Au vu des dates des deux scrutins (30 juin et 7 juillet), nombre d’entre vous ne pourront être physiquement présent.es le jour du vote. Vous pouvez cependant donner procuration.
ATTENTION : tout comme le vote, la procuration n’est pas un jouet. Donnez cette procuration à une personne en qui vous avez confiance. Plusieurs sites internet proposent de mettre en relation des électeurs et électrices afin de faciliter ce procédé. Mais au final, vous ne savez rien de la personne qui votera pour vous, et un détournement de votre voix vers un adversaire politique est donc toujours possible.
Pour donner procuration, toute la procédure est expliquée ici.
Pour qui voter ?
Comme d’habitude, l’AdN laisse l’entière responsabilité de leur vote à ceux et celles qui participent au scrutin. Comme d’habitude, l’AdN appelle très clairement à voter pour des candidat.es portant haut les couleurs de liberté et de tolérance – et à rejeter avec force ceux et celles qui prônent la haine et l’exclusion.
Les élections à Nice et dans sa région nous ont appris une leçon – toujours la même : la perméabilité entre droite et extrême-droite y est parfaitement établie et très bien entretenue. La droite dite ‘Républicaine’ s’est rangée sans sourciller derrière Jacques Peyrat après que celui-ci ait migré (!) du FN au RPR. Avant lui, Jacques Médecin fit planer un âcre parfum d’apartheid sud-africain sur la ville. Enfin, Christian Estrosi ne s’est jamais privé, au nom de son intérêt personnel, de prôner l’union avec le FN pour faire barrage à la gauche au Conseil régional. Le pathétique épisode Ciotti n’est donc que la n-ième reprise d’une pièce que l’on a déjà bien trop jouée ici – et qui, malheureusement, semble très bien s’exporter.
Dans un article précédent, nous militions pour l’union de forces progressistes afin de faire face à la catastrophe que la presse semble annoncer, voire souhaiter. Le Front Populaire, né hier, est une avancée significative. Pour faire son choix, il faudra toutefois attendre dimanche soir pour le dépôt définitif des listes – et surtout des programmes. Nous y reviendrons.