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Relaxe totale pour Martine Landry.Une victoire pour la solidarité !

COMMUNIQUÉ ET PÉTITION D’ AMNESTY FRANCE

À la veille de l’audience en appel de Martine Landry, le Parquet d’Aix-en-Provence a annoncé son désistement, venant ainsi confirmer la relaxe de notre militante.
Une victoire pour la solidarité !

C’est un véritable coup de théâtre. À moins de 24 heures de l’audience, le Parquet se désiste et marque ainsi la fin des poursuites absurdes contre Martine Landry. A 76 ans, Martine, militante d’Amnesty International France et de l’Anafé, était poursuivie injustement simplement pour avoir aidé deux enfants à la frontière franco-italienne. Elle est maintenant définitivement relaxée.

Cette décision est un grand soulagement. J’étais convaincue que j’étais dans mon droit d’aider ces enfants. Face aux violations des droits des réfugiés et migrants, j’ai fait et je ferai mon devoir de citoyenne de les aider comme je peux. Aujourd’hui, la fraternité l’a emporté. Martine Landry

Un acharnement sans fond

En se retirant, le Parquet confirme que les poursuites contre Martine n’ont pas lieu d’être. Cette décision de désistement s’imposait. L’appel de la relaxe s’apparentait à un acharnement judiciaire à l’encontre de Martine et plus généralement à l’encontre des citoyens solidaires qui agissent auprès des personnes migrantes et réfugiées.Ces personnes n’ont rien à faire devant des tribunaux.Lire aussi : Chronologie de l’engagement de Martine Landry

La solidarité doit être célébrée

En tant que défenseure des droits humains, Martine n’aurait jamais dû faire l’objet de poursuites. La décision du parquet général va dans ce sens. C’est un soulagement pour Martine et un signe d’espoir pour toutes les personnes qui défendent les droits des personnes réfugiées ou migrantes.
Cependant, certaines sont toujours poursuivies pour des actions similaires. Il faut aller plus loin et supprimer une fois pour toute le « délit de solidarité » et rendre ainsi impossible les poursuites pénales à l’encontre de personnes dont les actions ne sont motivées que par un élan de fraternité.

Protégeons les défenseurs des droits des migrants

Comme Martine, les personnes et organisations en France, qui défendent les droits des personnes exilées font l’objet de pressions de plus en plus importantes. Ensemble, exigeons qu’elles soient respectées et protégées.Signer la pétition

 Criminalisation de la solidarité : une dérive française

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Violences policières : à Grasse, il y a 12 ans, le drame Hakim Ajimi

Le 9 mai 2008, Hakim Ajimi, 22 ans, décédait, asphyxié, sur le trottoir de la ville de Grasse, victime des pratiques « réglementaires » de la police : une compression thoracique accompagnée d’une clé d’étranglement – alors que le jeune homme était menotté. Un an plus tard, la famille et plusieurs associations s’étaient jointes lors d’une journée de mobilisation dans cette ville. L’AdN en était et avait réalisé ce petit reportage. Depuis, la justice a rendu son avis, après une procédure en Appel. Trois des policiers présents lors de l’intervention seront condamnés le 11 février 2013 pour homicide involontaire et/ou non-assistance à personne en danger, écopant respectivement de 6 mois, 18 mois et 2 ans de prison avec sursis. Les quatre autres policiers seront relaxés.

La video est ici : https://www.dailymotion.com/video/x9lcp1

« Genou à terre ou débout contre les violences policières. »

 « Genou à terre ou débout contre les violences policières. » 

Cosignataires de l’appel ci-dessous, nous avions prévu d’organiser un rassemblement samedi 6 juin à Nice ; toutefois, nous apprenons qu’une marche « contre les violences policières, les systèmes oppressifs et discriminatoires » est organisée le même jour à 17h départ de Magnan, arrivée au palais de justice. Nous avons donc pris la décision d’annuler notre rassemblement et de relayer l’appel à cette marche, sur la base de notre appel. 

 « Genou à terre ou débout contre les violences policières. »

Nous refusons la séquence sécuritaire et discriminatoire qui agite le monde d’aujourd’hui.
Dans les Alpes Maritimes, avec en tête de proue Eric Ciotti et son projet de Loi interdisant de filmer les forces de police, en banlieue parisienne avec ce jeune Rrom de 14 ans tabassé par la police, aux Etats-Unis avec la mort de George Floyd.
Aucune rhétorique sécuritaire ne peut justifier de tels actes. Ces violences doivent être condamnées, leur caractère systématique ne peut plus être ignoré.
Citoyens, militants, acteurs associatifs, nous devons appeler un chat un chat.

Dans les Alpes maritimes nous n’acceptons d’être spectateurs face au racisme, ni en France, ni aux USA :
– Solidarité avec les victimes de violences policières, notamment envers George Floyd, Gabriel Djordjevic, Adama Traoré.
– Dénoncer les abus (contrôles) et les bavures (violences) liées au faciès.
-Demander l’arrêt des pratiques d’obstruction respiratoire et l’impunité des forces de l’ordre.
– S’insurger de la montée et de la tolérance d’opinions racistes, antisémites, xénophobes, homophobes et nationalistes parmi les forces de l’ordre et rappeler leur code de déontologie.
– Faire un rappel à la loi : la mission de la police est soumise à des règles juridiques strictes.

Signataires : Association pour la démocratie à Nice – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples 06 – Ligue des droits de l’Homme Nice – Tous Citoyens.