Vintimille, les bords de la Roja où les migrants s’abritaient sont surveillés en permanence par de nombreux policiers qui effectuent des traques destinées à les renvoyer dans les camps du sud de l’Italie.
Des grilles ont été installées tout le long des berges de la Roja et les policiers font des rondes qui obligent les réfugiés à aller se cacher dans les fourrés plus loin des berges.
Le maire de Vintimille fait procéder à une dératisation des rives et des emplacements où les bénévoles avaient installé des bidons d’eau et servaient des repas tous les soirs. Encore une façon de chasser les réfugiés qui n’osent plus aller manger à la Caritas certains jours, et ils sont de moins en moins nombreux et de moins en moins visibles.
L’on peut penser que beaucoup ont dû être renvoyés, et que d’autres ont fait appel aux passeurs payants, ou ont pris de risques pour franchir la frontière.
Les associations italiennes très vigilantes aident beaucoup et pendant le mois d’aout des Assemblées réunissant italiens et français se sont réunies pour organiser l’assistance et la résistance.