Municipales Nice 2026 : les réponses à notre courrier

Suite à notre courrier du 12 janvier aux instances départementales de trois des composantes locales du NFP, nous vous informons de leurs réponses. Celle du Parti Socialiste manque encore, gageons qu’elle ne saurait tarder et sera alors publiée ici-même.

Europe Ecologie Les Verts (réponse du 13 janvier) : « [Nous] les 2 co-secrétaires d’EELV06 n’étions pas au courant de cette réunion et de cette position d’écologistes , qui ne sont que des élus municipaux de Nice. Cette participation au rassemblement de la gauche pour les municipales de 2026 doit être débattue et votée lors de notre réunion départementale lundi prochain 20 janvier. Avec nos salutations écologistes et amicales. »

Parti Communiste Français (réponse du 13 janvier) : « Bonjour, 
Nous vous remercions pour votre courrier du 12 janvier. Vous le savez, nous partageons avec vous le combat contre l’extrême droite et ses idées nauséabondes. Les organisations de gauche et écologiste ont la responsabilité de créer une véritable alternative à Estrosi et Ciotti, de gagner ces élections et ainsi de transformer le quotidien des Niçois. C’est pourquoi nous avons la volonté de rassembler le plus largement possible tous ceux qui veulent une politique municipale de progrès à Nice. Toutes les forces seront les bienvenues pour mener ce combat et transformer le quotidien des Niçois. Avec une précaution : cette démarche de rassemblement doit être structurée pour éviter la cacophonie de 2020 qui a abouti à trois listes de gauche différentes. Certains se souviennent encore du climat des « assemblées générales » qui ont conduit à cette division. Forts de cette mauvaise expérience, nous avons souhaité que les organisations politiques qui ont fondé le Nouveau Front Populaire organisent la démarche ensemble et posent les fondements du projet avant d’élargir. Rappelons-nous que c’est parce que les quatre partis fondateurs du NFP ont ainsi procédé que la campagne des législatives a été victorieuse. Nous avons donc invité les représentants de ces quatre partis à tenir une première réunion dans nos locaux samedi dernier. Tous ont accepté cette invitation. Le collectif Viva, qui n’était pas invité, a tenté de s’imposer et de forcer l’entrée. Partisans d’un dialogue apaisé et non de telles méthodes, nous ne nous sommes pas laissé forcer la main. Face à la volonté unanime des communistes, des écologistes et des socialistes de s’en tenir à l’invitation et à la démarche prévue, LFI, du fait de sa proximité avec Viva, a choisi de quitter la réunion. Nous l’avons tous regretté, mais la porte reste ouverte pour les prochaines réunions et nous n’économiserons pas nos efforts pour rassembler. La suite des échanges de samedi a permis d’avancer sur la démarche. Les communistes, les socialistes et les écologistes, qui étaient pourtant sur trois listes différentes en 2020, ont défini ensemble une méthodologie et un calendrier. Ces échanges se sont déroulés dans le respect et dans l’écoute. Nous refusons de reproduire à Nice les tensions ou pressions qui peuvent exister au niveau national dans les rapports au sein de la gauche. Nous regrettons d’ailleurs le ton des positions de quelques militants sur les réseaux sociaux depuis samedi, sur la base d’une version erronée des faits. Nous considérons que l’insulte et le ciblage nominatif des responsables politiques n’ont pas leur place dans le débat démocratique, a fortiori entre organisations progressistes. Nous en appelons désormais au calme, au respect mutuel et à l’écoute. Dans un premier temps, les partis de gauche et écologiste tiendront des séances de travail hebdomadaires pour poser les bases d’un projet de transformation pour notre ville. Dans un second temps, l’ensemble des forces citoyennes progressistes, Viva bien sûr, mais aussi toutes les autres qui ne comprendraient pas à juste titre une quelconque préférence, seront associées à cette réflexion. Souhaitant vous avoir rassuré sur nos intentions en rétablissant la réalité des faits, nous vous adressons également nos vœux pour 2025.«