Appel à solidarité pour Oumaima

Texte d’appel à solidarité / le pot commun pour Oumaima

Le Réseau Éducation Sans Frontières de Grasse lance un appel à la solidarité pour Oumaima, jeune tunisienne, sans papiers, de 22 ans, arrivée en France il y a à peine 5 ans

Après deux années brillantes au lycée Amiral à Grasse, elle a réussi son BAC S avec une mention “très bien” et est inscrite en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles au Lycée Masséna à Nice. Elle souhaite ensuite intégrer une école d’ingénieur.e.s ou peut-être s’orienter sur la recherche mathématique.

Oumaima travaille dur pour arriver à se faire sa place dans la compétition des Classes Préparatoires. Et elle y arrive !
Grâce à de nombreux soutiens, elle a pu assurer, jusqu’à aujourd’hui et depuis 2 ans, ses frais de scolarité et d’internat,

Concernant sa régularisation, elle a essuyé un refus de la Préfecture, lui indiquant simplement qu’elle pouvait faire de telles études en Tunisie (ce qui est faux !) et attend actuellement une date d’audience auprès de la Cour Administrative d’Appel. Cela peut être encore long. En attendant, elle n’a droit à aucune aide.

Or, cette année est l’année des concours d’accès aux Grandes Écoles. Et les inscriptions aux concours sont payantes (mais oui…). Pour elle, et après avoir restreint ses choix de concours, la somme est de 1000€ à quelques euros près. Il y a aussi le dernier trimestre d’internat.
Pour qu’elle puisse aller jusqu’au bout de son année, nous faisons de nouveau appel à la solidarité.

Il n’y a pas de petit don, il y a le don que chacun·e peut faire. 

 www.lepotcommun.fr/pot/adb6cqix  

Avec nos remerciements et les siens,
Christine et Marielle
ses marraines
RESF Grasse

 

Nice se lève pour le climat.

Ce 27 janvier 2019, rassemblons nous une nouvelle fois pour le climat. Nous étions 4000 en 2018 soyons encore plus nombreux pour soutenir « l’affaire du siècle » en 2019 pour protester contre l’inaction climatique du gouvernement et faire converger les revendications : Justice sociale, Urgence climatique et impératif démocratique.
Au programme une manifestation en direction de la Place Masséna à l’initiative du « Collectif 06 Citoyens pour le climat » avec la traditionnelle « batucada », le village des alternatives sur la Place Garibaldi et bien d’autres animations…

Nous voulons des coquelicots .

L’heure n’est plus à compter les oiseaux, les abeilles, les papillons morts et les humains malades. Le constat a été fait tant de fois, au travers de centaines d’études scientifiques rigoureuses, que discuter encore n’a plus de sens. Notre pays est devenu méconnaissable à cause des pesticides. Toutes les politiques ont échoué.
Nous lançons cet Appel pour provoquer un soulèvement pacifique de la société française et obtenir l’interdiction de tous les pesticides (de synthèse) en France.
Il faut donc relever la tête, unir toutes les forces disponibles, agir toute de suite. Le pari repose sur l’espoir que la société française reste vivante. Un pays libre garde le droit de refuser ce qu’il ne supporte plus et de l’imposer à ses dirigeants, quels qu’ils soient.

L’université de Nice Sophia Antipolis et l’engagement associatif des étudiants.

Enseigner ce n’est pas que « ce n’est pas remplir des vases, mais [aussi] allumer des feux », comme le disait Montaigne

L’Université de Nice Sophia Antipolis l’a bien compris en mettant en place pour ses étudiants un « bonus engagement ».

De façon simple, une association exprime son besoin d’une participation d’un.e étudiant.e à son travail associatif, qui peut être très divers : autour de l’organisation d’un évènement, autour de permanences, d’un soutien à une famille, etc.
Cette participation peut être une observation, une découverte plus investie, voire un travail plus approfondi.

Seule obligation, cela doit correspondre à un temps d’environ 20h-30h, découpées, sur un semestre.

Une sorte de contrat (très simple) est signé alors entre le service engagement de l’Université et l’association, et définit les modalités de l’engagement

En retour, l’étudiant.e. reçoit 0.5 points de bonus engagement sur sa moyenne.

Cette perspective est gagnante/ gagnante pour les associations et les étudiant.e.s :
– les associations font découvrir à un public jeune, leurs problématiques, et peuvent arriver à en attirer de manière plus perenne. Les étudiant.e.s. pourraient alors être un soutien fort apprécié quand on connait le manque de personnes dans les associations…
– les étudiant.e.s. trouvent un moyen pertinent de mettre en relation leurs idées et leurs actions, et tout ceci avec un retour de points de note.
Karine Emsellem

Si certaines associations sont intéressées, merci de contacter Karine Emsellem : emsellem@unice.fr