Marche pour le climat à Nice

marche climatNotez bien cette date dans votre agenda : dimanche 29 novembre 2015 aura lieu partout en France et dans le monde la Marche pour le Climat 2015. Ce sera l’occasion de montrer votre soutien à la lutte contre le réchauffement climatique avant le début de la COP21, les négociations climatiques internationales, décisives pour l’avenir de la planète, qui se tiendront à Paris en fin d’année. Une manifestation symbolique donc, mais essentielle pour montrer le soutien des citoyens aux négociateurs du monde entier.

A Nice aussi, mobilisons nous et marchons tous ensemble pour le climat !

Tranche horaire prévue : 12h 30 -17h
Esplanade de la Bourgada – (entre la coulée verte et le Théâtre de Nice)

Ciné débat avec le Collectif de soutien aux réfugiés

 Vendredi 9 octobre  à 20 h
A
u cinéma de Beaulieu

Mediterranea
2015 – Italie – France – USA – Allemagne – Qatar –
film de  Jonas Carpignan
avec Koudous SeihonAlassane Sy
Festival de Cannes 2015 – Semaine de la critique
Mediterranea, Affiche

Le débat sera animé  par des membres du collectif de soutien aux réfugiés du département. (AdN est membre de ce collectif)
Des photos du quotidien des réfugiés migrants bloqués en Italie seront exposées .

synopsis

Ayiva quitte le Burkina Faso, traverse la Méditerranée et rejoint le Sud de l’Italie.
Rapidement confronté à l’hostilité de la communauté locale, sa nouvelle vie s’avère difficile.
Mais Ayiva reste déterminé : ici sa vie sera meilleure, quel qu’en soit le prix.
Infos sur le film
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Manifestation pour la liberté de circulation

APPEL NO BORDERS À LA LUTTE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE MOUVEMENT – Manifestation dimanche 4 octobre 2015 à Vintimille 14 H 30  devant la gare .

Ce mercredi 30 Septembre à l’aube, deux bulldozers et trois camions ont eu besoin de six heures pour détruire un lieu de solidarité construit pendant plus de trois mois par des migrants en voyage et des personnes venu les soutenir de l’Europe entière. Les autorités italiennes ont cru avoir détruit en plus des tentes, de la cuisine, des douches, le cœur de la lutte No Borders. Ils se sont trompés : le Presidio a démontré qu’il pouvait franchir toute barrière physique et matérielle, en leur opposant la construction commune d’un territoire de solidarité, de relations visant l’émancipation et de luttes internationales pour la liberté de mouvement et contre toutes les frontières.

Il y a un mois environ, les autorités ont déclarés qu’à Vintimille il n’y avait plus de migrants, et en peu de temps notre campement s’est retrouvé à héberger 220 migrants en transit. Aujourd’hui elles déclarent que la journée du 30 Septembre – qui a commencé avec une expulsion et s’est terminée avec la répartition des quatre-vint activistes et migrants entre commissariat, gendarmerie et centre d’hébergement de la Croix Rouge, “a été une journée de solutions”. La frontière elle, est toujours fermée, et les migrants qui étaient prêts à risquer leur vie sur les rochers pour revendiquer leur droit à l’autodétermination se retrouvent maintenant à la rue.
Les soutiens restent avec eux. Et eux restent avec les soutiens. Nous resterons unis dans la lutte jusqu’à ce que “les solutions” conduisent à l’ouverture de la frontière : voilà quelle a été la décision de clôture de la première assemblée du Camp No Borders en exile. Détruire nos affaires, nous encercler avec des centaines d’agents de police et des dizaines de véhicules blindés n’est pas une réponse au problème et à l’abomination des refoulements à la frontière.
Les migrants arriveront encore, et les mêmes violences seront perpétuées. Ils nous ont privé de notre maison, mais ils ne nous ont pas arrêtés. Aujourd’hui nous sommes encore plus forts, plus déterminés, et encore plus unis.
Notre appel est un appel international adressé à quiconque est convaincu, comme nous, que l’histoire de la lutte contre les frontières n’en est qu’à ses débuts, et qu’aujourd’hui, encore plus qu’hier, c’est le moment de crier de toute notre force:

WE ARE NOT GOING BACK!

Démentèlement du campement des no borders à XXMille

Mercredi 30 septembre 2015 Frontiere franco italienne du du bord de mer
DSC03321Mercredi matin à 5h, la police italienne investit en force le campement solidaire des no borders. Des réfugiés ont été emmenés dans un bus pour Gênes, et ensuite en avion pour Bari. Un jeune mineur est emmené également. D’autres, avec nos amis les no borders, se réfugient sur les rochers. La police leur fait face. Pendant ce temps, des bennes arrivent et tout est arraché et jeté, le campement est totalement détruit.
DSC03362L’évêque de XXMille/San Remo Antonio Suetta est resté sur les lieux toute la journée. Lorsque j’ai demandé au chef de la police d’apporter à boire aux personnes sur le rocher, il a refusé. L’évêque a fait porter des bouteilles d’eau et est intervenu pour faire reculer la rangée de policiers qui avaient avancé sur les rochers et mettaient en péril les occupants. Je me suis mise sous sa protection lorsqu’un policier un peu violent a voulu me prendre mon appareil photo pour tout effacer. Vers 15h, des élèves de Science Po Menton sont venus du coté français manifester, la police italienne a fait barrage. Plus personne ne pouvait franchir la frontière. L’évêque est allé sur les rochers pour entendre les revendications des no borders qui ont accepté de quitter les lieux à condition que l’on garantisse aux réfugiés de rester dans le centre d’hébergement de la gare de XXMille, que l’on ne les identifie pas, et qu’il n’y ait pas d’assignations à résidence pour les no Borders. Conditions acceptées par les autorités. Tout le monde a quitté les rochers, les réfugiés ont regagné la gare de XXMille en bus, et les no borders ont été conduit au commissariat pour occupation illégale. Ils sont ressortis accueillis par nombreux soutiens. La journée s’est terminée par une réunion publique sur le thème de l’émigration, organisée bien avant par l’évêque dans l ‘Eglise San Nicola, en présence de l’avocate Maitre Allessandra Ballerini où il a été question de solidarité, d’humanité, d’accueil, de libre choix du pays de destination pour les réfugiés, d’un rappel de la Constitution italienne en ces domaines… grazie Monsignore ! Teresa Maffeis