Député.e 06, je te vois ! Année 2025

Mise à jour du 11 mai 2025. Dans cette rubrique seront rapportés les divers votes, prises de paroles, propositions de lois, rapports parlementaires, par les neuf député.es des Alpes Maritimes. Les votes sont en couleur pourpre. La vigilance s’impose dans ce département situé très à droite de l’échiquier politique. La mise à jour sera hebdomadaire (environ). N’hésitez pas à nous signaler nos oublis !

L’année 2024 est compilée ici.

Liste des député.es du 06 et leur groupe parlementaire (dans l’ordre des circonscriptions) : Eric Ciotti (Union des Droites pour la République), Lionel Tivoli (Rassemblement National), Bernard Chaix (Union des Droites pour la République), Alexandra Masson (Rassemblement National), Christelle d’Intorni (Union des Droites pour la République), Bryan Masson (Rassemblement National), Eric Pauget (Droite Républicaine), Alexandra Martin (Droite Républicaine), Michèle Tabarot (Droite Républicaine).

AVERTISSEMENT : du fait du trop grand nombre d’amendements à lister (des centaines par semaine), ils ne sont plus mentionnés individuellement, contrairement à tous les autres travaux et interventions. Par contre, vous pouvez accéder à la liste des amendements proposés par chaque député.e grâce aux liens ci-dessous – chaque amendement est également lié à un dossier où vous pouvez retrouver tous les autres amendements de la loi afférente.
Amendements de Eric Ciotti
Amendements de Lionel Tivoli
Amendements de Bernard Chaix
Amendements de Alexandra Masson
Amendements de Christelle d’Intorni
Amendements de Bryan Masson
Amendements de Eric Pauget
Amendements de Alexandra Martin
Amendements de Michèle Tabarot

7 mai 2025
  • Alexandra Masson, Bryan Masson et Lionel Tivoli déposent une Proposition de résolution, visant à sauvegarder la pêche française de Méditerranée.
  • Eric Pauget intervient lors de la séance du jour.
    Extrait :
    M. Éric Pauget, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République : C’est un honneur que de vous présenter aujourd’hui, en deuxième lecture, cette proposition de loi transpartisane que j’ai déposée il y a maintenant plus d’un an et demi avec notre ancienne collègue Anne Brugnera, dont je tiens à rappeler et à saluer l’important travail sur ce texte et l’engagement en faveur de la sécurité routière. Permettez-moi de souligner avant tout l’esprit de collaboration et d’unité dans lequel nous avons travaillé. Ce texte est le fruit d’un véritable effort collectif. Je tiens à remercier tous les députés cosignataires ainsi que les associations qui nous ont accompagnés dans cette démarche. Je profite d’ailleurs de cette prise de parole pour saluer les associations et les familles qui sont présentes ce soir dans les tribunes. Votre expertise, votre éclairage et, plus encore, votre soutien tout au long de ce parcours parlementaire ont été précieux. Ce texte a été conçu en lien direct avec vous et avec d’autres associations de terrain. Je tiens à vous remercier pour ce rôle moteur et pour votre engagement quotidien en faveur de la sécurité routière. L’ancien garde des sceaux l’avait dit lors de la première lecture en janvier 2024 : ce texte, nous vous le devons et c’est pour vous –⁠ pour les associations et les familles de victimes – que nous le faisons. Notre assemblée l’a adopté en première lecture à l’unanimité des suffrages exprimés. Je tiens à rappeler ce vote car il me semble que nous avons alors fait œuvre utile, tous ensemble, en montrant que le Parlement est capable de dépasser les clivages entre les sensibilités politiques pour répondre aux attentes de la société. Loin d’être anecdotique, ce vote à l’unanimité est riche de sens et nous engage collectivement. Suivant le trajet de la navette parlementaire, cette proposition de loi a ensuite été examinée au Sénat en mars 2024. Nos collègues sénateurs ont très largement adhéré à l’esprit du texte. Ils ont adopté quelques modifications, notamment en ce qui concerne la structure de l’article 1er, qui ne me semblaient pas tout à fait adaptées et sur lesquelles nous sommes revenus la semaine dernière, lors de l’examen en commission des lois. Nous avons toutefois conservé plusieurs ajouts du Sénat, par exemple l’article 1er bis A qui prévoit une meilleure information des parties civiles au cours du procès en appel. Ces évolutions qui enrichissent encore le texte sont bienvenues et utiles. Après un faux départ en juin 2024, dissolution oblige, nous en venons à la deuxième lecture de cette proposition de loi à la fois ambitieuse et pragmatique qui vise à apporter des réponses concrètes aux tragédies quotidiennes causées par les accidents de la route. Ne l’oublions pas, nous parlons ici de milliers de victimes : en 2024, 3 431 personnes ont perdu la vie sur la route –⁠ il y avait eu consommation d’alcool ou de drogue dans 40 % des cas – et plus de 16 000 personnes ont été gravement blessées. Par ce texte, nous nous attaquons directement à une terminologie qui, depuis trop longtemps, heurte la sensibilité des familles de victimes. Lorsqu’une personne perd la vie sur la route, notre droit parle d’homicide involontaire. Si ce terme est correct sur le plan juridique, il ne rend pas compte de la réalité des comportements à l’origine de ces drames. En effet, de nombreux accidents mortels ou graves sont causés par des comportements délibérément fautifs, notamment en cas d’excès de vitesse ou de conduite sous l’emprise de l’alcool ou des stupéfiants. Le terme « involontaire » ne reflète pas la gravité de ces faits et ne tient pas compte de la faute initialement commise, du risque volontairement pris ; ce faisant, il banalise malheureusement ces actes et affaiblit leur gravité. Les victimes et leurs familles ressentent cette ambiguïté comme une forme d’injustice. Pour reprendre les termes de Yannick Alléno, cette terminologie est même « insupportable, injuste et injustifiée ». Cette revendication a été entendue par les autorités, puisqu’elle a fait l’objet d’une recommandation officielle du comité interministériel de la sécurité routière (CISR). Le texte s’inscrit dans la continuité de cette réflexion et répond donc à une préoccupation légitime des associations et de la société tout entière. Il vise en effet à préciser le droit en créant une nouvelle qualification pénale permettant de mieux distinguer la simple négligence des comportements manifestement délibérés et dangereux. Ainsi, en certaines circonstances qui incluent notamment la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, nous parlerons désormais d’homicide routier ou de blessures routières. Par là, nous reconnaîtrons mieux la gravité de l’acte et de la faute initialement commise par le conducteur mis en cause. Ce changement, loin de se limiter à une simple évolution sémantique, représente un signal fort. En adoptant cette nouvelle terminologie, nous affirmerons clairement que notre société ne tolère plus les comportements à risque sur la route. À mon sens, l’autonomie de ces infractions est nécessaire pour garantir la force du dispositif. Ces comportements ne sont pas anodins et notre droit explicitera ainsi la responsabilité de ceux qui mettent volontairement en danger la vie d’autrui. Il est en outre impératif que les peines prononcées par la justice soient à la hauteur de la gravité de ces actes dangereux. La réforme de la qualification pénale en est la première étape, car mieux nommer les faits permettra de mieux les juger. Nous prêtons ainsi main-forte aux magistrats pour faire face à ce phénomène encore trop massif. Le sujet de la violence routière, je le sais, nous réunit tous. Je salue une nouvelle fois la mobilisation de chacun et la qualité de notre travail sur ce texte. Dans cet état d’esprit, nous prenons ce soir l’engagement partagé de garantir la sécurité de nos concitoyens, de reconnaître la douleur des victimes et de leurs familles ainsi que d’œuvrer pour une société où la vie humaine est protégée à tout prix. J’espère que nous voterons à nouveau le texte à l’unanimité. (Applaudissements sur les bancs des groupes EPR, SOC, DR, Dem, HOR et LIOT.) 
6 mai 2025
  • Michèle Tabarot dépose une question écrite sur la Lutte contre les escroqueries en ligne et une autre sur le Statut des AESH – Revalorisation.
  • Eric Pauget pose une question écrite sur la Lutte contre la désinformation médicale et une autre sur le Non-remboursement systématique des tests compagnons en oncologie.
  • Bernard Chaix intervient lors de la séance du jour.
    Extrait :

    M. Bernard Chaix : Pour les Français, le synonyme de SNCF est le mot « grève ». (« Honteux ! » sur les bancs du groupe LFI-NFP.) La gréviculture est devenue une tradition nationale. Vacances de Noël, week-ends prolongés, ponts de mai : à chaque fois, grève, blocage et chaos. Cette semaine encore, même scénario, même punition, des millions de Français pris en otage une fois de plus. Depuis 2022, les cheminots ont obtenu 17 % d’augmentation de salaire, des accords sur les fins de carrière et les retraites, des concessions à la pelle. Et pourtant, encore une grève ! Et pourquoi, cette fois ? Un logiciel de planning ! On ne parle ni d’emplois menacés, ni de statut supprimé, ni d’abandon du rail. (Exclamations sur les bancs du groupe LFI-NFP.) Ce mouvement est le scandale de trop, un pur réflexe corporatiste, un syndicalisme de blocage devenu caricatural. Dans une entreprise sous perfusion publique, en grève chaque année depuis 1947, c’est du racket en bande organisée. Monsieur le ministre, vous avez passé toute votre carrière à dénoncer ce système et à fustiger les grèves à répétition. Aujourd’hui, vous êtes aux manettes, vous avez le pouvoir d’agir et pourtant rien ne change. Pourquoi ce silence, cette inaction ? Pourquoi céder encore face à une minorité radicalisée ? Le président Ciotti a déposé une proposition de loi de bon sens pour encadrer le droit de grève, interdire les blocages pendant les vacances et les jours fériés et imposer un vrai service minimum pour les usagers. (Exclamations sur les bancs du groupe LFI-NFP.) L’Italie le fait : pourquoi pas nous ? Ma question sera simple, directe et urgente : soutiendrez-vous la proposition de loi d’Éric Ciotti ? (Le temps de parole étant écoulé, Mme la présidente coupe le micro de l’orateur. –⁠ Les députés des groupes UDR et RN applaudissent ce dernier).

2 mai 2025

Eric Ciotti dépose une Proposition de résolution, visant à reconnaître certaines pathologies comme maladies professionnelles chez les sapeurs-pompiers. Continuer la lecture de Député.e 06, je te vois ! Année 2025

Festival d’Objets Rares et de Marionnettes

Du mardi 13 au samedi 17 mai, Nice accueillera la première édition du FORMA, Festival d’Objets Rares et de Marionnettes organisé par le Théâtre de la Massue – Cie Ézéquiel Garcia-Romeu.
Premier festival international de théâtre de marionnettes et théâtre d’objets organisé à Nice, FORMA proposera cinq journées de spectacles, projections, ateliers, formation et rencontres pour une immersion totale dans le monde des arts de la marionnette !
Le programme complet est consultable ici avec en particulier deux spectacles proches des intérêts de l’AdN :
  • Mardi 13 mai à 19h30, à l’Entre-Pont (Le 109). Organisée par Les En-jeux de la Marionnette. Prix libre, sans réservation, nécessaire adhésion à l’Entre-Pont (3€).
    PROJECTION – Babylon : les routes des réfugiés – Sandglass Theatre (États-Unis) – Film-captation d’Eric Bass, suivi d’une rencontre avec Eric Bass et Ines Bass, co-fondateurs de la compagnie Sandglass Theater. Durée : 1h. La production dynamique et pleine d’énergie est une réponse à la crise mondiale des réfugiés et à son impact sur les communautés aux États-Unis. L’équipe de Sandglass Theater cherche à comprendre les défis auxquels sont confrontés les réfugiés et les demandeurs d’asile. Pour cela, ils ont mené des recherches et des interviews avec de nouveaux résidents ayant immigré aux États-Unis afin de mieux saisir leur situation et les difficultés liées à leur réinstallation. Babylon explore le lien des réfugiés avec leurs patries, à la fois perdues et nouvelles, ainsi que les conflits qui existent dans les pays où ils trouvent refuge. Grâce à l’utilisation de marionnettes et de rouleaux panoramiques animés, cinq acteurs/chanteurs/marionnettistes racontent les histoires des réfugiés à travers des chants chorals originaux à quatre voix.
  • Samedi 17 mai à 19h30, à l’Espace Magnan – Tarif : de 14€ à 16€.
    La Semplicità ingannata (la simplicité trahie) – Marta Cuscunà – Tout public à partir de 14 ans / Durée : 1h15.
    La Semplicità ingannata, librement inspiré des œuvres de Arcangela Tarabotti et l’histoire des Clarisses d’Udine, retrace l’histoire des origines de la lutte féministe en Italie au XVe siècle, en réaction à la domination patriarcale et religieuse qui régnait dans les couvents. À cette époque, les Clarisses d’Udine transformèrent leur couvent en un espace de contestation et de liberté de pensée, de désacralisation des dogmes religieux et de la culture masculine. Ce spectacle donne vie aux témoignages de certaines jeunes femmes qui, à cette période, ont lutté contre les conventions sociales, revendiquant une liberté de pensée et développant un esprit critique envers les dogmes de la culture masculine et machiste ; et surtout la liberté d’inventer un modèle pour les femmes alternatif à celui que les hommes imposaient depuis toujours à l’autre moitié de l’humanité.
Pour sa première édition, FORMA proposera un éventail de spectacles internationaux, allant de la marionnette contemporaine (Marta Cuscunà, Théâtre de la Massue – Cie Ézéquiel Garcia-Romeu) à la marionnette traditionnelle (Yeung Faï), sans oublier des propositions destinées au jeune public (Anima Théâtre) et la présentation des émergences avec le collectif des En-jeux de la Marionnette.
Afin de mieux comprendre cet univers, des rencontres seront également au rendez-vous, notamment au travers de nombreux bords plateau et d’échanges autour de projections. Les professionnels auront également l’opportunité d’accéder à une formation à la manipulation de marionnettes traditionnelles chinoises aux côtés de l’artiste Yeung Faï, tandis que parents et enfants pourront découvrir ensemble la fabrication de marionnettes par un atelier animé par la marionnettiste Julianà Dubovskà.
Ces propositions seront accueillies dans de nombreux lieux partenaires : le Théâtre National de Nice, le Théâtre de La Semeuse, l’Espace Magnan, l’Entre-Pont, la Gaya Scienza, le Musée départemental des arts asiatiques. De l’entrée libre jusqu’à 35€ pour les tarifs les plus élevés, le FORMA se veut également accessible à toutes les bourses.