Archives de catégorie : ACTUALITE

L’Europe forteresse : Drame à Vintimille

La chasse aux réfugiés à nos frontières s’intensifie et les migrants  bloqués à Vintimille doivent prendre de  en plus de risques pour s’échapper et rejoindre parents ou amis dans un autre   pays d’Europe .

Dans la soirée de  vendredi 7 octobre, une jeune Érythréenne de 17 ans est morte renversée par un camion à 6 Kms après la barrière de l’autoroute de Vintimille qui va vers La France . Six  autres personnes  qui étaient avec elle sont saines et sauves .

img_4137MILET PARDONNE NOUS (sur la porte de l´église San Antonio)

Mobilisons nous pour dire non à cette politique d’exclusion meurtrière

Infos

 

Chasse aux mineurs isolés étrangers dans la vallée de la Roya

Chasse aux mineurs isolés étrangers dans la vallée de la Roya
L’intolérable est atteint.
bandeau_mineurs_isoles
Des militaires armés poursuivent des mineurs isolés étrangers dans la vallée de la Roya. Face aux militaires armés qui les poursuivent, ces mineurs qui ont connu la guerre sont terrorisés et se mettent en danger pour échapper à leurs poursuivants.
Lorsque les gendarmes remettent ces mineurs à la Police aux Frontières, ils sont renvoyés en Italie. Cela est en contradiction totale avec les conventions internationales et les lois nationales qui prévoient que des mineurs sur notre territoire doivent être accueillis et protégés en attendant le droit d’asile.
Combien de fois faudra-t-il que notre gouvernement soit encore condamné par la justice pour qu’il cesse d’être hors-la-loi ?
Bien sûr, nous pouvons témoigner des faits rapportés.
27 septembre 2016
Roya citoyenne
soutenu par les associations suivantes :
ADN (Association pour la Démocratie Nice), CIMADE 06, Habitat et Citoyenneté 06, MRAP 06,LDH 06 (Ligue des Droits de l’Homme), RESF 06 (Réseau Éducation sans Frontières).

A partir de 1m et 45
http://france3-regions.francetvinfo.fr/cote-d-azur/emissions/jt-1920-cote-d-azur

Non à Primagaz

 

21 septembre 2016 : A MALAUSSENE. RIEN N’A BOUGE !

Edgar MALAUSSENA  

Hier mardi 20 septembre 2016, nous avons eu les honneurs de la presse FR3 et de Nice Matin.

Quels ont été les thèmes principaux abordés ?
1° Le report de 4 mois de la mise en place du plan de prévention des risques techniques de Carros.
2° L’opportunité pour le Collectif « Non à Primagaz » et pour la Mairie de Malaussène de présenter des solutions alternatives au projet d’installation d’un vrac de 49 Tonnes sur les terrains privés de Nicoletti à Malausséne
Notre mise au point :
1° L’Etat, la métropole, le Département, la Région et Primagaz, n’ont absolument pas reculé sur le le projet d’installation de ce vrac de 49 tonnes à Malausséne. Ces partenaires, ont décidé de se donner 4 mois pour mettre au point leur convention de partenariat avec les répartitions financières pour chacun. C’est tout.
2° Le Collectif et la Municipalité de Malaussène ont bien proposé le site du Bec de l’Estéron  (appartenant au Conseil Départemental 06) pour les raisons suivantes :
a) Ce site se situe dans le territoire de la Métropole niçoise qui doit assurer ses propres nuisances sur son propre territoire.
b) Ce site est en partie classée « biotope », mais seulement une petite partie, et l’installation de Primagaz est parfaitement possible sur le reste de cet espace.
c) En 2012, la délibération du Conseil Départemental ne prévoyait pas l’installation d’un Centre de Formation du Service Départemental d’Incendie et de Sécurité, mais indiquait qu’il s’agissait d’un espace à vocation agricole.
d) Le collectif a fait remarquer que ce site du Bec de l’Estéron, remblayé, est pratiquement impropre à l’agriculture, et qu’il valait mieux y installer Primagaz, et conserver la vocation agricole aux terrains de Malaussène, qui jouxtent des producteurs bio.
3° Le Collectif et la Municipalité de Malaussène, n’ont jamais proposé un autre site sur Malaussène, qualifié de « carrière de Bermont ». C’est au contraire la Préfecture qui s’est penchée sur cette hypothèse.
En effett, cette solution, ne changerait rien au problème de circulation sur une route impropre à un trafic de camions roulant aux alentours de 60km/heure, au fait que le tunnel de la Mescla, ne semble pas adapté à ce type de charroi pour la descente, et que la route de montée est totalement impropre à ce genre de circulation.
Bref : la situation est toujours aussi préoccupante qu’au début de l’action des opposants à ce projet. Et il faut donc rester très vigilants et soutenir l’action en justice qui se prépare contre celui-ci.

10 septembre 2016 
Le Collectif s’est réuni cette semaine  à Malaussène et nous nous réjouissons d’avoir été nombreux à ce rendez-vous pour décider des prochaines étapes de notre action « Non à Primagaz à Malaussène », mais aussi et surtout « Non à l’industrialisation de nos vallées ».
Quoi de neuf ?
Tout d’abord, le plan de prévention des risques technologiques de Carros (PPRT) a été prorogé jusqu’au 26 janvier 2017.
Mais cela ne veut pas dire que le danger s’éloigne.
Les pouvoirs publics continuent en effet à instruire le projet de délocalisation de Primagaz à Malaussène.
Notre combat doit maintenant entrer dans une phase beaucoup plus offensive et le temps est compté.
Nous avons besoin de votre aide, y compris financière !

13585231_322024274795626_6901046471138899507_o

Le site de Primagaz de Carros classé Sévéso 3 « doit  » déménager, et l’entreprise avec l’aide de la préfecture a jeté son dévolu sur un terrain situé à Malaussène en zone partiellement inondable et en plein massif forestier, au mépris des risques d’incendies. L’astuce, l’arnaque, c’est qu’ils envisage d’installer une cuve de 49 T afin de s’exonérer de l’enquête publique qui n’est exigible qu’à partir de 50 T

voir l’article sur Médiapart.
Une pétition  circule sur le net et ailleurs:

 Grâce à votre mobilisation, la pétition « NON A PRIMAGAZ A MALAUSSENE » a déjà recueilli plus de 1.000 signatures ! La réunion publique du 6 juillet a été un vrai succès, la population et les élus ont fait valoir avec une très grande détermination leur opposition à la délocalisation du site industriel de gaz vrac propane Primagaz de Carros à Malaussène. Les retombées médiatiques sont déjà importantes. Mais cela ne suffit pas ! Alors ne nous arrêtons pas là ! Il y a urgence à poursuivre l’action pour amplifier le mouvement de refus de ce projet. N’oublions pas que l’échéance pour la date-butoir pour la mise en place du PPRT ( Plan de Prévention des Risques Technologiques) sur Carros, c’est septembre 2016 !

dsc07189Nous avons plein d’idées, mais nous avons besoin de votre aide pour informer, préparer, organiser, animer, etc. Vos idées, vos suggestions, votre temps libre, votre disponibilité sont les bienvenus ! Nous avons besoin de moyens humains, de moyens matériels et financiers pour cette journée d’action. Bref, nous avons besoin de vous ! Faites passer ce message à vos amis, à vos voisins pour qu’ils se joignent aussi à nous. Laissez-nous un message pour nous proposer votre aide (mail : non.a.primagaz-malau@orange.fr) ; nous vous contacterons pour organiser tout cela. Merci par avance de vous mobiliser avec nous ! Ensemble, nous serons plus efficaces et plus forts. Très bonne journée ! Le Collectif Non à Primagaz – Malaussène

Le Collectif « Non à Primagaz » organise une grande animation, le dimanche 14 août 2016 à Malaussène à l’Ablé, avec un marché paysan ouvert à tous.

Ce marché fera la preuve du renouveau agricole qui se dessine sur ce territoire intercommunal qui, en aucun cas, n’a choisi l’industrialisation de nos vallées.On pique-niquera sur place ; n’oubliez pas d’apporter vos provisions que vous pourrez compléter sur place avec les produits locaux vendus par nos paysans. Buvette, musique, conférence de presse, débats, …Les détails nous seront communiqués ultérieurement.

Hommage au jeune réfugié décédé accidentellement à Ste Agnès.

La mort de jeunes réfugiés à nos frontières ne doit pas être occultée.
Hommage au jeune réfugié décédé accidentellement à Ste Agnès.dsc01772

Dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 septembre, un jeune réfugié « d’origine africaine », fuyant sans doute une patrouille de la gendarmerie, a été trouvé mort sous le viaduc de l’autoroute à la hauteur de St Agnès. Dans les mêmes circonstances, un autre réfugié est actuellement entre la vie et la mort.

Dimanche 18 septembre à 10h30 à Menton-Garavan.
Au pied de l’olivier qui se trouve au carrefour du Bd de Garavan et de l’Avenue Blasco Ibaniez, à droite en sortant de la gare de Menton-Garavan.

Chaque participant rendra hommage à ce jeune réfugié comme il lui conviendra : une fleur, un texte, une pensée, etc…

M. Le procureur de la République a déclaré à la presse : « Les conditions [de leur périple] sont parfois sordides, avec des gens entassés, trimballés, jetés sur l’autoroute A8, laissés sous un tunnel ferroviaire. C’est incroyable que l’on n’ait pas plus d’accident ». Pour qu’il n’y ait plus d’accidents mortels, il faut arrêter la chasse aux réfugiés.

Contacts :
Martine Landry 06 71 46 79 87
Teresa Maffeis  06 03 51 28 32

Pas de réquisition de citoyens pour expulsions de réfugiés vers le Soudan.

Courrier adressé par de nombreuses associations de la région.
dont l’AdN
Vous pouvez également en faire de même

Monsieur Le Préfet,(Copie au Ministre de l’Intérieur M.Cazeneuve )

p1280960Par le biais du GISTI (groupe d’information et de soutien des immigrés) et par la presse italienne, nous apprenons que l’Italie a expulsé des Soudanais vers leur pays d’origine dirigé par un dictateur, Omar el-Béchir, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre depuis mars 2009.

Les exilés contrôlés à la frontière de Vintimille, côté français, sont renvoyés systématiquement en Italie qui procède à des expulsions collectives vers des pays où ces personnes craignent pour leur sécurité et pour leur vie, ce qui est interdit par l’article 4 du protocole 4 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
Pour procéder à ces expulsions vers l’Italie, rendant ainsi la France coupable de collaboration à ces expulsions forcées, vous avez  réquisitionné,  le 5 août 2016 au soir, le bus d’une entreprise de transport en commun et par la même son chauffeur  avec le concours de la police nationale.

Connaissant la destination des exilés, le chauffeur, après avoir pris contact avec sa hiérarchie, a refusé d’exécuter cette tâche et, en toute conscience, ne s’est pas plié aux ordres, ce qui est tout à son honneur de citoyen.
Il a cependant été accusé par sa direction de faute grave, et menacé de sanctions disciplinaires sous prétexte de « ne pas avoir à refuser d’exécuter son travail et de discuter des directives des forces de l’ordre », et donc de vos instructions.

Nous vous demandons, Monsieur le Préfet, de bien vouloir retirer vos directives consistant à demander à des citoyens, dans le cadre de leur fonction et de leur travail, de livrer à un pays, l’Italie, des personnes qui vont être expulsées vers des pays tel le Soudan, dictature sanglante bafouant les décisions de la CEDH, organisme supra national.

En effet, il est inscrit dans  notre déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
Et dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 ;
Art. 13. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
Art. 14. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.

Ces réquisitions et transports forcés  peuvent et doivent faire l’objet de résistance et désobéissance civique comme l’autorise le code pénal, articles 122-4 et 213-4, qui justifient que l’on refuse un acte conduisant à un crime contre l’humanité et que la résistance passive dans ce type de situation n’est pas constitutive de rébellion.
Face à l’ordre de réquisitions, nous ne pouvons nous empêcher de penser à un passé peu glorieux et à tout ceux qui furent transportés vers des camps et vers leur  mort.
Le gouvernement italien a passé des accords honteux avec le dictateur Omar el-Béchir. Ne rendez pas la France complice de ce crime ! Nous, citoyen-ne-s, exigeons que cessent ces réquisitions et cette collaboration qui violent les droits humains.

Recevez, Monsieur le Préfet, nos salutations citoyennes.