Perpétuité requise contre Pinar Selek après quatre acquittements

Perpétuité requise contre Pinar Selek après quatre acquittements
Après 19 ans de procédure et 4 acquittements, la plus haute juridiction turque a requis jeudi la perpétuité contre Pinar Selek, sociologue exilée en France, qui a passé quatre ans à Strasbourg où elle est soutenue par l’université, où elle a enseigné, et par la ville.
Pinar vit désormais à Nice où elle enseigne les sciences politiques à l’Université de Sophiantipolis-Nice .
Aux côtés de Pinar Selek, chacun-e trouvera sa façon de faire
Depuis 1998, Pinar Selek est soumise à un procès kafkaïen mais elle résiste.

En 2014 elle a été acquittée pour la quatrième fois mais le procureur a fait appel une fois de plus.
Depuis, l’affaire Pinar Selek était renvoyée dans les méandres de la justice.
Le 25 janvier 2017, après une attente infinie, le procureur de la Cour de Cassation a donné son avis : il  demande une condamnation à perpétuité.
Cour d’assise, Cour pénale, Cour de cassation, la procédure qui dure depuis 19 ans est si complexe qu’elle fait tourner la tête.

L’enjeu pour Pinar Selek, ses proches et ses soutiens est de garder l’équilibre malgré ce procès infâme.
Lorsque l’on se penche sur la chronologie de ce procès, on comprend l’ampleur de l’acharnement.Et pour ne pas se laisser ensevelir on construit des stratégies de résistance.
Et pour cela nous devons être nombreuses et nombreux.
Tous les liens que Pinar Selek a tissés ici et ailleurs, sont une force collective, cette force peut agir maintenant : empêcher sa condamnation, faire connaître ses écrits, ses idées, résister à ses côtés, ouvrir des portes et des chemins qui la protègeront et lui donneront l’énergie de continuer.
Il y a beaucoup à faire, chacun-e trouvera sa façon de faire.
                                 Pinar Selek n’est pas seule !

P1080329 Des comités de soutien dont un à Nice se créent :  l’AdN en est membre  .
Pinar est le symbole d’une Turquie résistante malgré la répression, qui doit pouvoir continuer à penser, à créer, à s’organiser, à lutter.
Infos

Pétition

Le harcélement policier sur les réfugiés s’intensifie .

image4bis_GFVintimille : de plus en plus d’interpellations de réfugiés dans les rues pour renvois dans les CIE (Centre Information Expulsions) à Taranto, en Italie du sud. Présence policière accrue dans la ville.
(photos prises devant l’église où sont image7bis_GF hébergées les familles avec enfants)

 

 

 

 

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Menton Graravan : toujours autant d’interpellations de personnes à la peau noire dans les trains. Les policiers les conduisent à la PAF de Menton et ensuite les font partir à pied jusqu’à Vintimille.

Pour une interdiction pure et simple de l’exploitation des gaz de schiste en France

Vous avez une occasion unique d’interpeller vos députés pour leur faire adopter une interdiction pure et simple de l’exploitation des gaz de schiste en France ! Signez cette pétition !

non au gaz de schisteLes 17 et 18 janvier prochain en commission développement durable de l’Assemblée Nationale et les 24 et 25 janvier en séance plénière un projet de loi portant réforme du Code minier français va être discuté à l’Assemblée Nationale.

Nous avons là l’opportunité d’obtenir ensemble l’inclusion dans cette future loi du principe d’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des gaz et pétrole de schiste en France. Aujourd’hui seule la technique de ‘fracturation hydraulique’ est interdite par une loi de 2011, ce qui rend toujours possible  l’exploitation par de nouvelles techniques.

Signez cette pétition pour demander aux partis politiques de déposer et/ou de soutenir des amendements introduisant l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des gaz et pétroles de schiste en France ! C’est une occasion unique d’éloigner définitivement cette menace écologique majeure, à quelques mois d’un changement de majorité possible dans le pays. Ne la ratons pas !

Lettre à l’adresse des Présidents de groupe et de la Commission Développement Durable de l’Assemblée Nationale

Madame, Monsieur,

Les gaz et pétrole de schistes constituent des réserves d’énergie fossile dont l’exploitation entraîne des conséquences désastreuses au plan environnemental. Pollutions des eaux souterraines et relargage de méthane hautement réchauffant sont au premier rang de celles-ci. La France, au premier rang de la lutte contre le changement climatique ne doit logiquement pas autoriser l’accès à ces sources énergétiques sur le territoire. Vous avez une occasion unique d’inscrire dans la loi l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation de ces réserves de gaz et de pétrole de schiste lors des prochains débats sur le projet de réforme du code minier. Nous vous demandons de proposer et/ou de soutenir tout amendement proposant cette interdiction. Comptant sur votre engagement sur cette question majeure,

bien cordialement,

Plan grand froid dans les Alpes Maritimes

                  Plan grand froid dans les Alpes Maritimes

Plusieurs départements ont déclenché le « Plan grand froid » et « les Alpes Maritimes prêtes enfin  à « prendre les mesures nécessaires »
ENFIN !!!!
Depuis décembre de nombreuses associations avaient  alerté le préfet de la situation dramatique des personnes et des familles  de plus en plus nombreuses qui dorment dans la rue et de la nécessité de créer des centres d’accueil.
Courrier du 14 décembre 2016 rédigé par l’association Habitat &Citoyenneté
La Région offre 500 000 euros aux chasseurs et laisse de pauvres gens souffrir dans la rue …Quelle honte !
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Primagaz, rien n’est réglé

 

COLLECTIF NON A PRIMAGAZ
Association 1901 déclarée à la Préf. des A.M. sous le n° w062010209
Siège social : c/o T. ALLOUCH – 77 Camin Tardiva
06710 MALAUSSENE
Courriel : non.a.primagaz-malau@orange.fr Suivez nous sur Facebook : www.facebook.com/nonaprimagaz
Communiqué de presse
Tout d’abord, réjouissons-nous ! Notre lutte au sein du Collectif Non à Primagaz a payé : les sites de l’Ablé ne seraient plus directement menacés selon la Préfecture. Mais il faut continuer la mobilisation pour que le danger d’une délocalisation de Primagaz sur la commune soit écarté définitivement. En effet, la pression sur nos Elus ne faiblit pas et les Services de la Préfecture cherchent par tous les moyens à obtenir ce blanc-seing qui lui permettrait de s’affranchir de la recherche d’autres solutions pour régler ce dossier complexe qualifié de « bâton m… » lors de la réunion plénière de vote du budget au Conseil départemental le 2 décembre 2016. Pourtant, les argumentaires avancés pour « faire passer la pilule » sont irrecevables et il faudrait vraiment être très naïf pour les prendre pour argent comptant. Le Collectif Non à Primagaz réuni en urgence dimanche 8 janvier 2017, à 15 h à la salle des fêtes de Malaussène, a confirmé à l’unanimité sa position : Non à Primagaz à Malaussène, non à l’industrialisation de la vallée !
LE COLLECTIF NON A PRIMAGAZ TIENT DONC A CONFIRMER SA POSITION ET REAFFIRMER CLAIREMENT ET UNANIMEMENT CE QUI SUIT :
 Malaussène n’a strictement aucune vocation à accepter ce « mariage forcé » contre nature avec Primagaz que nous respectons par ailleurs en qualité d’entreprise industrielle ;
 c’est à Carros que l’on doit procéder aux aménagements de sécurité ou sur le territoire de la Métropole (dont Malaussène ne fait pas partie) que doit être réglé ce problème ;
 la cuve de 49 tonnes à Malaussène, ou ailleurs dans notre vallée, ne suffira pas, puisque la cuve de Carros que l’on veut supprimer dépasse les 185 tonnes et qu’à terme le danger reste entier d’un très prochain saucissonnage du projet ;
 Malaussène n’a pas vocation à subir la délocalisation d’activités devenues indésirables ailleurs ; en clair, nous ne voulons pas être la « poubelle » du littoral et de la Métropole ;
 le développement de l’agro-pastoralisme, de l’artisanat et du tourisme doux avec accueil dans des auberges de villages, en développement dans cette zone (Massoins, Malaussène, Villars, Touêt, Thiery, Lieuche, Pierlas, Rigaud, Puget-Théniers…), activités créatrices d’emplois, est totalement incompatible avec une progressive industrialisation de la vallée.
Ce projet de délocalisation qu’on veut nous imposer de manière autoritaire n’apportera rien à notre territoire, si ce n’est un déficit d’image et un frein au développement de nos villages,
une perte de notre identité rurale dont nous sommes fiers et qui fait tout l’attrait
patrimonial et touristique de nos villages, ainsi qu’une dévaluation progressive de notre
environnement naturel, de notre patrimoine collectif et personnel et de notre qualité de vie.
ALORS, C’EST TOUJOURS « NON A PRIMAGAZ ! NON A L’INDUSTRIALISATION DE NOS
VALLEES » !
Gardons intacte notre identité rurale ! La montagne, nos villages, notre « arrière-pays », sont
aussi le terrain de ressourcement des habitants des zones urbaines du littoral. Ce sont des
ressources précieuses à préserver pour tous.
Pour demain, pour nous et pour nos enfants, pour les générations futures, nous ne
laisserons pas gâcher cet environnement exceptionnel avec des projets destructeurs
comme celui de la délocalisation de PRIMAGAZ. Nous sommes plus déterminés que jamais
à poursuivre la lutte !!!
Au total, 1.836 personnes ont signé la pétition (papier et en ligne). Rapporté à la population adulte de
notre vallée, c’est énorme !
Sur les 833 personnes qui se sont engagées en signant en ligne, 269 ont écrit en plus un commentaire. A
découvrir sur le site mes opinions. com. C’est riche d’enseignement et plein de bon sens …