« Genou à terre ou débout contre les violences policières. »

 « Genou à terre ou débout contre les violences policières. » 

Cosignataires de l’appel ci-dessous, nous avions prévu d’organiser un rassemblement samedi 6 juin à Nice ; toutefois, nous apprenons qu’une marche « contre les violences policières, les systèmes oppressifs et discriminatoires » est organisée le même jour à 17h départ de Magnan, arrivée au palais de justice. Nous avons donc pris la décision d’annuler notre rassemblement et de relayer l’appel à cette marche, sur la base de notre appel. 

 « Genou à terre ou débout contre les violences policières. »

Nous refusons la séquence sécuritaire et discriminatoire qui agite le monde d’aujourd’hui.
Dans les Alpes Maritimes, avec en tête de proue Eric Ciotti et son projet de Loi interdisant de filmer les forces de police, en banlieue parisienne avec ce jeune Rrom de 14 ans tabassé par la police, aux Etats-Unis avec la mort de George Floyd.
Aucune rhétorique sécuritaire ne peut justifier de tels actes. Ces violences doivent être condamnées, leur caractère systématique ne peut plus être ignoré.
Citoyens, militants, acteurs associatifs, nous devons appeler un chat un chat.

Dans les Alpes maritimes nous n’acceptons d’être spectateurs face au racisme, ni en France, ni aux USA :
– Solidarité avec les victimes de violences policières, notamment envers George Floyd, Gabriel Djordjevic, Adama Traoré.
– Dénoncer les abus (contrôles) et les bavures (violences) liées au faciès.
-Demander l’arrêt des pratiques d’obstruction respiratoire et l’impunité des forces de l’ordre.
– S’insurger de la montée et de la tolérance d’opinions racistes, antisémites, xénophobes, homophobes et nationalistes parmi les forces de l’ordre et rappeler leur code de déontologie.
– Faire un rappel à la loi : la mission de la police est soumise à des règles juridiques strictes.

Signataires : Association pour la démocratie à Nice – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples 06 – Ligue des droits de l’Homme Nice – Tous Citoyens.

 

 

Guide d’autodéfense juridique en temps de confinement.

Contestation d’amendes, demandes de mise en liberté etc.. en raison du coronavirus… La « LEGAL TEAM DE MARSEILLE » vous propose ce très intéressant petit guide où est expliqué comment faire des recours dans diverses situations (amendes liées au corona, fouilles, incarcérations, etc…)

N° d’urgence: 07.53.05.25.30
Email: legalteammarseille@riseup.net

La Legal Team de Marseille fait partie du réseau d’autodéfense
juridique RAJcollective: https://rajcollective.noblogs.org

Fenêtres ouvertes sur le confinement et la reprise.

Fenêtres ouvertes sur le confinement et la reprise.

Parce que l’ADN a toujours été au cœur de la vie et de la ville de Nice….

Parce qu’aujourd’hui, nous vivons toutes et tous une situation inédite, chargée d’émotions, d’étonnements, de stupeurs, de tristesses, de joies, de réussites, de difficultés, d’aberrations, ….

Parce qu’aujourd’hui, nous constatons, tous et toutes autour de nous, des atteintes à la démocratie, des décisions politiques ahurissantes, des privilèges qui perdurent ou s’accroissent, …

Parce que, aujourd’hui plus qu’hier, il est important de témoigner, de partager, d’échanger, et parce que l’ADN souhaite garder un lien avec le monde et vous toutes et tous, ….

Nous lançons à partir d’aujourd’hui un appel à témoignage sur votre vie, sur notre ville de Nice… Afin de recueillir des textes libres, des dessins, des photos, des sons, etc.  Nous vous invitons à envoyer vos expériences, vos parties de vie et de ville à adn06@sfr.fr, ils seront mis en ligne sur le site ADN sous forme de blog !

Alors à vos plumes, vos palettes, vos claviers, vos appareils photos, vos enregistrements !

Liberté de circulation et d’installation pour toute et tous !

À la frontière gréco-turque, la xénophobie et le racisme tuent ! L’Union européenne aussi !

Depuis plusieurs jours, des personnes meurent à la frontière gréco-turque ! Cette situation est la conséquence directe de choix politiques opérés par les dirigeants européens qui voudraient boucler les frontières de l’Union européenne à tout prix, notamment en sous-traitant à des États non européens  l’examen des demandes d’asile et l’encampement des indésirables. Des images insoutenables arrivent quotidiennement, montrant des personnes exilées refoulées ou mises délibérément en danger.

Pour empêcher leur entrée en Europe, la police et l’armée grecques, rejointes par une partie de la population ainsi que par des mouvements fascistes, ont déployé un niveau de violence inédit. En mer comme le long de la rivière Evros, leurs agents barrent la route aux bateaux, provoquent des naufrages, tirent en l’air, blessent et tuent.

Non seulement l’Union européenne ne condamne pas ces actes gravissimes, mais elle les soutient et les encourage :

au lieu de rappeler aux autorités grecques que le droit international comme le droit européen interdisent de refouler à la frontière une personne en demande de protection internationale sans avoir examiné sa situation, le président du Conseil européen salue les efforts des Grecs pour « protéger les frontières de l’Europe », tandis que la présidente de la Commission européenne qualifie la Grèce de « bouclier européen » comme si l’Europe était menacée par un ennemi.

De son côté, l’agence européenne Frontex va déployer une intervention rapide dans la zone, ouvrant un nouveau front de la « guerre aux migrant.es » menée depuis une vingtaine d’années par l’UE à ses frontières.

Une coalition d’organisations contre les violences aux frontières vient de se mettre en place et annonce que des plaintes seront déposées contre la Grèce et l’UE pour les violations des droits des personnes exilé.es fuyant la Turquie. Les États et, derrière eux, les décideurs européens ne doivent pas pouvoir impunément ordonner de telles exactions.

Nous soutenons cette initiative et appelons à des rassemblements de protestation partout où ce sera possible, et à Paris ce XXX mars à 18h30 sur la place de la République, où une projection sera organisée pour dénoncer les violences aux frontières.

Liberté de circulation et d’installation pour toute et tous !
AdN est signataire de cet appel.

Affichage libre à Nice : on a gagné ?

Depuis 2013, l’AdN s’est régulièrement manifestée auprès du Maire afin d’obtenir la réinstallation des panneaux d’affichage libre, seuls structures accessibles aux associations et citoyen/nes. Après plusieurs échanges de courriers infructueux, nous avons finalement eu le plaisir de découvrir une rotonde située sur l’Avenue Saint Jean Baptiste, à l’angle du passage sous le Mamac.


Nous y avons donc apposé quelques affiches – il reste de la place pour les vôtres ! Dans le respect de la communication des autres, cela va sans dire…

Pour les épisodes précédents, rendez-vous ici !

Association pour la Démocratie à Nice et dans les Alpes-Maritimes